De Madrid à la case prison : le déclin de Robinho, entre réclamation d’innocence et réalité carcérale | OneFootball

De la gloire au déclin ! L’ex-joueur du Real Madrid, Robinho, purge actuellement une peine de neuf ans de prison en Italie après avoir été condamné en 2022 pour son implication dans une agression sexuelle collective survenue en 2013.

De 2005 à 2008, le Brésilien a marqué l’histoire du club madrilène avant que sa carrière ne soit ternie par cet incident.

Robinho clame son innocence : des preuves ignorées selon lui

Lors d’une interview accordée à TV Record, citée par Marca, Robinho a réaffirmé son innocence en évoquant des preuves qu’il estime avoir été ignorées par la justice italienne. Selon lui, l’acte qu’il a eu avec la victime était consenti et s’est déroulé dans des circonstances qui ne justifient en rien la violence dont il est accusé.

Il a expliqué : « C’était une relation superficielle et rapide. Nous avons échangé des baisers, puis je suis rentré chez moi », ajoutant qu’il n’avait jamais nié ces faits. Il a également souligné qu’aucun ADN n’avait été retrouvé sur les lieux, ce qu’il considère comme un indice de la non-violence de l’acte.

Robinho, lorsqu’il évoluait au Real Madrid (Photo by Manuel Queimadelos Alonso/Getty Images)

Entre célébrités et criminels notoires, la réalité carcérale étonnante de Tremembé

Loin de l’Italie, Robinho purge désormais sa peine au Brésil, plus précisément à la Penitenciaría II de Tremembé, à São Paulo, prison tristement célèbre pour héberger des détenus de grande notoriété publique.

Parmi ses compagnons d’incarcération se trouvent des personnalités comme Alexandre Nardoni et Roger Abdelmassih, des figures tristement renommées pour leurs crimes sordides.

La prison, surnommée « la prison des célébrités », est connue pour ses détenus aux parcours aussi variés que sombres, allant de politiciens corrompus à des meurtriers notoires.

Cependant, une étrange réalité se cache derrière les murs de cette prison : un « Tinder » hors norme. Selon le journaliste Ullisses Campbell, les détenus utilisent un système de correspondance pour échanger des photos et établir des liens avec des prisonnières d’un autre module.

Cette pratique a permis à des criminels, comme le meurtrier Vinícius Nunes, d’entamer des relations avec des femmes emprisonnées. Une situation qui témoigne de la complexité des vies derrière les barreaux, là où même les plus sinistres trouvent parfois l’amour.

Thibaud.