Des doutes dans les médias sur la capacité de Lucas Chevalier (LOSC) à résister à la pression des grands clubs | OneFootball

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Le Petit Lillois

·7 de febrero de 2025

Des doutes dans les médias sur la capacité de Lucas Chevalier (LOSC) à résister à la pression des grands clubs

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Alors que l’avenir de Gianluigi Donnarumma, gardien du Paris Saint-Germain, fait grand bruit dans la presse hexagonale, le nom de Lucas Chevalier émerge dans les débats. Est-il capable d’intégrer les clubs les plus importants du continent ?

Club le plus suivi médiatiquement parlant dans l’Hexagone, le Paris Saint-Germain voit son actualité se rapprocher d’autres écuries… comme le LOSC. Parfois critiqué ces dernières saisons, Gianluigi Donnarumma fait preuve d’une solidité nouvelle depuis le début de l’exercice 2024-2025. Son avenir, sous contrat jusqu’en juin 2026 avec le PSG, fait cependant l’objet de nombreux débats : « Il a été présent et important sur des matchs clefs cette saison, comme à Stuttgart et contre Manchester City. Bien sûr qu’il a des qualités au-dessus de la moyenne, c’est pour ça qu’il est là. Mais est-ce que ça suffit ? », s’interroge Jérôme Rothen sur les ondes de la radio RMC.


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Au fur et à mesure des émissions, les échanges et débats en tout genre se tournent vers Lucas Chevalier : « Pour recruter qui ? Lucas Chevalier ! », poursuit l’ancien Parisien, qui ne voit que le gardien du LOSC pour succéder à Gianluigi Donnarumma. Son nom fait pourtant l’objet de certains doutes dans les médias franciliens.

« Sera-t-il capable de hausser son niveau de jeu et d’être plus performant que Donnarumma ? »

Accompagné par Jean-Michel Larqué et Louisa Necib, Jérôme Rothen a émis des doutes sur les capacités de Lucas Chevalier à évoluer dans un club d’une envergure supérieure à celle du LOSC. Ce dernier, son club formateur, constitue sa zone de confort : « On nous a vendu Donnarumma comme le meilleur gardien du monde quand il est arrivé, ce qui n’était pas le cas. Il fallait une progression. Lucas Chevalier sera dans la même dimension, sauf qu’il devra franchir deux paliers d’un coup, juge-t-il. Les passera-t-il ? J’ai connu des grands gardiens français arriver au PSG et ne pas réussir, ne pas franchir de cap, ni donner de satisfaction. Je crois en Chevalier, je trouve qu’il a énormément de qualités, mais est-il prêt pour un club comme le PSG ? Est-il capable de se remettre en question chaque jour… ? », s’interroge-t-il dans Rothen s’enflamme.

Ancienne joueuse de l’équipe de France, aujourd’hui consultante, Louisa Necib met son veto : « Je pense qu’il est loin d’un club comme le Paris Saint-Germain (et donc des autres grands européens, ndlr). Les attentes sont différentes de celles du LOSC, tranche-t-elle. Chevalier est performant à Lille, mais la pression n’est pas la même plus haut. Sera-t-il capable de hausser son niveau de jeu et d’être plus performant que Donnarumma ? », elle n’en est pas certaine et ne perçoit pas, dans tous les cas, une plus-value vis-à-vis du gardien italien. Ce dernier avait d’ailleurs remporté le titre de meilleur gardien de Ligue 1 la saison dernière, sans laisser le moindre espoir à son rival français.

« Si Lucas Chevalier vient à quitter le LOSC pour un plus grand club, il doit franchir deux niveaux. Ce n’est pas que j’ai un doute, mais comme tous les joueurs qui explosent, tu dois confirmer », conclut Jérôme Rothen. Ce dernier rejoint finalement un ancien discours tenu par Jorge Maciel, ancien adjoint de Christophe Galtier, Jocelyn Gourvennec et Paulo Fonseca à Lille : « Je pense que Lucas a un grand talent, un gros potentiel, mais je pense qu’il débutera un véritable challenge lorsqu’il quittera le LOSC. Il sortira de sa zone de confort, se battra pour sa place. Il quittera sa ville et c’est toujours un pas délicat pour un joueur », nous confiait-il dans un entretien la saison dernière. De leur côté, les supporters lillois apprécient cette zone de confort où ils peuvent admirer quotidiennement l’évolution de l’enfant du coin et sont évidemment prêts à le conserver autant d’années qu’ils le pourront.

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