Équipe de France Espoirs : "Incompréhension et agacement" pour Gérald Baticle sur les refus des clubs | OneFootball

Plusieurs clubs ont décidé de ne pas libérer leurs joueurs pour disputer l’Euro Espoirs en Slovaquie (du 11 au 28 juin). Gérald Baticle, sélectionneur des Bleuets, s’est exprimé sur le sujet.

Une scène qui se répète inlassablement. Ces dernières heures, la Fédération Française de Football (FFF) a effectivement annoncé que cinq joueurs avaient été retenus par leur club en vue de l’Euro Espoirs, qui se disputera en Slovaquie du 11 au 28 juin prochain. Ayyoub Bouaddi (LOSC Lille), Eli Junior Kroupi (Bournemouth AFC), Jérémy Jacquet et Arnaud Kalimuendo (Stade Rennais) ainsi que Maghnes Akliouche (Monaco) n’ont pas été laissés à disposition de leur sélectionneur. « J'ai plusieurs sentiments. J'ai de l'incompréhension et de l'agacement. Quand le courrier (des clubs) est arrivé, c'est fini, c'est tranché. Il n'y a plus de discussion » a pesté Gérald Baticle ce mardi en conférence de presse du côté de Clairefontaine.

La France Espoirs laissée de côté par les clubs

Une situation que ce dernier avait déjà vécu l’été dernier, alors qu’il officiait en tant que sélectionneur adjoint de Thierry Henry à l’occasion des Jeux Olympiques 2024 de Paris. « Les JO ont donné beaucoup d'émotions à tout le monde. Cela a donné un élan aux joueurs. On avait l'impression qu'avec toute cette ferveur, ça allait faire changer les mentalités » a poursuivi le coach des Bleuets dans des propos rapportés par nos confrères de L’Équipe. En cette fin de saison, plusieurs clubs ont donc décidé de bloquer leurs éléments.

De ce fait, l’ancien entraîneur du SCO Angers a été obligé d’appeler un remplaçant : l’attaquant du FC Nantes Matthis Abline. « On revoit notre groupe, on équilibre, on trouve des solutions et on avance. On passe de l'énergie à reconstruire le groupe. On peut encore appeler des solutions externes avec des joueurs qui ont performé dans la saison » a-t-il fait savoir. Et la décision revient, inexorablement, aux clubs « parce qu'on n'a pas d'armes pour lutter contre les décisions. Il y a des règles. On les applique. Elles sont en notre défaveur parce que les dates ne sont pas bien placées. Et on ne peut que subir. » Et les clubs l’ont bien compris.

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