Le Journal du Real
·11 de mayo de 2025
FC Barcelone – Real Madrid : Revenir à la surface ou couler, un Clasico à double tranchant pour les madrilènes

Le Journal du Real
·11 de mayo de 2025
À quatre journées de la fin du championnat, quatre points séparent le roi catalan de son dauphin madrilène. Ce Clasico apparaît comme une pièce. Pile, le Real Madrid l’emporte et revient à une maigre unité du leader à l’aube du sprint final. Face, ces derniers se font humilier pour la quatrième fois consécutive. Une défaite qui serait synonyme de saison blanche en terre ibérique.
Ce dimanche à 16h15 à Barcelone, au Stade olympique de Montjuic, se joue donc l’avenir de cette Liga. Si les locaux cumulent un 12-4 en leur faveur depuis août, les visiteurs restent sur quatre triomphes d’affilée dans la compétition. Les cartes sont redistribuées. Que le meilleur gagne !
Même s’il ne s’agit du championnat, comment parler du FC Barcelone sans prendre en considération cette défaite d’anthologie face à l’Inter Milan ? Oui, cette équipe est invaincue depuis 14 matchs en Liga. Oui, cette armada est la meilleure attaque d’Espagne, et plus largement d’Europe. Mais les hommes d’Hansi Flick ont 120 minutes dantesques de plus dans les pattes.
Une fatigue tant mentale que physique qui vient s’ajouter à des absences clés. Car en plus de Koundé, Casado, Bernal ou encore Torre, les titulaires indiscutables Baldé et Lewandowski, bien que convoqués, devraient vraisemblablement débuter sur le banc. Pour des blaugrana dauphins au classement à domicile derrière leurs antagonistes, la tâche s’annonce plus que jamais ardue.
Pendant ce temps, le Real Madrid peut enfin se réjouir d’arriver plus frais que leur adversaire. Une quasi-première depuis le mois d’août. Mais cela ne suffit pas. Le favori reste les Catalans. Car rivaliser physiquement sans le retranscrire dans le jeu ne sert presque à rien. Ces 20 buts de moins marqués en championnat pour autant de golazo encaissés, comme symbole de ce constat.
L’on ne peut omettre toutefois que ce Real Madrid malade persiste impérial. Parler d’une bonne dynamique ne serait une hyperbole, en raison de cette unique défaite lors de leurs huit derniers matchs en Liga. Et ces trois clean sheets sur quatre possibles amplifient cette bonne tendance. Bien que décimé défensivement parlant avec les absences de Militao, Rüdiger, Alaba, Mendy, Carvajal, Camavinga et même Rodrygo. L’espoir est de mise à Madrid.
Hansi Flick l’admet lui-même, cette élimination dans le dernier carré européen « n’a pas été simple à digéré ». Mais le Clasico diffère totalement de ce contexte, et le technicien allemand souhaite « montrer notre (Barcelone) niveau de confiance ». Il est de même conscience que sa défense « commet des erreurs ». Et face à une équipe « très bonne en transition », cela ne pardonnera pas.
Le onze, lui, devrait rester le même que celui du début de semaine. Certes éliminé, son 3-2-5 est passé à un exploit de dernière minute d’arracher une finale plus que méritée. Et si les Gerard Martin ou Ferran Torres ne lui apportent pas satisfaction, rien ne l’empêche de faire rentrer ses deux supersubs, Baldé et Lewandowski.
« Les matchs contre cet adversaire sont difficiles, mais nous sommes confiants de pouvoir gagner ». Non, il ne s’agit du premier de Liga qui parle ici. Mais bien de l’entraîneur ayant été humilié à trois reprises cette saison, dont deux fois en finale. Vous l’aurez compris, de peur, de doutes avant ce match, il n’y en a pas du côté madrilène. Ancelotti va même plus loin. C’est simple selon ses dires : « si les joueurs m’écoutent, le Clasico se passera bien ».
Une confiance en son groupe qui se retranscrit jusque dans la composition de départ. Ce 4-4-2 en losange victorieux contre le Celta, vraisemblablement de nouveau appliqué au joueur prêt. En l’absence de Rodrygo, Güler aura enfin sa chance de compléter le carré magique Blancos. À eux désormais de pimenter cette saison sans goût.