Gasset : "Si on ne figure pas contre l'ASSE on n'a rien à faire en L1" | OneFootball

Très remonté, l'ancien coach des Verts a martelé l'importance de ce rendez-vous ainsi que son souhait de voir l'union sacrée autour de son équipe : "Ça y est, on y est. Les six matchs qu'on a fait là, contre des équipes supérieures, on a fait des choses de bien et des choses de mal. Là, on est au pied du mur. C'est le match de la survie. J'entends le calendrier... Non, non, dimanche, point. C'est notre adversaire qui est juste au-dessus de nous. Normalement, lorsque vous perdez six matchs de suite, vous êtes décrochés, cuits. Ce n'est pas le cas. Donc dimanche, c'est une balle de match. À partir de maintenant, le championnat commence. Première balle de match contre Saint-Étienne mais l'avantage de jouer chez nous. Il vaut mieux jouer chez nous qu'à Geoffroy-Guichard. Je vous le dit, on l'a vu au match aller. La pression de Geoffroy-Guichard fait que l'arbitre siffle deux penalties pour nous et va voir le VAR et refuse les deux. Dans le dernier quart d'heure, alors qu'il y avait un à zéro et que l'on poussait pour égaliser, ils obligent les joueurs à se surpasser. Il faut que la Mosson redevienne la Mosson sur une heure et demi, après on verra."

Forcément, au regard de l'importance du rendez-vous, le mot "pression" est beaucoup revenu dans les questions posées à Gasset ainsi que dans ses propos. Un parallèle avec le match face à Angers que Montpellier a totalement raté a été fait. Le technicien espère que ce match servira pour ne pas commettre les mêmes erreurs : "Le fait de se crisper face à Angers, c'était peut-être à cause du staff, nous avions peut-être mis trop de pression. Il ne faut pas confondre les mots dans la vie. Lorsqu'on parle d'agressivité, ce n'est pas agression. Il y a des mots proches les uns des autres, il ne faut pas se tromper. La survie, c'est exactement le mot qu'il faut. La survie d'un club. Si tout le monde fait bien son travail, si tout le monde est solidaire. À nous staff de bien faire l'équipe, mettre les joueurs qui vont savoir jouer ce match, dans le meilleur système pour nous. Les joueurs à assumer ces choix, les supporters à nous soutenir et après on verra une fois que le match sera passé. Si on fait tous ensemble le match qu'il faut, je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème. Je connais bien l'adversaire, on parle de pression, je peux vous dire qu'il y en a aussi chez eux. Je peux vous le garantir. Nous, que l'on fasse le match que l'on doit faire. On est chez nous, on doit se faire respecter et on doit jouer avec la folie. Ce que l'on fait rarement. On l'a fait dans des fins de match parce que l'on courait après le score. Il faut partir comme ça. Il faut tout donner, donner son maximum, jouer le match de sa vie. Ce sont des mots simples, pas une idée. On va se lâcher. Je vais tout faire pour qu'on les joue à 100%."

En conclusion, Jean-Louis Gasset a évoqué les Verts et l'évolution de cette équipe sous Horneland. Pour lui, Montpellier se doit de rivaliser avec cette formation, sinon le MHSC n'a rien à faire dans l'élite du football français : "Ils jouent. J'ai vu le match au Havre, ils ont joué comme s'ils évoluaient à domicile. Ils pressent avec un système bien établi. Les joueurs d'Horneland vont au bout des choses, il a des joueurs de qualité à sa disposition. Il joue son football. C'est une bonne équipe mais si on ne figure pas contre eux, on n'a rien à faire en Ligue 1."