Tribune Nantaise
·14 de marzo de 2025
Kombouaré sur Simon – « C’est un combattant »

Tribune Nantaise
·14 de marzo de 2025
L’une des principales préoccupations du staff concerne Moses Simon, qui souffre toujours de la cheville depuis une grave blessure survenue en sélection. « Depuis le match, toujours sa cheville qui lui fait mal. Il souffre, il ne s’est pas entraîné lundi, mardi, mercredi. Trois jours en salle à faire des soins, puis il a trottiné un peu hier. Ça allait mieux, mais aujourd’hui il y a encore de l’inquiétude… »
Kombouaré rappelle que ce problème date d’une fracture tibia-péroné subie il y a un an. « Depuis, il traîne ça et il a toujours des douleurs. Toujours à gérer, dans le travail, dans les séances, dans les matchs. Il continue de prendre des anti-inflammatoires. C’est problématique, mais on arrive à gérer ça. »
L’opération de décembre dernier, qui visait à retirer une plaque, n’a pas résolu le problème. « On espérait que ça allait régler l’affaire, mais finalement non. Aujourd’hui, le staff médical me dit que c’est plutôt musculaire. Mais moi, ça ne me satisfait pas. Ce problème dure depuis trop longtemps. »
Malgré cette blessure persistante, l’entraîneur souligne la force mentale de l’ailier nigérian. « C’est un adversaire costaud, il est toujours présent. Il est fort mentalement pour pouvoir supporter ça, mais il n’est jamais à 100 %. Il y avait un espoir fin décembre, lorsqu’il s’est fait enlever la broche, que ça règle le problème. Finalement, il a toujours mal. »
Kombouaré reconnaît que cette situation affecte son joueur au quotidien. « Depuis quatre ou cinq mois, il ne peut pas s’entraîner à fond toute la semaine. Ça joue sur son physique et son mental. Mais il ne lâche pas, il est là. Il veut aider l’équipe, il veut aider le club. C’est un combattant. »
Outre Moses Simon, d’autres joueurs ressentent des douleurs et doivent être ménagés. « Un autre a les adducteurs qui sifflent un peu. C’est pareil, c’est de la gestion. Il faut être méticuleux, précautionneux avec eux. Mais en même temps, ils doivent bosser parce que les matchs arrivent et qu’il faut répondre présent physiquement. »
Concernant Pedro Chirivella, longtemps gêné par une pubalgie, Kombouaré se veut rassurant. « Il a plus de soucis aux adducteurs, c’est loin derrière lui. Mais là, il a un problème à l’œil. Depuis deux jours, il ne voit pas grand-chose. Aujourd’hui, il a fait une petite partie de la séance, puis on l’a mis en repos. On espère que demain ça ira mieux. »
Malgré ces soucis physiques, Kombouaré met en avant l’excellent état d’esprit de son groupe. « Il y a une bonne ambiance, beaucoup de tranquillité et de confiance malgré la difficulté. Les joueurs s’entendent bien, travaillent bien. Mais maintenant, il faut que ça se traduise en termes de résultats sur le plan comptable. »