Le Journal du Real
·1 de noviembre de 2024
Le Journal du Real
·1 de noviembre de 2024
Dans les coulisses du monde footballistique a lieu une confrontation silencieuse mais qui affecte une partie du football mondial. L’UEFA et la FIFA gardent les apparences en public mais les faits ne dupent personne.
Comme le souligne Relevo, le 14 octobre dernier, la section européenne de la FIFPRO (Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels) a vertement critiqué le Mondial des clubs de la FIFA qui se déroulera en juin prochain.
Cette état de fait était pour le moins surprenant sachant que concrètement, l’écrasante majorité des participants n’aura à disputer que 3 rencontres tous les 4 ans dans cette compétition.
En revanche, le syndicat qui représente les joueurs n’a pas pipé mot sur la recrudescence des rencontres dans les 3 compétitions de club européen avec l’instauration du nouveau format de la part de l’UEFA ainsi que de l’apparition de la Nations League pour les nations.
Désormais, ce surprenant parti pris trouve une explication rationnelle. L’UEFA a récemment annoncé un accord avec la section européenne de FIFPRO qui vise à donner une impulsion à la représentation des joueurs et une coopération dans la gouvernance du football européen.
En outre, l’UEFA a annoncé que le syndicat occuperait prochainement une place dans son organigramme. En effet, à partir de mai 2025, la FIFPRO formera partie intégrante du Comité exécutif de l’UEFA sous forme consultative.
D’où provient cette velléité confrontation de l’UEFA envers la FIFA ? Les relations entre les deux organisations n’ont jamais été optimales. Toutefois, le fait que Gianni Infantino apporte son soutien implicite au projet de Super Ligue européenne initié par le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin lors de l’annonce de la création du projet a signifié un avant et un après dans les relations entre les deux entités.
L’on remarque qu’Aleksander Čeferin reste plus ferme que jamais sur sa position par rapport à la Super Ligue européenne et qu’il applique la maxime « l’ami de mon ennemi est mon ennemi ». Reste à espérer que le football européen n’en fera pas les frais.
Gjon Haskaj
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