Lens : gazés à Nantes, les Ultras fustigent les forces de l’ordre | OneFootball

Les Ultras du RC Lens ont publié un communiqué afin de se plaindre des forces de l’ordre, à la suite de leur déplacement à Nantes.

Un match qui s’est bien déroulé entre supporters, mais pas pour tous les supporters. Ce dimanche après-midi, le Racing Club de Lens se déplaçait du coté de la Beaujoire dans le cadre de la 23ème journée de Ligue 1. Une rencontre qui a vu le FC Nantes s’imposer sur le score de trois buts à un et ainsi couler les hommes de Will Still. À l’issue du coup de sifflet final, les Red Tigers ont publié un communiqué afin de tacler les forces de l’ordre. "Les forces de l'ordre ayant contacté l'ensemble des compagnies de bus en début de semaine, l'organisation générale du déplacement était connue. Une escorte était prévue à 12h30.  À notre arrivée à 12h, la plupart des supporters étaient déjà arrivés depuis 1h, dans une zone sans toilettes, sans confort. Parqués comme des animaux, nous sommes partis vers 13h45. Cela n'a pas empêché le convoi de se tromper de route. Avec les forces de l'ordre présentes, des convois étaient possibles" peste le communiqué des ultras lensois dans un premier temps.

"Une animation était prévue, nous devions rentrer tôt. À notre arrivée à 14h15, il nous est indiqué qu'il y a le temps de faire rentrer l'ensemble des 1000 fans du Racing en parcage. Force est de constater que ce n'était pas possible. Alors que les sections dites actives étaient rentrées, notamment notre association puisqu'elle organisait une animation, les supporters à tendance familiale se sont impatientées, et ont cherché à rentrer" poursuit la missive des Red Tigers.

"Le temps des décisions liberticides est révolu"

Les supporters des Sang et Or ont ensuite reçus des jets de gaz lacrymogènes. "La réponse du plus faible étant celle du plus fort, la solution a été de gazer et matraquer des familles, des femmes, des enfants. Ayant connaissance de la situation, le capo a passé cette information en tribune, amenant l'ensemble des sections à débâcher, et des supporters intéressés à quitter la tribune. Nous les remercions.  Après un long moment, nous avons été autorisés à quitter le parvis puis le parking. Le temps des décisions liberticides est révolu" conclut le communiqué. Ambiance donc…

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.