Les clés tactiques du Clasico : marquage individuel, densité physique et appels dans la profondeur | OneFootball

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Le Journal du Real

·25 de octubre de 2024

Les clés tactiques du Clasico : marquage individuel, densité physique et appels dans la profondeur

Imagen del artículo:Les clés tactiques du Clasico : marquage individuel, densité physique et appels dans la profondeur

Un triplé brésilien contre un club allemand en Ligue des Champions peut en cacher un autre. Si, mardi dernier, Vinicius a fait chavirer le Santiago Bernabéu, Raphinha n’a pas manqué de lui répondre le lendemain à Montjuic.

Mais au-delà d’un simple duel entre stars du ballon rond, ce Clasico opposera deux grands entraîneurs de cette décennie aux styles très différents, en la personne de Hans-Dieter Flick et Carlo Ancelotti. Face au 4-2-3-1 défensif et 3-2-4-1 offensif, le coach madrilène devra, comme à son habitude, s’adapter tactiquement à son adversaire en trouvant les principales brèches.


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De nombreux atouts à bien utiliser lors du Clasico

En dépit d’une approche footballistique périlleuse depuis le retour de la trêve, les Merengues ont mis en place des schémas de jeu qui, au vu de ce que nous montrent les Catalans en ce début de saison, pourraient bousculer leur rival. De fait, d’un point de vue défensif se trouvent des consignes intéressantes à sauvegarder, à l’image du marquage individuel employé par l’un des centraux sur le numéro neuf adverse, en l’occurrence Militão sur Lewandowski.

Malgré un début de saison canon du Polonais, ce dernier se retrouve régulièrement mis en difficulté dans son jeu de déviation, souvent utilisé dans les phases de relance lorsqu’il est suivi de près par un joueur adverse. Bien sûr, le Madrilène concerné se doit d’être incisif ainsi qu’irréprochable au marquage. Face à la  supériorité technique des Catalans, à l’instar de Pedri ou Yamal, les Merengues peuvent quant à eux imposer leur densité physique lors des phases de récupération ainsi que de conservation.

De plus, à la relance, les hommes d’Ancelotti ne doivent pas hésiter à sauter la première ligne de pression, en jouant notamment sur cette qualité, leur permettant ainsi d’accélérer en profitant du fait que le bloc barcelonais se trouve souvent coupé en deux. Par ailleurs, cette qualité de projection sans ballon des milieux madrilènes vers la surface adverse représente un grand atout, le match face au Bayern Munich ayant illustré cette difficulté des Blaugranas à défendre sur ce type d’appels.

Néanmoins, c’est bel et bien l’approche offensive du Real Madrid qui incarne sa principale force, cette dernière se basant sur les erreurs adverses. Les longues diagonales en profondeur, ajoutées à la qualité d’appel contre-appel des attaquants merengues, appuient sur le principal point faible du Barça, à savoir gérer la profondeur au sein d’une défense jouant constamment le hors-jeu.

Au cours d’attaques placées, ce bloc dense rencontre des difficultés à coulisser et pourrait se retrouver en grande difficulté face au schéma préférentiel madrilène, composé d’un jeu excessivement horizontal permettant aux ailiers de percuter en repiquant vers l’axe avant de distiller une passe, un centre, voire une frappe.

  1. A lire aussi : Le plan du Real Madrid et Ancelotti pour gagner le Clasico
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Kylian Mbappé va disputer son premier Clasico (Photo by Gonzalo Arroyo Moreno/Getty Images)

Ne jamais baisser la garde

Nonobstant ces deux victoires obtenues en moins d’une semaine, la Casa Blanca ne se fait pas remarquer par son jeu impérial, au contraire. Périodiquement déstabilisés durant de longues séquences, les Merengues ne peuvent s’avancer samedi sans avoir changé certains aspects de leur jeu, points faibles comme points forts.

La qualité de frappe lointaine incarnée par des joueurs comme Valverde ou Bellingham ne devrait pas se montrer aussi efficace que d’habitude. L’une des qualités de la défense catalane réside, en effet, dans leur capacité à rapidement monter sur les porteurs de balles axiaux, et ainsi les empêcher d’armer un tir lointain. De surcroît, d’un point défensif, l’organisation au milieu des hommes d’Ancelotti se doit d’être révisée.

La gestion du numéro six barcelonais, véritable plaque tournante de l’équipe durant les phases préférentielles de relance courte, représente un enjeu primordial de ce match. Durant ces périodes désormais habituelles de pression ainsi que de contre-pression, les milieux reculés adverses, à l’image de Nmecha ou encore Parejo ce mardi en Ligue des champions, se sont trouvés trop facilement faute de marquage, éliminant par conséquent trop rapidement la première ligne défensive merengue.

Ajoutez à cela une présence axiale minime lors des attaques placées et le Real Madrid se retrouvera en grande difficulté face à la variété du jeu offensif catalan, venant en partie de cette zone du jeu.

Enfin, le véritable défaut de cette équipe, depuis quelque temps, se manifeste en défense, excepté Thibaut Courtois, qui lui, excelle à son poste. Concernant la couverture des transitions rapides, la Maison Blanche frôle constamment la catastrophe. Opposés à des Barcelonais usant à la perfection de leur rapidité tant dans la course que dans les transmissions, les Madrilènes ne peuvent laisser autant d’espace dans leur dos.

De manière générale, Ancelotti doit trouver des solutions face au jeu rapide presque instinctif des adversaires, marqué par leur force sur les une-deux associé à des passes venant régulièrement casser les lignes adverses. Maintenant, les clés du camion appartiennent à Carlo Ancelotti. A lui de conduire le Real Madrid vers la victoire lors de ce Clasico.

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