Le Petit Lillois
·31 de octubre de 2024
Le Petit Lillois
·31 de octubre de 2024
Le LOSC retrouve l’Olympique Lyonnais ce vendredi, dans le cadre de la 10e journée de Ligue 1. Un match « différent » introduit devant la presse par Bruno Genesio.
Vous allez retrouver l’Olympique Lyonnais. Est-ce toujours un moment particulier pour vous ?
Le temps passe et le club a changé. Maintenant, évidemment que je reste Lyonnais, né et formé à Lyon. J’ai commencé à jouer à l’âge de cinq ans à Lyon et j’ai quasiment tout connu. J’y ai été joueur et entraîneur, on ne peut pas effacer comme cela une partie de ma vie. Il y a de moins en moins de gens que je connais aujourd’hui dans le club. C’est un petit peu différent, même si ça reste un match… Ce n’est pas particulier, mais c’est différent.
Poursuivre votre série avec une victoire contre l’OL serait encore un plus grand bonheur ?
Que ce soit Lyon ou un autre, l’important est d’avancer. On est sur une belle série, mais tout est toujours remis en question lorsque l’on joue tous les trois jours. On veut avancer sur nos objectifs. Une victoire demain valoriserait ce que l’on a fait jusqu’ici. Mais après Lyon, il y aura encore des matchs. C’est un éternel recommencement et une éternelle remise en question match après match. Le hasard du calendrier fait que ce soit Lyon demain, mais ce n’est rien de plus qu’un hasard.
A quoi faut-il s’attendre, selon vous, lors de ce match ?
Je ne sais pas du tout ce qu’ils ont prévu de faire, mais le plus important, c’est ce que l’on fait nous, ce que l’on fait de bien et qu’il faudra encore faire demain, pour gagner.
Avec tous les exploits récemment réalisés (Real Madrid, Atlético…), est-ce la meilleure période de votre carrière ?
Je crois que l’on doit évaluer ou juger une carrière d’entraîneur sur la durée, et non pas sur des coups. Je suis beaucoup plus fier d’avoir quasiment toujours qualifié mes équipes pour une Coupe d’Europe, hormis celle lors de laquelle j’ai fini par quitter Rennes. Je trouve que c’est beaucoup plus valorisant que d’avoir battu le Real Madrid et l’Atlético. Evidemment que c’est une grande fierté, une grande joie, mais attendons la suite. Imaginons que l’on ne se qualifie pas pour la suite en Champions League, on aurait l’air idiot d’avoir fait les fanfarons. Voir même si en fin de saison, cela ne se passe pas comme prévu. Ce qui est certain, c’est que c’est valorisant, une grande fierté. On avait des matchs très difficiles que l’on a bien négocié, y compris le Derby. On est fier de ce que l’on a fait, fier de nos prestations, mais on se remet en question, le staff, les joueurs et moi-même pour éviter de tomber dans un monotonie.
Est-ce un regret de ne pas pouvoir avoir les supporters lyonnais au Stade Pierre Mauroy ce vendredi ?
C’est toujours un regret, quelque soit les matchs. On l’a vu lors de la période du Covid, le football est fait pour se jouer avec les supporters des deux équipes. C’est un regret. Après, si cette décision a été prise, c’est parce qu’il y a des raisons et des arguments qui font que le préfet l’a validée. Cela arrive de plus en plus souvent, mais je trouve que c’est dommage de ne pas avoir les kops de supporters des deux équipes.
Pensez-vous que votre touche personnelle s’est totalement imprégnée au groupe après quatre mois de travail ?
Je maintiens que l’on s’est appuyé sur les choses qui ont bien fonctionné les années précédentes. J’avais évidemment envie d’amener à la fois ce qu’il manquait, je trouve, au LOSC et ce qui est ma conception du football avec un jeu de transition peut-être un peu plus rapide parfois, et pas seulement un jeu complet de possession. Ce n’est pas à moi de juger si c’est bien fait ou non. Je sais que j’ai beaucoup de chance et de réussite dans mes résultats aussi. C’est peut-être grâce à cela que l’on gagne des matchs.
Le fait d’avoir un staff (J. Brechet et A. Da Fonseca) qui connaît très bien Pierre Sage et ses méthodes, est-ce un atout ?
Je ne pense pas, non. Ce que j’aime avant tout, c’est de m’occuper de mon équipe, de ce qu’elle est capable de bien faire, d’améliorer, et non pas trop de l’adversaire. On s’en occupe, mais ce n’est pas l’adversaire qui m’obsède, c’est mon équipe.