LOSC : « On a fait de grandes choses », Jocelyn Gourvennec défend son bilan « pas très bien mis en relief » | OneFootball

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·22 de mayo de 2025

LOSC : « On a fait de grandes choses », Jocelyn Gourvennec défend son bilan « pas très bien mis en relief »

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Resté seulement une saison au LOSC, avec une année de transition entre le titre de Christophe Galtier et le nouveau souffle insufflé par Paulo Fonseca, Jocelyn Gourvennec est revenu sur son passage poussif dans le Nord au cours d’un long entretien accordé au Club des 5. L’ancien entraîneur lillois souligne le sacre lors du Trophée des champions et le parcours européen, malgré les difficultés rencontrées en Ligue 1.

Une saison au LOSC injustement jugée ?

« On avait fait un grand parcours en Ligue des champions, comme celui de cette année. Je pense que ça n’a pas été très bien mis en relief. On est cinquième avant le sprint final, on finit très mal et on est finalement dixième. C’était un peu une saison de transition après le titre sous Christophe Galtier. J’ai assuré cette transition avant Paulo Fonseca. C’était une année difficile, un peu en dents de scie, où on a beaucoup mobilisé les joueurs pour la Champion’s League. Deux ans avant, ils n’avaient pris qu’un point en six matches, il fallait faire mieux.


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On remporte le Trophée des champions à Tel-Aviv, le seul que Paris a lâché en 13 ou 14 ans. Il ne faut pas l’oublier, c’est un grand moment.

Ça a bien répondu, mais il y avait plus de difficulté en termes de motivation sur la Ligue 1. On a fait aussi de très bonnes choses. On remporte le Trophée des champions à Tel-Aviv, le seul que Paris a lâché en 13 ou 14 ans. Il ne faut pas l’oublier, c’est un grand moment. C’est le premier Trophée des champions de Lille et ça le restera. On a fait de grandes choses. Simplement, le classement final et l’irrégularité ont un peu terni la chose. »

La succession de Christophe Galtier

« Ça se fait tard car le départ de Christophe Galtier à Nice traîne jusqu’à début juillet, au point que l’équipe reprenne sans entraîneur. Je rejoins le groupe aux Pays-Bas, c’est le choix d’Olivier Létang. De l’extérieur, je comprends qu’on puisse être surpris parce qu’on annonce (Claudio) Ranieri, (Patrick) Vieira, des grands noms. Pour moi, c’est un très beau rebond. Je suis content d’être reçu en entretien pour pouvoir m’exprimer et expliquer. Le rendez-vous que j’ai avec Olivier Létang se passe très bien. On est raccord sur ce qu’il veut mettre en place pour l’après-Christophe Galtier. Ça colle avec ce que je veux assurer comme suite au jeu de Christophe Galtier.

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Christophe, je l’avais eu comme entraîneur à Bastia pendant deux ans (2002-2004). Je savais comment il travaillait et j’avais beaucoup observé Lille et Monaco cette saison-là. Je connaissais très bien le LOSC. J’avais dit à Olivier Létang que s’il voulait une rupture et un jeu différent, il ne fallait pas me choisir. Par contre, s’il voulait une continuité, je pense vraiment que j’étais le meilleur choix. C’est ce qui s’est passé. On a continué dans l’organisation de jeu où l’équipe avait des repères, en ajoutant quelques petites choses que je voulais : avoir plus de maîtrise sous pression, allonger un peu moins de temps. »

Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport

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