Parisfans.fr
·21 de mayo de 2025
Luis Enrique se confie : PSG/Inter Milan, Kvaratskhelia, collectif et efficacité

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·21 de mayo de 2025
Luis Enrique, entraîneur du Paris Saint-Germain, était face à la presse ce mercredi dans une journée « spéciale médias ». Il a donc répondu aux questions des journalistes. Retrouvez notre retranscription complète ci-dessous :
Quels sont les problèmes que l’Inter peut poser ? Vous pensez d’abord à la finale de Coupe de France ?
Je me concentre sur les deux matchs, la Coupe de France en premier. Le meilleur de tout cela est qu’il n’y a rien de très spécial à préparer. Nous sommes arrivés avec le football que nous jouons, il faut maintenant en révéler sa pleine puissance.
La finale de LDC est le match le plus facile ou difficile à préparer ?
Je ne saurais pas dire. C’est le match le plus spécial. Le plus important, est toujours le suivant durant toute la saison. Mais une finale, c’est toujours différent. Cela arrive rarement dans une carrière, il faut savoir gérer ces moments. C’est l’objectif.
Des choses vous font dire que c’est la bonne année pour gagner ?
Je ne sais pas, je ne suis pas devin. Mais ce qui est très important pour nous, c’est notre ADN, c’est que nous allons tout donner pour jouer notre meilleur football. On va tout donner pour être la première équipe à gagner ce trophée à Paris. Mais il y a aussi un adversaire avec un grand objectif.
Comment Donnarumma a progressé cette saison ? Une motivation spéciale d’affronter l’Inter ?
Ce genre de match dépend de la gestion de chacun. Il a de l’expérience, il sait gérer cela au mieux. Il affrontera un adversaire qui fait partie de sa carrière. Quant au match, c’est une équipe qui est finale pour la 2e fois en 3 ans. C’est une très grande équipe, qui travaille bien.
Pour le progression, je ne veux pas individualiser. C’est une équipe. On ne cherche pas la même chose compte tenu des profils, des gardiens. Mais il a été impressionnant et je pense que l’on verra encore cette version.
Quels enseignements de la demi-finale contre l’Inter ?
C’étaient 2 matchs très beaux à voir en tant que fan de football. J’ai analysé maintenant. Il y a eu plus de buts que ce je pensais. L’Inter Milan a presque toujours été devant, ils savent gérer les choses. Ils ont toujours de grandes qualités, notamment dans la transition, dans les coups de pied arrêtés, défensivement. J’espère que la finale ne ressemblera pas à la demi-finale. Mais nous avons des caractéristiques proches.
Ce sera votre 2e finale, mais celle-ci arrive davantage avec vos idées que celle du Barça ?
Tous les joueurs rêvent jouer une finale, peu peuvent le faire. De même pour les entraîneurs. Je dois dire que mon travail effectué au Barça a été exceptionnel. On m’a dit que c’était facile, mais on a vu que non. Ici, c’est un projet un peu différent. Depuis le premier jour, avec le président et Luis Campos, on construit l’effectif. Il y a des joueurs de très haut niveau, qui jouent tous avec une mentalité d’équipe. C’est rare de nos jours. L’Inter Milan a aussi un peu ce profil. Il a fallu élaborer ici, mais la qualité et l’ambition des joueurs rendent les choses faciles.
Kvaratskhelia est un symbole du football que vous voulez ? Il est précieux défensivement ?
Je dois dire que si on analyse en profondeur où sont les progrès de notre équipe défensivement, il y a la façon dont les attaquants défendent. Nos joueurs offensifs font un travail exceptionnel, tous. C’est top. Etrangement, c’est l’un des concepts que je pense les plus difficiles à obtenir. Il faut changer l’état d’esprit d’un attaquant, qui est là d’abord pour attaquer.
Mais nos joueurs ont cette mentalité vitale afin de défendre en équipe. Comme nous demandons aux défenseurs de participer offensivement, en amenant le meilleur ballon possible. C’est une clef de cette saison, comme l’an dernier mais on l’a mieux fait.
Comment définir votre staff, vous êtes un clan ?
Je pense que la meilleure qualité que j’ai en tant qu’entraîneur, est le choix de mon staff. Ils me font m’améliorer, ils me sortent de ma zone de confort, ils sont très exigeants. Il y a eu des changements. Mais je crois que j’ai cette capacité à être inconformiste. Même quand on gagne, on veut s’améliorer, chercher de nouvelles choses. En ce moment, sans un staff très fort, un entraîneur n’est rien.
Les joies affichent une joie de vivre, comment conserver une cohésion de groupe à l’approche des finales ?
Le secret, c’est au lieu de travailler, tu viens prendre du plaisir. C’est ce qu’on fait en jouant au football. Les joueurs sont privilégiés. L’objectif en début de saison, c’est ce qu’on fait maintenant. C’était un rêve et il reste 2 matchs. On veut prendre du plaisir et être ambitieux pour ces 10 jours.
En quoi avez-vous changé depuis votre dernière Ligue des Champions il y a 10 ans ?
10 ans, c’est déjà une belle durée. J’ai été en sélection, je ne pouvais pas jouer la Ligue des Champions. J’ai gagné en expérience. J’étais très stressé et je pense que je peux l’améliorer. L’entraîneur doit transmettre le message et je veux transmettre du calme, de la sérénité. Sinon, toutes mes erreurs dans ma carrière ont servi pour vivre ce moment, avec plénitude. C’est important d’avoir des convictions.
Le début de saison a été difficile en Ligue des Champions, avec le manque d’efficacité. Quels détails vous donnent de la confiance ?
La saison, depuis le début dans le jeu, j’ai été ravi. Ce que l’on a voulu amélioré a été fait. Il y a eu des doutes pour des joueurs qui sont maintenant des stars de l’équipe. On a fait le dos rond. On a joué des matchs de très haut niveau, mais que l’on a perdus, comme l’Atlético ou Liverpool.
Le déblocage est venu avec une causerie sur l’efficacité, elle ne correspondait pas à notre niveau. Mais on a dit qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que l’on allait la travailler. On l’a débloqué aussi avec la générosité des joueurs, en tant mieux placé. On est arrivé aux meilleures statistiques européennes. On a vu la même version en janvier, mais avec de l’efficacité. Chapeau à mes joueurs pour leur confiance et leur générosité, ainsi qu’aux supporters pour leur soutien.
Hernandez de retour en Equipe de France ? Quel travail est fait pour aider les joueurs physiquement ?
J’en suis ravi. Tant mieux, il a toujours été un joueur de haut niveau, qui aide l’équipe avec sa mentalité, sa capacité de travail. Il est toujours prêt. Qu’il joue dans l’axe ou sur le côté. Il a un comportement exemplaire, il est toujours prêt à jouer.
Quant à la fraîcheur physique, cela vient dans la gestion du temps de jeu au fil des matchs. On voulait être en position pour gagner les trophées, il vaut voir maintenant ce que l’on fait. On pense à tout l’effectif.
Il y a 18 joueurs qui ont marqué cette saison, quel est votre sentiment ?
Nous avons marqué plus de buts que la saison dernière et je pense que personne ne le pensait. Nous avons marqué, il y a aussi les passes décisives. Le passeur est aussi important que le buteur. Et nos chiffres sont exceptionnels. Il faut un vrai sentiment d’équipe, que les joueurs veuillent toujours servir le joueur le mieux placé. Ce n’est pas facile. Beaucoup de joueurs ont marqué et fait des passes. Je suis très fier, très content que l’on ne dépende pas d’un ou quelques joueurs. Il y a toujours des absents. Nous avons l’avantage d’être toujours prêts en équipe.
Comment a aidé le départ de Mbappé à créer une vraie équipe ?
L’année passée aussi nous étions une vraie équipe. J’ai dit l’année dernière que nous étions une équipe, mais aussi que l’on pourrait s’améliorer. C’est ce qui s’est passé, il y a des nouveaux joueurs qui sont arrivés. Mais n’oublions pas les titres et la demi-finale de LDC l’an dernier.
L’Inter Milan joue à 2 attaquants, qu’est-ce que cela change pour vous ?
Evidemment, le profil des équipes est connu. On connaît leurs joueurs. Mais il n’y a qu’eux, ils jouent collectivement. Ils savent combiner, jouer de façon très directe. Ils nous ressemblent dans le plaisir à avoir le ballon. Les centraux sont capables aussi de montrer. Cela nous ressemble. Aussi, peu importe qui est absent, il y a toujours la même idée et les mêmes problèmes qui sont passés.
C’est une équipe faite par un grand entraîneur, qui a joué la finale il y a 2 ans. Ils ont éliminé le Bayern et le Barça, c’est une équipe difficile à affronter. Comme nous. Ils ont de grandes qualités. C’est une des meilleures finales de Ligue des Champions des dernières années. Nous serons à la hauteur.