Maxime Estève: « Avec Kompany, on avait de longues journées, ça me changeait de Montpellier » | OneFootball

Maxime Estève est l’un des joueurs majeurs de Championship où il réalise une saison grandiose avec Burnley. Il était à l’honneur récemment dans les colonnes du Figaro et ses propos sur les différences entre la France et l’Angleterre étaient forcément intéressantes:

« Ce que j’ai remarqué d’abord, c’est le souci du détail. En Angleterre, il y a des entraîneurs de coups de pied arrêtés, il y en a même qui s’occupent des touches. Tu travailles tous les aspects de ce qui peut se passer sur le terrain. C’est beaucoup plus pointu. Après, il y a des budgets beaucoup plus importants qu’en France. Les infrastructures sont top.

Il y a aussi les séances de musculation, c’est beaucoup plus soutenu. Dès que je suis arrivé, on m’a dit qu’il fallait que je prenne 5-6 kilos. Il faut répondre à la charge de travail et dans les duels sur le terrain. C’est un autre environnement. Et puis l’intensité… En moyenne, je faisais 10 ou 10,5 km par match en Ligue 1. Il y a des matches en Angleterre où j’ai fini à 11,7 ou 12 km en tant que défenseur central. Ce n’est pas la même chose. »

(Photo by Christophe Saidi/FEP/Icon Sport)

Le défenseur central français avait d’ailleurs un mot sur les habitudes de Grammont qui peuvent paraitre légères:

« Je suis marié, donc ma femme m’a suivi. Ça a été dur pour elle car elle est restée pendant un mois à l’hôtel. En plus, avec le coach Vincent Kompany, on avait de longues journées. Ça me changeait de Montpellier car là-bas, il n’y avait pas le petit-déjeuner et le déjeuner. Les joueurs, on arrivait souvent à 10h et on repartait à 12h30, 13h maximum. Là à Burnley, tu faisais du 8h30 – 16h30 parfois. Mais je suis arrivé en même temps que Lorenz Assignon, qui est devenu un très bon ami à moi. On allait tous les matins à l’entraînement ensemble, on revenait ensemble. J’ai eu de la chance pour l’intégration.«