Medina Cantalejo, président du Comité technique arbitral : « Nous n’avons aucune obligation de montrer les audios à quelque équipe que ce soit » | OneFootball

Medina Cantalejo, président du Comité technique arbitral : « Nous n’avons aucune obligation de montrer les audios à quelque équipe que ce soit » | OneFootball

Icon: Le Journal du Real

Le Journal du Real

·6 de febrero de 2025

Medina Cantalejo, président du Comité technique arbitral : « Nous n’avons aucune obligation de montrer les audios à quelque équipe que ce soit »

Imagen del artículo:Medina Cantalejo, président du Comité technique arbitral : « Nous n’avons aucune obligation de montrer les audios à quelque équipe que ce soit »

Dans son interview pour Josep Pedrerol, Medina Cantalejo a abordé tous les sujets sensibles liés à l’arbitrage espagnol.

Medina Cantalejo sur les différences par rapport à l’arbitrage avant la VAR : « Aujourd’hui, il y a aussi un contrôle beaucoup plus exhaustif. Avec les réseaux sociaux, il est plus difficile de sortir indemne d’une controverse. Si j’avais eu la VAR… je suis sûr que certaines bévues auraient été résolues ».


OneFootball Videos


Medina Cantalejo au sujet des arbitres commentateurs : « Je ne vois pas d’inconvénient à ce qu’ils critiquent. Il y a plusieurs façons de le faire. On me l’a proposé quand j’ai pris ma retraite, mais j’ai eu la chance de rejoindre la RFEF. J’ai des collègues qui le font et qui donnent leur version, cela dépend aussi de la ligne éditoriale. C’est une façon de montrer ce que pense un arbitre retraité de certaines actions ».

L’arbitrage espagnol vit-il sa situation la plus compliquée ? : « Sortir d’une réunion et découvrir l’affaire Negreira. Cela a été terrible en raison de ce que nous avons vécu et de ce que nous vivons encore. Tant que l’affaire ne sera pas résolue par un tribunal, nous ne saurons pas où elle s’arrêtera. Quoi qu’il arrive, la tache sera indélébile.

Notre relation était totalement nulle (avec Negreira). Cela nous a fait beaucoup de mal, nous sommes des générations d’arbitres qui n’ont rien à voir avec cela. Nous avons toujours pensé que nous n’avions jamais eu de cas de corruption. Je ne défends pas Negreira.

Lorsque je suis devenu président et que nous avont été interrogés par le tribunal, j’ai dit que c’était un homme qui était avec le président, qu’il attendait l’arrivée de Villar et qu’il n’avait aucune fonction, qu’il donnait seulement quelques conférences.

Par la suite, il est venu une fois par an et nous a donné le classement en groupes dans lesquels chaque arbitre est allé. Ce n’était pas quelqu’un de très bavard avec nous, il inspirait beaucoup de respect ».

Medina Cantalejo au sujet des dommages de l’affaire Negreira envers les arbitres : « Chacun est libre de penser ce qu’il veut. Negreira a été là pendant 20 ans. Nous avons tous vécu cette période, il est matériellement impossible que nous ne nous y trouvions pas. Ils auraient dû engager des gens de l’extérieur ».

Medina Cantalejo au au sujet de la nécessité de nettoyer l’arbitrage espagnol à cause de l’affaire Negreira : « Personne n’a à me nettoyer. Je n’ai aucune raison de le faire. Je suis très fier de ce que j’ai fais à l’époque. Nettoyer est un terme respectable. Nous étions arbitres à l’époque. Comme dans le reste de l’Europe, ce sont des gens qui ont été des arbitres prestigieux. Le management n’a rien à voir avec la qualité de l’arbitre ».

L’avis de Medina Cantalejo sur la lettre du Real Madrid : « Nous ne faisons pas de dialectique avec les équipes. Si vous saviez le nombre de lettres qui demandent à nous voir. Tant qu’il y a du respect, nous ouvrons nos portes. La semaine dernière, le Sporting Gíjon et le Real Oviedo sont venus.

Nous les écoutons, c’est normal que nous les écoutions. Si tout se passe bien, nous nous asseyons et nous regardons les images. Je n’ai jamais eu de problème avec une équipe. Maintenant, la Fédération espagnole (RFEF) a fait une déclaration. Il faut laisser la RFEF parler ».

Le Real Madrid parle de l’arbitrage espagnol comme structure corrompue. Qu’en pense Medina Cantalejo ? : « Je ne suis pas d’accord. Je n’en ai pas fais l’expérience. Ce n’est pas parce que quelqu’un qui doit sortir de la résolution judiciaire a commis un délit que le reste des générations avant et après nous est à blâmer pour cela. Je n’ai pas à avoir honte. Ni moi ni mes collègues ne sommes corrompus.

Nous pouvons être très maladroits, très mauvais, mais je vous assure que nous ne sommes pas corrompus. Si après tout cela (l’affaire Negreira) quelqu’un est corrompu, il le paiera. Nous comprenons que les gens soient méfiants.

Lors d’une interview, je me sens protégé. Je suis extrêmement serein pour nos arbitres. Si un ancien arbitre a fait quelque chose, qu’il le paie et que tout le monde le sache. Nous serons les premiers à applaudir cette décision judiciaire ».

  1. À lire aussi : Javier Tebas poursuit sa croisade contre le Real Madrid
Imagen del artículo:Medina Cantalejo, président du Comité technique arbitral : « Nous n’avons aucune obligation de montrer les audios à quelque équipe que ce soit »

Medina Cantalejo lors du Clásico de la saison 2008-09 (Photo by Jasper Juinen/Getty Images)

Medina Cantalejo ouvert au dialogue avec le Real Madrid

Medina Cantalejo au sujet de la possibilité de faire appel à des arbitres anglais : « J’ai formé des arbitres anglais. Ils ont les mêmes problèmes que nous en Espagne. Nous disposons d’un vaste réservoir d’arbitres. Chaque semaine, nous recevons des demandes pour que nos arbitres sifflent dans des championnats étrangers. En fait, nos arbitres vont arbitrer la Coupe de Grèce ».

Medina Cantalejo sur les vidéos de Realmadrid TV : « Je ne les comprends pas. Au début, j’en ai vu quelques-unes, c’était la nouveauté. Mais je ne les regarde plus. Je n’ai pas besoin de les regarder. Vous allez sur n’importe quel réseau social et tout apparaît. Pour ma santé, je n’ai pas de réseaux sociaux. Je suis informé de tout. Il y a des week-ends où je regarde 9 ou 10 matchs.

Les vidéos sur RMTV ne me dérangent pas. Je pense qu’elles n’apportent pas grand-chose. Pas seulement celles de RMTV, mais celles de n’importe quelle équipe. Elles n’apportent rien. Je ne parle pas et je n’ai de problème avec aucune équipe. Le problème, c’est qu’un arbitre doit se rendre sur n’importe quel terrain de football en toute sérénité.

Et quand il y a des commentaires… ils ont des problèmes dans les aéroports. Tout ce climat n’est ni bon ni positif pour l’arbitrage. Chacun doit travailler dans son coin. Nous devons nous préparer et être capables de surmonter cette pression. L’arbitre continuera à arbitrer quoi qu’on en dise ».

Medina Cantalejo par rapport à la demande du Real Madrid de pouvoir écouter les audios de la rencontre face à l’Espanyol : « Toute équipe qui demande du respect peut aller dans notre vestiaire et nous la rencontrerons. En ce moment, c’est une situation compliquée. Nous vivons une période compliquée, nous allons attendre que tout se calme un peu. Nous n’avons aucune obligation de montrer les audios. Les audios sont destinés à une session de formation ou à une injonction du tribunal.

Les eaux sont tellement agitées que le mieux pour tout le monde est de se calmer et, si à un moment donné, nous sommes prêts à nous asseoir et à discuter, je vous assure que nous le ferons. Des équipes viennent tous les mois. Lorsqu’elles viennent, certaines équipes ont demandé les audios et on leur a dit qu’ils ne pouvaient pas être envoyés aux équipes.

Ils ne sont nécessaires que s’ils sont destinés à la formation des arbitres. Beaucoup d’équipes sont venues. Quand on étudie la situation, il y a beaucoup de choses à étudier. Le Real Madrid a envoyé un communiqué et nous devons l’analyser. Nous n’avons aucune obligation de montrer les audios à quelque équipe que ce soit. J’ai été très clair.

Toute équipe qui vient avec respect, les portes lui sont ouvertes. Maintenant, quand nous verrons le contenu de la déclaration, nous verrons. La RFEF a publié une déclaration. Je ne vais pas qualifier la déclaration du Real Madrid. Ce n’est pas mon rôle, je ne veux pas entrer dans ce jeu. Quand ils ont une plainte, ils nous en parlent, on s’assoit dans le bureau et si on s’entend, on s’assoit pour voir ce qu’il faut faire ».

Ver detalles de la publicación