Evect
·5 de febrero de 2025
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·5 de febrero de 2025
Yvan Neyou s'apprête à affronter le grand Real Madrid ce soir (21 heures) en Coupe du Roi. Pour Eurosport, il est revenu sur sa carrière et a forcément évoqué son passage à l'ASSE dont il garde un très bon souvenir du stade, le Chaudron.
Le milieu de terrain évoque tout d'abord son arrivée à l'ASSE et sa relation avec le coach qui l'a fait venir, Claude Puel : "Avant la coupure des championnats, mon agent m'appelle pour me dire que Saint-Étienne est intéressé. J'ai dit : "sérieux, l'ASSE ?". Le temps passe et un jour, il me rappelle : "Yvan, l'entraîneur de Saint-Étienne va t'appeler". Quelques minutes après, je reçois un appel : "Bonjour, c'est le coach Claude Puel". Je l'ai tout de suite reconnu avec son accent et sa voix grave. Moi, à ce moment-là, j'étais dans ma cité (ndlr : des Mardelles, dans l'Essonne). Vu que le football s'était arrêté, moi j'étais au quartier. Mes potes étaient à côté de moi, il y avait des bruits de bécane en fond (rires). Au final, le coach me dit qu'il a envie de me faire venir et qu'il va tout faire pour que ça se fasse. Franchement avec lui, j'ai eu une bonne relation. On s'entendait trop bien. Il m'a fait progresser et m'a donné beaucoup de conseils sur mon jeu. Sur des aspects que je ne connaissais pas encore bien. Il était là vraiment pour mon bien."
Neyou a beaucoup progressé sur son jeu long selon lui sous les ordres de Claude Puel : "Sur mon jeu long. S'il me regarde aujourd'hui, je pense qu'il doit être content car j'ai énormément progressé dans cet aspect du jeu. Durant son passage à Saint-Étienne, il ne m'a jamais remis au carré car je n'ai jamais dérivé. C'est arrivé avec certains jeunes, mais jamais avec moi."
Forcément, de son passage à l'ASSE, Neyou retient son premier match et cette finale de Coupe de France face au PSG (défaite 1-0) dans laquelle il avait fait une entrée fracassante au milieu de terrain dans une équipe pourtant en infériorité numérique : "C'était beau. Je ne m'attendais pas forcément à rentrer (ndlr : à la 46e). Franchement, je me suis bien senti sur le terrain, sans complexe. Dans ma zone, il y avait Marco Verratti. Il m'avait surpris par sa capacité à toujours avoir une distance de sécurité suffisante pour ne pas se faire attaquer. J'avais l'impression qu'on ne pouvait jamais l'atteindre. C'était super énervant."
Enfin, Yvan Neyou ne tarit pas d'éloges sur le stade Geoffroy-Guichard, le Chaudron qui n'a pas volé son surnom : "Geoffroy-Guichard, c'est exceptionnel (il insiste et répète plusieurs fois). Mais quel stade ! Quelle ambiance ! C'est le haut du panier. Rien que d'en parler, ça me fait quelque chose et repenser à ce match contre Lyon (3 octobre 2021, 1-1). On égalise à la 90e minute grâce à un penalty de Wahbi Khazri. À ce moment-là, le stade tremblait. C'est comme s'il y avait eu un séisme. C'était incroyable. Pour moi, c'est ça le football."