OL : heureusement, Tolisso et Cherki étaient là cette saison | OneFootball

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·26 de mayo de 2025

OL : heureusement, Tolisso et Cherki étaient là cette saison

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Dans un exercice fait de hauts et de bas, l'OL a réussi à accrocher une sixième place en Ligue 1. Une saison durant laquelle les satisfactions individuelles ont malgré tout été peu nombreuses, hormis Corentin Tolisso et Rayan Cherki.

Depuis une semaine, ils ont tous pris des chemins différents, ne sachant d'ailleurs pas s'ils se retrouveront un jour sous le maillot de l'OL. Pour Alexandre Lacazette, la messe est dite déjà, mais avec la situation qui entoure le club lyonnais, bien malin serait celui qui peut assurer qu'il sera encore un joueur du club au moment de la fin du mercato à la fin de l'été. Tout le monde est à vendre après un exercice 2024-2025 qui n'aura pas eu le résultat escompté malgré les espoirs en cours de saison. Avec une sixième place en Ligue 1 et un quart de finale de Ligue Europa, l'OL n'a pas réussi à accrocher la Ligue des champions, objectif fixé par John Textor en début de saison et rappelé au moment de la nomination de Paulo Fonseca début février.

Il y aura bien la Ligue Europa à compter de septembre prochain, mais la question est de savoir avec quelle équipe. Comme tout le monde est à vendre, difficile d'avoir un réel aperçu, d'autant que certains ont réussi à se mettre en exergue ces dix derniers mois. Dans cette saison de montagnes russes, les supporters ont malgré tout pu compter sur certaines performances individuelles à la hauteur des espérances.


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Corentin Tolisso

Le grand monsieur de cet exercice qui s'est terminé le 17 mai dernier. Qui aurait mis une pièce sur le fait que le milieu serait le meilleur joueur de l'OL en 2024-2025 ? Pas grand monde. Il y avait eu des prémices d'un retour à un bon niveau lors de la saison précédente, mais espérer revoir le Tolisso de la grande époque, difficile de l'imaginer. Pourtant, c'est bien lui qui a survolé les débats cette année dans la régularité avec 46 matchs disputés, mais surtout dans la qualité des performances. Avec 10 buts et 9 passes toutes compétitions confondues, il est redevenu décisif, mais c'est bien par son apport dans l'entrejeu que Tolisso a facilité les choses.

Tantôt dans un double pivot, tantôt relayeur et même meneur de jeu, le champion du monde 2018 a retrouvé ses jambes de 20 ans pour apporter de la diversité et de la profondeur à un jeu lyonnais qui en a tant manqué. Il y a d'ailleurs eu un OL avec Tolisso et sans le numéro 8 et cela a sauté aux yeux plus d'une fois. Indéboulonnable après avoir pourtant commencé la saison sur le banc, Corentin Tolisso a apporté de l'expérience à son jeu, faisant dire qu'il était sûrement la meilleure version du joueur qu'il est. Seule ombre au tableau, son exclusion sévère au retour contre Manchester United, qui a changé bien des choses dans la physionomie. Même si l'OL a réussi à mener 4-2 sans lui. Mais sa présence n'aurait pas été de trop dans ces sept minutes de folie à Old Trafford pour faire preuve de vice.

Rayan Cherki

Dans la régularité des prestations, il n'a pas été au niveau de son aîné et même lui l'a concédé. La seconde partie de saison de Cherki a été moins aboutie dans la performance pure. Cependant, c'est bien au moment du passage à la nouvelle année que le joueur offensif a explosé statistiquement avec 7 de ses 12 buts et 12 de ses 20 passes sur toute sa saison. C'est peut-être d'ailleurs bien là où il a le plus évolué. Quand il lui était reproché de passer les matchs sans influence ces dernières années, Rayan Cherki a réussi à faire des statistiques même en étant moins bien. Cela a permis d'être l'arbre qui cache la forêt parfois, mais l'ancien de l'AS Saint-Priest a clairement passé un cap cette saison.

Sa sélection en équipe de France pour le rassemblement de juin n'en est qu'une preuve de plus. Alors oui, il peut encore être frustrant dans certaines situations qu'il complique plus qu'autre chose. Mais qu'aurait été l'OL sans son numéro 18 ? Il a apporté sa folie, son talent et une régularité dans les actions décisives qu'il n'avait pas eue depuis ses débuts en pros. Avec un peu plus d'efficacité de ses attaquants, le meilleur passeur de la Ligue 1 et de la Ligue Europa aurait pu avoir des totaux encore plus élevés. Mais pour une dernière danse avec son club formateur, Rayan Cherki peut partir avec la tête haute. Il finit en beauté individuellement, même si collectivement, les objectifs n'ont pas été atteints.

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