Omar Daf (Amiens SC) : « Il faut amener un certain calme autour de l’équipe » | OneFootball

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·1 de febrero de 2025

Omar Daf (Amiens SC) : « Il faut amener un certain calme autour de l’équipe »

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Avec du courage, un brin de réussite et un scénario de match favorable, l’Amiens SC a réussi à vaincre Annecy (1-0), ce vendredi à l’occasion de la 21e journée de Ligue 2. Un succès rassurant à défaut d’être parfait aux yeux d’Omar Daf. Entretien.

Omar, on a une nouvelle fois souffert jusqu’au bout pour voir l’Amiens SC obtenir cette victoire…

Je pense qu’on va souffrir jusqu’à la fin, mais c’était important de réagir. On l’a fait en équipe, notamment sur la première mi-temps, ce qui nous a permis de prendre l’avantage. L’objectif avant le match était de se rapprocher de cette équipe d’Annecy qui fait une belle saison. Aujourd’hui, on se rend compte qu’on est à 4 points de celle-ci, alors qu’elle est quasiment top 5 depuis le début de la saison. C’est une équipe très athlétique, qui met beaucoup d’intensité, d’engagement. Je pense qu’à ce niveau-là, on a répondu présent. Après, tout n’était pas parfait, mais en tout cas, à domicile, on voulait afficher un autre visage par rapport à notre dernière sortie. Je pense qu’il y a eu une bonne réaction. On ne va pas faire la fine bouche.


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On a vu des attitudes très différentes par rapport au match de Martigues et ça fait tout de suite la différence…

Complètement. On l’a vu à Martigues, on a joué en seigneur, on a pris une volée. Ce soir, on a joué d’une autre manière, ce qui nous correspond un peu plus. Ce sont ces valeurs-là qu’on doit afficher. Je pense que cette équipe est très forte sur le premier quart d’heure. Sur pas mal de rencontres, elle prend l’avantage. À partir de ce moment-là, ça devient très compliqué. On était présent à ce niveau-là. On a rivalisé, ce qui nous a permis de tenir le choc. Je trouve que c’est logiquement qu’on ouvre le score sur cette première période. La deuxième période est plus compliquée. Quand une équipe joue à 10, on ne sait pas si on doit attaquer ou si on doit les attendre. Ils sont désorganisés, ils prennent beaucoup de risques. Mais malgré tout, on est resté solide et ça, j’ai bien aimé.

On vous a senti dans un certain entre-deux, comme si vous n’alliez pas au bout de vos intentions avec la crainte d’être rattrapé par certains vieux démons…

Le message, c’était d’aller mettre le deuxième but pour se mettre définitivement à l’abri. On a eu cette approche sur le début de deuxième mi-temps, mais plus le match avançait, plus il y avait de la tension. Cette équipe a joué son va-tout aussi. Ce n’était pas à nous de nous découvrir à ce moment-là ou de prendre des risques. Ce qu’on voulait, c’était vraiment de prendre les trois points et d’effacer la défaite du week-end dernier. C’est chose faite. Maintenant, on va bien récupérer, analyser ce qui s’est bien passé, les choses à améliorer pour préparer le déplacement à Lorient.

Après la défaite à Martigues, qui s’inscrivait dans une dynamique négative, n’avez-vous pas le sentiment d’avoir été un début d’incendie avec ce précieux succès ?

Oui, la série, elle n’est pas bonne, on le sait. Mais comme je le répète, c’est le football. Il y a des faits de jeu, il y a des scénarios de match qui font qu’à un moment donné, ça ne tourne pas du bon côté. Mais je sais que les garçons travaillent énormément et qu’à un moment donné, à force de persévérer, les choses vont finir par tourner dans le bon sens. Après, pour ce qui est des montagnes russes, ce n’est pas ma mentalité. Je sais qu’il y a des gens qui peuvent paniquer très vite quand il y a deux ou trois mauvais résultats.

Les garçons travaillent. Nous, on essaie d’optimiser, de tirer le maximum.

Et ça ne nous amène rien de bon. Je pense qu’il faut donner de la sérénité aux garçons. Il faut amener un certain calme autour de l’équipe. C’est ce que j’essaie de faire, tout en restant très exigeant, très vigilant sur tout ce qui se passe. Je pense qu’on a plus besoin de sérénité et de confiance dans ces moments-là. Je pense que quand on donne son maximum, à partir de ce moment-là, il n’y a pas de pression supplémentaire à avoir. Les garçons travaillent. Nous, on essaie d’optimiser, de tirer le maximum.

Avoir 29 points après 21 journées avec cet effectif-là, avec tous les soubresauts de cette saison. Peut-on parler de miracle ?

C’est un challenge. Je le savais dès le début de la préparation. On a vu les difficultés qu’on allait avoir. C’est pour ça que je suis très dur avec mes joueurs, je suis très exigeant avec eux. Mais ce soir, je les ai félicités parce qu’ils font beaucoup d’efforts. On tire le maximum de cet effectif. En tout cas, ce n’est pas fini. On va continuer d’être exigeants avec eux. Mais ce qu’ils sont en train de faire, c’est très très bien. Il faut les encourager, il faut les féliciter.

Vous aviez parlé d’orgueil avant ce match. Vous êtes donc pleinement rassuré, si c’était nécessaire, sur l’état d’esprit de votre groupe ?

C’est ce que j’avais demandé cette semaine, une réaction d’équipe. Pas pour les autres, mais surtout envers nous-mêmes. Dans le vestiaire, on se devait de réagir par rapport à notre dernière sortie et à ces choses faites. Les garçons ont fait le match que j’attendais. Tout n’est pas parfait. On aurait pu avoir plus de maîtrise. Le deuxième but nous aurait permis de passer une fin de rencontre plus tranquille. Mais cette équipe ne nous a pas facilité la tâche.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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