Quand Ngal’ayel Mukau (LOSC) disputait des matchs pieds nus en Belgique | OneFootball

Quand Ngal’ayel Mukau (LOSC) disputait des matchs pieds nus en Belgique | OneFootball

Icon: Le Petit Lillois

Le Petit Lillois

·23 de marzo de 2025

Quand Ngal’ayel Mukau (LOSC) disputait des matchs pieds nus en Belgique

Imagen del artículo:Quand Ngal’ayel Mukau (LOSC) disputait des matchs pieds nus en Belgique

Arrivé l’été dernier en provenance de Malines, Ngal’ayel Mukau a profité d’une interview accordée à l’équipe de communication du LOSC pour revenir sur son passé et certaines anecdotes croustillantes.

Cadet d’une fratrie de quatre enfants, Ngal’ayel Mukau (20 ans) a grandi en Belgique, dans le quartier situé au sud d’Anvers. Influencé par son grand-frère (30 ans), qui aurait pu faire une petite carrière sans une blessure précoce, le milieu de terrain a petit à petit été porté vers le ballon rond : « Il y avait un petit terrain juste en face de chez nous. Donc après l’école, je déposais mon cartable en vitesse et j’allais jouer au foot avec mon frère et nos copains », explique l’international congolais qui s’est alors replongé dans de vieilles anecdotes. Chacune d’entre elles souligne ses qualités d’adaptation.


OneFootball Videos


Assumer un statut, même pieds nus

Rapidement capable de s’adapter à l’exigence réclamée par le LOSC, club engagé en Ligue des Champions et ambitieux sur tous les tableaux, pour sa deuxième saison chez les professionnels, Ngal’ayel Mukau « a toujours été quelqu’un qui s’adapte vite », reconnaît-il. Ce trait de caractère, il l’a forgé au cours de son enfance : « J’allais jouer dans des parcs avec mon grand frère, contre des gens que je ne connaissais pas, qui étaient plus âgés, plus grands et plus forts que moi. Je devais donc me débrouiller, trouver des manières de m’en sortir en étant plus petit et moins musclé que les autres. Et ça, ça m’a beaucoup aidé », poursuit le milieu de terrain, qui peut aujourd’hui lutter avec ses propres armes.

« Dans mon quartier, j’étais vu comme le gamin qui allait percer »

Outre son frère, et les nombreuses rencontres disputées en face de chez lui, Ngal’ayel Mukau pouvait également compter sur des éducateurs aux idées folles pour progresser : « J’ai commencé le foot dans le club de Beerschot, puis à Malines, avant de rejoindre l’académie Soccer School de Zulte Waregem qui proposait un projet pédagogique plus adapté à ce que mes parents voulaient, rappelle-t-il. Côté foot, les éducateurs proposaient une méthode un peu particulière qui consistait à jouer pieds nus. On s’entrainait deux fois par jour et on disputait même nos matchs pieds nus contre des adversaires en crampons. Le but était justement d’éviter les duels, de faire circuler le ballon rapidement pour éviter les contacts et donc risquer de se faire écraser les pieds. Puis quand j’avais 15 ans, l’académie a fermé, alors je suis retourné à Malines », raconte-t-il. Les séances étaient originales en Belgique, mais celles-ci ont sans aucun doute contribué à l’évolution croissante du Lillois, dont le profil est déjà très apprécié sur le continent.

Enfin, c’est mentalement qu’il a également dû s’adapter pour répondre aux attentes : « Dans mon quartier, j’étais vu comme le gamin qui allait percer. Ça donne de la force évidemment, mais il faut réussir à assumer derrière, reconnaît avec du recul Ngal’ayel Mukau. Je ne me suis jamais mis de mauvaise pression, je crois. J’avais plutôt l’envie de « tout casser » sur le terrain, surtout quand mon frère venait me voir », conclut ainsi le natif d’Anvers aux deux sélections. Après une saison chez les professionnels, il s’est parfaitement mué dans le collectif lillois cette saison. Cette dernière, qui l’a poussé a évolué en réserve à son entame, lui offre désormais des titularisations régulières (30 apparitions, 1821 minutes).

Ver detalles de la publicación