Rivalité RC Lens – LOSC : « Identités fortes et trajectoires similaires » pour les acteurs du jeu | OneFootball

Rivalité RC Lens – LOSC : « Identités fortes et trajectoires similaires » pour les acteurs du jeu | OneFootball

Icon: Le Petit Lillois

Le Petit Lillois

·25 de octubre de 2024

Rivalité RC Lens – LOSC : « Identités fortes et trajectoires similaires » pour les acteurs du jeu

Imagen del artículo:Rivalité RC Lens – LOSC : « Identités fortes et trajectoires similaires » pour les acteurs du jeu

Le LOSC et le RC Lens s’opposent ce samedi dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1. Il s’agit là du premier Derby du Nord de la saison, un duel dans lequel deux clubs aux identités fortes se confrontent. Pas tant que ça pour Bruno Genesio et Benjamin André…

Le Derby du Nord, qui voit s’opposer le LOSC et le RC Lens depuis des temps immémoriaux, est officiellement lancé. Les deux techniciens sont passés devant les médias pour introduire ce rendez-vous régional, rendez-vous programmé ce samedi à 21 heures, et ont positionné leurs premiers pions. Will Still débutait les hostilités ce jeudi, alors que les Dogues venaient à peine de retrouver le Nord qu’ils avaient dû quitter pour conquérir Madrid : « Au-delà du simple match, il y a une véritable symbolique régionale. On parle un peu plus d’identité de club, et deux s’opposent complétement ici. On veut fièrement représenter la nôtre. On est un club ouvrier, un club qui charbonne, qui travaille, et on veut faire preuve de tout ça samedi », déclarait le nouvel entraîneur du club artésien, successeur de Franck Haise.


OneFootball Videos


La partie de ping-pong a alors débuté et Bruno Genesio a été interrogé sur l’identité lilloise en conférence de presse. Débarqué au LOSC cet été, le technicien s’est lancé : « Je ne sais pas ce qu’il entend par ça. Je ne connais pas assez le RC Lens, de l’intérieur, pour savoir ce que cela veut dire. Ce que je peux dire sur le LOSC – parce que c’est mon club, celui dans lequel je travaille quelques mois – c’est ce que c’est un club avec une forte identité », débute-t-il.

« Ce sont deux clubs qui ont des trajectoires un petit peu similaires »

« On sent que tous les salariés vibrent et travaillent au quotidien pour et avec leur équipe. Il y a une ferveur populaire qui augmente, qui progresse, que ce soit au stade ou dans la vie de tous les jours. J’ai envie de dire que ce sont deux clubs avec des trajectoires un petit peu similaires, qui progressent chaque année avec des moyens qui sont largement inférieurs à d’autres grandes équipes du championnat, mais qui arrivent à intégrer les plus grandes compétitions grâce à de bons recrutements, à du bon travail des staffs, aux joueurs, grâce à une identité forte. Oui, je dirais plutôt l’inverse. Ce sont deux clubs qui ont des trajectoires un petit peu similaires », conclut Bruno Genesio.

Quelques semaines plus tôt, à l’aube d’une victoire lilloise historique sur le Real Madrid (1-0), le journaliste Fred Hermel avait pourtant employé des mots forts pour décrire le LOSC et ses assidus suiveurs : « Lille est une très belle ville, mais son club de football n’a ni la chaleur, ni l’élégance, ni la générosité de Lens. […] Lille manque de classe et son arrogance bourgeoise vis-à-vis des humbles qui représentent l’immense majorité des supporters de Lens me dégoûte », rédigeait-il dans les colonnes du média AS en Espagne.

« C’est magnifique d’avoir un Derby si proche avec autant de ferveur »

Capitaine du LOSC, dont il défend les couleurs depuis cinq ans, Benjamin André (34 ans) ne partage pas, loin de là même, ces propos : « L’identité du LOSC ? Je pense que c’est tout l’inverse de ce que Monsieur a pu dire. Ce n’est pas parce que ce sont deux équipes opposées et qu’il y a une suprématie régionale en jeu qu’il faut dénigrer ce que fait l’équipe qu’on aime moins », débute le milieu de terrain.

« Je trouve que ces deux équipes représentent beaucoup de choses, notamment au niveau des supporters et de la région, qui a beaucoup de valeurs humaines et de caractère. Je le retrouve chez les Lensois et chez les Lillois et, pour être honnête, je ne fais pas forcément de différences. Je trouve que c’est magnifique d’avoir un Derby si proche avec autant de ferveur. Les gens s’identifient énormément à leur région, que ce soit à Lille ou à Lens. L’identité nordiste est importante. Je l’ai ressenti dès que je suis arrivé. J’ai eu la chance dans ma carrière de jouer dans des régions (la Bretagne avec le Stade Rennais et la Corse avec l’AC Ajaccio) à forte identité. Quoi de mieux que jouer un Derby qui est passionnel, parce que sans passion, tout est un peu plat », confie ainsi Benjamin André, véritablement chez lui dans le Nord.

Ver detalles de la publicación