Le Petit Lillois
·23 de mayo de 2025
« Une ou plusieurs rétrogradations administratives » : Le patron de la DNCG prévient la Ligue 1

Le Petit Lillois
·23 de mayo de 2025
À l’approche des auditions des clubs de Ligue 1 devant la Direction nationale du contrôle de gestion, son patron Jean-Marc Mickeler a dressé le bilan de la situation de l’élite du football français. Celle-ci ne peut pas aller plus bas.
Les dirigeants du football français s’apprêtent à vivre un mois aux grands enjeux, alors que les auditions devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) débutent ce mardi 27 mai 2025 au siège de la Ligue de Football Professionnel, à Paris. À l’aube de ces entrevues attendues, Jean-Marc Mickeler a dressé le bilan de la situation financière du football français dans un entretien pour Ouest-France.
Constats désastreux et sources d’espoir se mêlent chez le président de la DNCG. La Ligue 1 est « une industrie qui a connu beaucoup de chocs successifs », débute-t-il, et l’épisode avec DAZN n’est que « la goutte d’eau qui risque de faire déborder le vase pour certains », estime celui qui annonce que le football français « ne peut pas aller plus bas » sur le plan financier et qu’il accumule un déficit « aussi élevé que l’année du Covid » soit plus d’un milliard d’euros. C’est ainsi qu’il n’exclut logiquement pas qu’il y ait « une ou plusieurs rétrogradations administratives » cet été et « un nombre plus important de mesures d’encadrement, voire de mesures d’interdiction de recrutement » que par le passé.
Jean-Marc Mickeler a tout de même souhaité, par bribes, laisser filtrer quelques tirades plus positives. Il se dit notamment « relativement confiant » en la capacité des actionnaires à faire de cette crise une opportunité. Il juge que le football français « va dans la bonne direction » avec son projet de réforme et « qu’une porte étroite pour sortir de la crise à court terme » existe.
Le gendarme financier du football français finit par poser ses conditions. Il souhaite, avant tout autre chose, constater « une diminution significative de la masse salariale » qui est une « priorité absolue » à ses yeux. « Par exemple, les joueurs en fin de contrat à l’issue de la saison, c’est 250 millions d’euros de masse salariale en Ligue 1 et en Ligue 2. On a, dans tous les grands championnats européens, entre 25 et 27 joueurs sous contrat. La moyenne en France est de 36 joueurs pros sous contrat. C’est trop », a-t-il ainsi expliqué à nos confrères.