AC Ajaccio – Thierry Debès : « Il faut qu’on fasse peur à l’adversaire » | OneFootball

Et si l’AC Ajaccio devenait finalement bien meilleur à l’extérieur qu’à domicile ? Aussi saugrenu que cela puisse paraître, c’est l’impression que donne l’équipe de Thierry Debès, qui a été très efficace en déplacement dernièrement ! En Ligue 2, pour la 26e journée, c’est à Grenoble que l’ACA doit se rendre ce vendredi 7 mars pour tenter de prolonger cette bonne forme presque venue de nulle part. Et s’il montre le même visage que ces derniers temps, le club corse pourrait bien poser de gros problèmes au GF. Ce qu’espère Thierry Debès, qui était en conférence de presse avant le voyage sur le continent.

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« Grenoble est une équipe performante à domicile et est performante chez elle. Elle voudra bien faire ce vendredi, ça sera un gros défi. Et quand on a perdu à domicile, il faut toujours chercher à prendre des points à l’extérieur. Pour nous, un nul serait bien car tous les points à l’extérieur valent très cher. Gagner serait le rêve, mais bon… On s’attend à un gros défi demain. »

La sérénité semble régner à Ajaccio

« On a toujours beaucoup de situations et ça, je pense que c’est important. Il faut qu’on fasse peur à l’adversaire et on sait qu’on est capables en ce moment, sur certaines situations, de faire mal […]. Je ne veux pas en vouloir à mes attaquants (pour leur manque d’efficacité, NDLR) parce que c’est un poste difficile. Benjamin (Santelli), Moussa (Soumano), Bouba (Kanté), Ivane (Chegra)… On leur en demande beaucoup. Je trouve qu’ils sont tous sur la bonne voie, j’ai envie de les encourager car quand je vois la progression de Moussa… Il a un peu moins de réussite en ce moment, mais ça va arriver. Il va finir par marquer et quand il va marquer, il va les enchaîner. Je suis très content de mes attaquants. »

« À ma prise de fonction, j’ai dit qu’il fallait être positif. Ce n’est surtout pas maintenant, après ce que l’on a fait, que je vais remettre le doute (aux joueurs). Quand on perd, bien sûr qu’on revoit les choses qui ne vont pas. Mais j’ai surtout envie d’apporter de la confiance, du plaisir de jouer ensemble. Bien sûr qu’on a cet objectif de maintien, mais ce n’est pas en se mettant le stress qu’on va y arriver. Je crois fermement au fond de moi qu’on va y arriver, même si le challenge est dur. Mais j’ai plus envie de transmettre de la joie de vivre et du plaisir dans ce qu’on met en place que du doute, du stress. »

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport