Amiens SC : « Il n’y a plus de calcul à faire », juge Omar Daf, avant d’affronter le Red Star | OneFootball

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·5 mars 2025

Amiens SC : « Il n’y a plus de calcul à faire », juge Omar Daf, avant d’affronter le Red Star

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Désormais pleinement plongé dans la course au maintien, l’Amiens SC va tenter d’obtenir un précieux résultat contre le Red Star, vendredi (20 heures) à l’occasion de la 26e journée de Ligue 2. Si Omar Daf refuse de rajouter un enjeu supplémentaire à cette rencontre, il demeure conscient de l’urgence de points. Entretien.

D’ici la fin du mois, l’Amiens SC joue trois matchs contre des concurrents directs. Avez-vous le sentiment de jouer gros sur ce mois de mars qui peut très clairement conditionner votre fin de saison ?

À la sortie de ces trois matchs-là, il en restera encore six. Nous, l’idée, c’est de prendre les victoires le plus rapidement possible, quel que soit l’adversaire. Je pense qu’aujourd’hui, il n’y a plus de calcul à faire. C’est ce qu’on a fait contre Metz, on a tout donné. À Rodez, on est allé faire un match costaud aussi. Je pense que quel que soit l’adversaire qu’on va affronter, l’idée, c’est de prendre un maximum de points, de faire tourner le compteur et de continuer à avancer.


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Selon vous, le maintien ne se joue donc pas en grande partie sur les trois prochains matches ?

Non, de toute façon, il y a des scénarios de match, il y a des choses qu’on ne peut pas anticiper, ni prévoir. L’idée pour nous, c’est de rester concentrés, de faire le moins d’erreurs possibles et de continuer à avancer. Pour moi, c’est ça le plus important. Il faut faire tourner le compteur et ça, quelle que soit l’équipe qu’on va affronter.

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Comme à Rodez, pourriez-vous vous satisfaire d’un match nul qui maintiendrait un adversaire derrière vous ?

Non, dans mon esprit, c’est jouer tous les matchs pour les gagner. Comme je disais, on a joué les derniers matchs ici, à domicile, en se projetant. On a eu autant de situations que Metz qui va probablement monter. À dix minutes de la fin, on a encore une réelle situation où le gardien fait un arrêt sur la ligne. Donc non, tous les matchs qu’on va jouer, on va les jouer avec cet esprit-là de tout mettre dans la bataille pour les gagner.

Récemment, vous lâchez pas mal de points en fin de rencontre. Comment l’expliquez-vous ?

Il y a la concentration qui rentre en ligne de compte, parce que nos adversaires ont une grosse maîtrise technique. On le voit à Rodez, ça passe. Face à Lorient et Metz, ce sont des équipes qui ont vraiment une grosse maîtrise technique. Il y a beaucoup de débauche d’énergie. Sur la fin, il y a un manque de concentration. Il y a aussi des erreurs individuelles qui sont dues à la débouche d’énergie face à ces adversaires-là. Mais pour le reste, je pense que sur le plan athlétique, on a du répondant. Sur le plan tactique, on a vu face à ces équipes-là qu’on est capables de proposer des bonnes choses. Mais il faut reconnaître aussi la supériorité et la qualité de ces équipes-là. On n’affrontera pas une équipe comme celle de Metz tous les week-ends. Et si on joue avec cette organisation-là, si on joue avec cet engagement-là, des matchs, nous allons en gagner.

Depuis le début de saison, vous avez déjà réussi à vous sublimer face aux gros, mais vous êtes souvent en difficulté, à l’extérieur, contre des adversaires prétendument plus fiables…

Oui, ce sont des matchs complètement différents. C’est pour ça que ce championnat est passionnant. Parce que tous les week-ends, on le voit, les matchs sont différents. Maintenant, à nous de nous adapter, à nous de continuer à jouer notre jeu. Je pense qu’à Rodez, ils ont proposé quelque chose, on a su répondre. La première mi-temps était plus difficile. La deuxième mi-temps, on était beaucoup mieux dans la rencontre. Il faut rester focus sur ce que nous faisons, continuer à avancer. Il y a encore un gros match vendredi, donc on se prépare pour aller gagner cette rencontre.

Il y a des stades où c’est un peu plus électrique. Il y a un peu plus de chaleur. C’est le cas pour cette équipe du Red Star.

Quel regard portez-vous sur le Red Star ?

C’est une bonne équipe. Elle n’est pas championne du National pour rien. On l’a vu sur le match aller ici, cette équipe avait fait un bon match. Mais on avait su marquer dans les moments clés. Elle s’est renforcée aussi. Il y a pas mal de nouveaux qui sont arrivés dans cet effectif, avec de l’expérience, un Lemonnier qui a stabilisé la défense ou un bon gardien (Risser) avec un bon jeu au pied. Mais le plus important, c’est nous. On doit continuer à prendre des points. Aujourd’hui, il faut se concentrer sur ce que nous devons améliorer, surtout notre efficacité offensive. Je pense qu’on se crée des situations, comme le dernier match. On a des opportunités avec Vita, avec Mafouta. On a les situations pour se mettre à l’abri. C’est surtout sur ça qu’il faut se concentrer pour gagner les matchs. L’objectif, c’est d’aller gagner là-bas pour les laisser encore derrière.

Comment abordez-vous ce match au stade Bauer, dans une atmosphère toujours particulière ?

C’est un plus pour eux. Il y a des stades où c’est un peu plus électrique. Il y a un peu plus de chaleur. C’est le cas pour cette équipe du Red Star. Ce sont des stades où on prend beaucoup de plaisir à jouer parce qu’il y a une vraie ambiance.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

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