le11
·8 janvier 2025
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·8 janvier 2025
Décisif à seulement une reprise depuis son arrivée à Esteghlal cet été, Gaël Kakuta peine à s’épanouir en Iran. L’ancien Amiénois a malgré tout la confiance de tous les coachs qu’il a connus, déjà au nombre de trois.
Depuis son arrivée en Iran, cet été, Gaël Kakuta se souvient certainement très bien de deux dates précises : le 22 octobre, quand il affrontait le Al-Nassr de Cristiano Ronaldo (défaite 0-1) et le 4 novembre face au Al-Hilal de Neymar (défaite 3-0). Entre ces deux matches, les souvenirs d’un autre revers face au modeste club de Zob Ahan (3-1) ne se sont sans doute pas évaporés non plus. La raison ? Une passe décisive délivrée, la seule de son aventure à Esteghlal pour celui qui est resté muet devant le but.
L’ancien Amiénois vit, pour l’heure, un passage très mitigé en terre iranienne. Au-delà de ses stats individuelles, le club de la capitale n’est pas beaucoup plus brillant. Seulement onzième du championnat local – alors que la valeur marchande de l’effectif est la deuxième plus forte du pays -, Esteghlal est aussi à la peine en Ligue des champions asiatique, avec une huitième place (sur douze) qui ne tient qu’à un fil, et un bilan décevant d’une victoire et deux matches nuls en six rencontres.
Une première partie de saison délicate, au point que trois entraîneurs se sont déjà assis sur le banc du Esteghlal FC. Si Sorab Bakhtiarizadeh n’a fait qu’assurer l’intérim (3 matches) après l’éviction de Javad Nekounam en octobre, le Sud-Africain Pitso Mosimane n’a clairement pas redressé la barre et affiche une inquiétante moyenne d’1,25 point par match après deux mois et demi en poste. Gaël Kakuta, lui, est à chaque fois resté titulaire dans l’esprit des trois techniciens, tout comme Didier Ndong, avec qui il forme un duo d’anciens espoirs déchus du football français, désormais trentenaires et qui se retrouvent dans ce qui ressemble à un bourbier iranien, au-delà même de la situation géopolitique incertaine du pays.
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport