Analyse. Comment le FC Nantes F est devenu la deuxième meilleure défense d’Arkéma Première Ligue ? | OneFootball

Promue pour la première fois de son histoire en première division, la section féminine du FC Nantes a parfaitement entamé sa première saison en D1 Arkéma. Avec trois victoires et deux défaites depuis la reprise, les Canaries culminent à la cinquième place du classement, avec seulement deux points de retard sur le Paris FC (3ème), prochain adversaire des joueuses de Nicolas Chabot en championnat. Point commun entre les deux équipes : les deux figurent à la deuxième place du classement des meilleures défenses avec seulement 3 buts encaissés.

Une recette gagnante

Pour aboutir à ce résultat probant en D1 Arkema, Nicolas Chabot a tout d’abord pu s’appuyer sur une ossature conservée de la saison dernière. Deuxième meilleure défense de D2F (21 buts encaissés), le FC Nantes a brillé dans le secteur défensif notamment grâce à la gardienne Emily Burns, Nelly Rodrigues ou encore la capitaine Maureen Cosson qui se sont révélées comme des éléments importants du système défensif de Nicolas Chabot. Si ces joueuses ont pu montré tout leur talent en D2F, leur manque d’expérience au niveau supérieur (seule Emily Burns comptait plus de 5 matches en D1 ndlr.) a amené le coach nantais à renforcer sa défense.

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Avec un mercato XXL et une longue préparation estivale, le tacticien nantais a su trouver la recette gagnante en intégrant dans son effectif plusieurs recrues qui avait d’ores et déjà de l’expérience en première division. En défense, cet apport d’expérience s’est notamment traduit par l’arrivée de Julie Pasquereau en tant que défenseure centrale. Celle qui comptait presque 100 matches en D1 Arkema à son arrivée, a très rapidement intégré la charnière centrale nantaise en disputant les quatre dernières rencontres de championnat.

Un système bien huilé

Si ce mélange entre les recrues expérimentées et l’ancienne ossature de D2F a pu prendre, il faut enfin souligner l’apport de l’entraîneur Nicolas Chabot qui a su dessiné le cadre dans lequel son collectif allait s’exprimer. Avec un système défensif à trois centraux assorti de pistons sur les côtés, la tacticien nantais semble avoir trouvé son équilibre avec le 3-4-2-1 qu’il a construit. Dans le rôle de piston, Louise Fleury sur le côté gauche ou Julie Rabanne sur le côté droit, ont montré de très bonnes choses aussi aussi bien offensivement (Julie Rabanne a ouvert le score contre Reims ndlr.) que défensivement depuis le début de la saison.

Avec cette assise défensive parfaitement équilibrée, le jeu nantais peut ainsi s’organiser  en repartant de l’arrière avec des transitions rapides vers les attaquantes canaries. Meilleure Nantaise depuis le début de la saison, Manon Uffren s’est révélée comme la pierre angulaire du collectif nantais, semblant résumer dans son style les intentions de jeu de son entraîneur. Véritable tour de contrôle devant la défense, l’ancienne joueuse de Saint-Étienne s’est montré précieuse, aussi bien dans la récupération du ballon que dans l’orientation du jeu en phases offensives, faisant le lien entre la solide défense et l’attaque virevoltante du FC Nantes.