[Anniversaires] Passés par les Girondins, Aurélien Tchouameni, Philippe Goubet, Patrick Blondeau et Claude Noleau fêtent leurs anniversaires ce 27 Janvier. Nous n’oublions pas Pierre Bernard | OneFootball

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Girondins4Ever

·27 janvier 2025

[Anniversaires] Passés par les Girondins, Aurélien Tchouameni, Philippe Goubet, Patrick Blondeau et Claude Noleau fêtent leurs anniversaires ce 27 Janvier. Nous n’oublions pas Pierre Bernard

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Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de quatre anciens joueurs passés par le club des Girondins de Bordeaux : Philippe Goubet, Patrick Blondeau, Aurélien Tchouameni et Claude Noleau. Philippe fête ses 75 ans, Patrick ses 57 ans, Aurélien ses 25 ans et Claude ses 77 ans ce 27 Janvier. L’occasion de retracer leurs parcours au club, notamment grâce à Girondins Rétro. A noter que Pierre Bernard aurait également fêté son anniversaire. Aurélien évolue aujourd’hui au Real Madrid (Espagne).

Philippe Goubet

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  1. Philippe Goubet,milieu droit, au club entre 1965 et 1979, 225 matchs et 18 buts uis entraîneur de la réserve entre 1980 et 1989

Milieu de terrain offensif, il affectionnait plutôt le couloir droit. Joueur intelligent, il était vif et adroit.


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Philippe Goubet ne connut (presque) qu’un seul club professionnel : les Girondins de Bordeaux ! En effet, il fut prêté une saison, en 1967-1968, pour qu’il s’aguerrisse à Paris-Neuilly (D2).

Grand espoir du football bordelais, il fut sélectionné en équipe de France Juniors en 1968 et participa au championnat d’Europe de la catégorie. S’il disputa une rencontre de D1 à Lens en avril 1968 au sein d’une formation largement remaniée, il intégra pleinement l’équipe professionnelle en 1971 et n’abandonna pas son statut de titulaire jusqu’en 1979. A peine âgé de 30 ans, il prit sa retraite de joueur et remplaça Bernard Michelena à la tête de la réserve bordelaise. Nommé pour structurer le club au niveau de la formation, il lui arrivait parfois d’entrer en jeu en Division 3.

Serviteur du club, il occupa ainsi les fonctions de directeur du centre de formation jusqu’en 1989. Licencié pour restrictions budgétaires, il partit ensuite exercer dans des destinations plus ou moins exotiques avant de revenir en Gironde et de se voir confier le rôle de recruteur pour le centre de formation des Girondins (2005-2012). Il prit sa retraite et fut remplacé par Yannick Stopyra.

Licencié après 25 ans de bons et loyaux services

Après un quart de siècle passé aux Girondins, Philippe Goubet eut la désagréable surprise d’être licencié à la fin de l’année 1989. Le couperet des restrictions budgétaires entraîna son départ du centre de formation où il officiait depuis l’arrêt de sa carrière de joueur.

Mais son licenciement tardif en octobre l’empêcha de rebondir dans un autre club français. Aussi, à seulement 40 ans, il décida de tenter des aventures exotiques. Il quitta la France pour rejoindre le Gabon…

Il effectua son retour aux Girondins en 2005 quand il prit la relève de Guy Hillion dans le rôle de recruteur du centre de formation.

Patrick Blondeau

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  1. Patrick Blondeau, latéral droit, au club en 1998, 13 matchs

Arrière latéral très énergique et fougueux, il était assez sanguin. A tel point que les supporters bordelais se demandaient s’il n’était pas une réincarnation de Raymond Domenech ? Complet, très rapide, il était très porté sur l’offensive. Mais il aurait dû connaître une carrière internationale beaucoup plus riche avec une vie extra-sportive plus calme.

Originaire de Saint-Antoine, quartier bouillant de Marseille, Patrick Blondeau  fut  repéré au SO Septèmes par le FC Martigues en 1986. Franchissant régulièrement tous les paliers sous le maillot sang et or, il rejoignit l’AS Monaco, où il demeura durant 8 ans. Puis il voulut, comme beaucoup, tenter l’aventure à l’étranger. Mais son expérience à Sheffield Wednesday tourna court. La faute à une situation conflictuelle au niveau contractuel, à de mauvais rapports avec l’entraîneur David Pleat et à une bagarre avec des supporters anglais…

Revenu de Premier League lors du mercato d’hiver 1998, avec dans un coin de sa tête le secret espoir de figurer parmi les 23 joueurs sélectionnés pour la coupe du Monde, il débarqua aux Girondins qui venaient de mettre Elie Baup à la tête de l’équipe. S’il ne disputa qu’une poignée de rencontres sous le maillot frappé du Scapulaire, il conserva un beau souvenir de son séjour bordelais ponctué par une finale de la Coupe de la Ligue et une qualification européenne.

Mais il ne parvint pas réellement à déloger David Jemmali ou François Grenet. Il rejoignit ensuite Marseille, club avec lequel il termina la saison suivante 2ème… derrière les Girondins.

Dans le viseur de Courbis

En situation difficile à Sheffield Wednesday, Patrick Blondeau commença à songer à un retour en France à la fin de l’année civile 1997.  A l’affût, les dirigeants bordelais sautèrent sur l’occasion et prirent de vitesse leurs concurrents.

« Nous aimerions bien compter sur Patrick Blondeau dans notre effectif… mais c’est Bordeaux qui a eu, le premier, l’idée de le recruter. Nous sommes corrects avec les clubs amis » admit Rolland Courbis, alors entraîneur de l’OM.

Mais cela ne l’empêcha pas de revenir à l’attaque six mois plus tard et de réussir, cette fois-ci, à le faire venir sur la Canebière.

Aurélien Tchouameni

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  1. Aurélien Tchouameni, milieu relayeur, au club entre 2011 et 2020, 37 matchs et 1 but

Milieu de terrain qualifié aujourd’hui de « box to box« , Aurélien Tchouaméni aurait figuré dans la catégorie des milieux relayeurs dans les années 80. Appréciant faire le lien entre la défense et l’attaque, il aime se projeter mais a besoin d’un milieu purement défensif à ses côtés (Otavio par exemple) pour prendre toute sa dimension. Bon techniquement, solide physiquement, il commet encore des erreurs de placement et doit améliorer sa vision du jeu.

Recruté très jeune par les Girondins de Bordeaux au sein du club d’Artigues-près-Bordeaux en 2011, Aurélien Tchouaméni gravit tous les échelons du centre de formation. Ses performances remarquées lui valurent d’être sélectionné, toujours surclassé, dans toutes les sélections nationales de jeunes, comptabilisant 48 sélections au total. Il contribua grandement à l’obtention du titre de champion de France 2017 des U19 sous la conduite de Jean-Luc Dogon et découvrit la même saison la Youth League.

Déjà surveillé par de grands clubs étrangers, les dirigeants bordelais décidèrent de le sécuriser en lui faisant parapher son premier contrat professionnel en novembre 2017. Avec Jules Koundé et Zaydou Youssouf, il incarnait l’avenir des Girondins. Gustavo Poyet le fit débuter à 18 ans, en juillet 2018, avec les professionnels lors d’un match de barrages d’Europe League contre Ventspills. Il inscrivit quelques semaines plus tard son seul but en professionnel, toujours en Coupe d’Europe, contre les Ukrainiens de Mariupol.

Lors de la saison 2019-2020, Paulo Sousa en fit un titulaire au sein de son milieu de terrain. Mais confrontés à des problèmes financiers, les dirigeants bordelais décidèrent de s’en séparer et de l’envoyer à l’AS Monaco lors des derniers jours du mercato hivernal de janvier 2020, pour la somme de 20 M€.

Une belle carrière s’ouvrait à lui, avec en point d’orgue son arrivée au Real Madrid, en juillet 2022.

Un départ précipité

Alors qu’il n’avait pris part qu’à 37 matches en équipe première, Aurélien Tchouaméni quitta son club formateur sans qu’il lui ait rendu tout ce qu’il lui avait offert. Certes la somme de 20 M€ adoucit la « peine » des dirigeants bordelais, mais pas celle des éducateurs du centre de formation, ni celle des supporters.

Demandé par de nombreux clubs à chaque mercato, comme l’Inter Milan par exemple, il ne put rester plus longtemps en Gironde, la situation économique du club poussant à un départ.

Ainsi va le football des années 2020…

Claude Noleau

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  1. Claude Noleau, milieu défensif, au club entre 1962 et 1968, 3 matchs

Formé au club, Claude Noleau disputa son premier match avec les professionnels lors de la saison 1965-1966. Salvador Artigas le fit débuter lors d’un match de coupe de l’UEFA contre le Sporting Lisbonne en octobre 1965.

Les deux saisons suivantes, il les passa à Paris-Neuilly mais ne joua quasiment pas. De retour en Gironde, Jean-Pierre Bakrim, désormais aux commandes de l’équipe première, l’aligna deux fois en Première division.

Devant son faible temps de jeu, Claude Noleau fut prêté par les Girondins à Boulogne, en octobre 1968. Il fit un bref retour durant l’été 1969 en Gironde avant de quitter définitivement le club et poursuivre sa modeste carrière à Dunkerque, puis à Paris Joinville, Brest, La Rochelle et Hyères.

Pierre Bernard

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  1. Pierre Bernard 27/01/1932-28/05/2014, gardien, au club entre 1950 et 1957, 145 matchs et 209 buts encaissés

Pierre Bernard possédait une souplesse et des réflexes étonnants qui lui permettaient de faire des miracles sur sa ligne. Malgré un petit gabarit, il n’hésitait pas à sortir de sa cage, encouragé par une belle détente verticale. Son style de jeu était encore peu répandu chez les portiers de l’époque.

International juniors participant au championnat d’Europe de la catégorie en mai 1950 en Autriche, Pierre Bernard fut repéré dans le Tarn par André Gérard, entraîneur des Girondins. Il n’hésita pas à rejoindre en juillet 1950 les rangs des juniors du club marine et blanc. Dans l’ombre du gardien de l’équipe Christian Villenave, il travailla d’arrache-pied et progressa très rapidement au point de s’installer dans la cage bordelaise, à partir de 1952.

Une fois titulaire, il accomplit des matches époustouflants sous le maillot frappé du Scapulaire. Quand il ne pouvait pas jouer pour cause de blessure, comme lors de la finale de la Coupe de France 1955, il était remplacé par son excellent suppléant Astresses.

En 1957, désireux de rejouer en D1 et de rejoindre l’équipe de France, il quitta la Gironde vers Sedan. La consécration internationale ne tarda pas… et devint le meilleur gardien que le football français connut depuis Julien Darui et René Vignal.  Quant à sa carrière en club, elle se poursuivit après son passage dans les Ardennes par Nîmes, Saint-Etienne puis le Red Star.

Marié à une Bordelaise, il retourna vivre en Gironde en 1969, une fois sa carrière terminée. Il occupa un poste chez Adidas et ne manquait que très rarement des rencontres au Parc Lescure. Jusqu’en 1981, il joua également régulièrement avec les Anciens des Girondins.

Fidèle en D2

Titulaire inamovible des Girondins lors de la saison 1955-1956 au cours de laquelle il disputa toutes les rencontres du championnat, Pierre Bernard ne put empêcher la relégation en D2.

Sollicité par différents clubs français, il décida néanmoins de rester à Bordeaux et de tenter la remontée immédiate en D1. Hélas la saison suivante ne déboucha pas sur une accession, les Girondins finissant 5ème.

Dès lors, ne voulant pas rester en D2, il accepta l’offre de l’UA Sedan-Torcy et les dirigeants bordelais empochèrent la somme de 8,5 MF. Ils le remplacèrent par le gardien de l’équipe de France, François Remetter.

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