ASSE - Batubinsika décrypte la méthode Horneland | OneFootball

Débarqué fin décembre dans le Forez, Eirik Horneland marque son groupe de sa patte un peu plus chaque jour. En conférence de presse avant le match contre Nantes, Dylan Batubinsika est revenu sur la méthode du technicien norvégien.

Positionnée plus haut sur le terrain, la défense de l’AS Saint-Étienne a dû s’adapter aux besoins du style de jeu d’Eirik Horneland, le nouveau coach de l’AS Saint-Étienne. Questionné sur ce changement d’animation dans le jeu des Verts, lors du point presse d’avant-match ce vendredi, Dylan Batubinsika développe : "Nous défendons plus haut, en avançant. Nous sommes plus actifs j’ai envie de dire car on doit coulisser très vite avec des mouvements très précis à faire demandés par le coach. C’est quelque chose que j’affectionne dans un système défensif car plus tu joues haut, plus tu deviens dangereux. Pour y parvenir, on travaille nos circuits de passes et nos positions précises sur le terrain. L’idée c’est d’être proche de ton partenaire pour qu’il y ait toujours une solution, ensuite on doit être très dense pour vite récupérer le ballon. C’est un jeu plus attrayant je pense, basé sur la possession. Chacun connait son rôle avec précision."

Batubinsika poursuit en expliquant que l’acclimatation avec Eirik Horneland s’est faite très rapidement. Les deux hommes échangent en anglais sur les attentes du coach, Batubinsika étant l’un des relais du Norvégien au sein de la défense stéphanoise : "Il s’appuie sur ceux qui parlent anglais, ce qui est mon cas, afin de faire passer les consignes à tout le monde. Je peux traduire à mon binôme dans l’axe, Mickaël Nadé. Je peux lui expliquer et faciliter la compréhension des attentes du staff envers les joueurs."

ASSE - Le discours d'Horneland à ses joueurs dans le vestiaire à Paris

Caractéristique principale du styleHorneland : l’activité physique. Un point sur lequel Dylan Batubinsika concède que les premières séances de l’année 2025 ont fait un peu mal aux jambes mais que le groupe se familiarise de plus en plus avec l’exigence physique demandée par le système de jeu prôné par Horneland : "Au tout départ c’était un peu compliqué physiquement. Nous n’étions pas surpris non plus, le coach avait prévenu, il voulait un groupe de joueurs en alerte. Les jambes ont chauffé, et puis, ton corps s’habitue rapidement à la charge de travail et la façon de jouer. D’ici quelques temps, on sera tous prêts, même ceux qui avaient moins de temps de jeu. Je vois que tout le monde se sent de mieux en mieux. Sur les matchs, je pense que ça se voit surtout chez nos joueurs offensifs, ils ont plus de fréquence que les défenseurs. On se sent en forme, on a pu le voir sur les deux dernières rencontres."