Evect
·1 octobre 2024
Evect
·1 octobre 2024
Le 22 août dernier, nous rapportions sur Evect les récits glaçants de plusieurs supportrices de l'AS Saint-Étienne, dénonçant des fouilles intrusives de la part de la sécurité du stade Louis II avant de pénétrer dans l'enceinte du stade.
Des faits décrits lors de fouilles avant le match entre Monaco et l'AS Saint-Étienne, pouvant être qualifiés d'agressions sexuelles caractérisées, dont la peine encourue en France est de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000€ d'amende, pouvant être alourdie en cas de circonstances aggravantes telles que la commission d'un tel acte par une personne qui abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions (policier, juge, etc.).
Le lendemain, dans une dépêche publiée par l'AFP, le gouvernement monégasque indiquait qu'il allait procéder à "toutes les vérifications nécessaires". Dans ce communiqué, le gouvernement précisait : "S'agissant des éventuels manquements reprochés, le Département de l'Intérieur est naturellement attentif à ce que les règles déontologiques soient scrupuleusement observées par les fonctionnaires de police de Monaco, en toutes circonstances. Aussi, toutes les vérifications nécessaires seront diligentées afin de s'assurer que les règles professionnelles de palpation ont été correctement appliquées."
Vendredi, nos confrères du Progrès nous donnaient des nouvelles du dossier. Le procureur de la République de Saint-Etienne, David Charmatz, contacté par le quotidien régional ce jeudi, indiquait avoir reçu une plainte dans cette affaire qu'il s'apprêtait à transmettre au parquet de Monaco, qui est celui compétent dans ce dossier. Le Progrès ajoute que des supportrices du FC Nantes ont elles aussi dénoncé des "palpations abusives" à Angers la semaine dernière, avant d'entrer dans le stade Raymond-Kopa pour assister au match nul entre le SCO et le FCN (1-1).
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