ASSE : "J'ai toujours eu la conviction que j’étais le meilleur" | OneFootball

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·25 décembre 2024

ASSE : "J'ai toujours eu la conviction que j’étais le meilleur"

Image de l'article :ASSE : "J'ai toujours eu la conviction que j’étais le meilleur"

Gardien de l'ASSE de 1996 à 2012, Jérémie Janot défend les cages stéphanoises à 386 reprises. Retraité depuis 2023, le portier revient sur sa carrière au micro de La Voix des Gardiens.

Ses débuts à l'ASSE

"Je pense que je suis né gardien de but. J'ai toujours détesté le champ. (...) Quand je jouais dans la rue, j'étais gardien. Mes potes venaient me chercher, j'étais gardien. (...)


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Pour moi, un bon gardien, c'est quelqu'un qui peut faire une différence sur une saison, qui sait transformer les défaites en matchs nuls et un nul en victoire. C'est quelqu'un de régulier, c'est quelqu'un de fiable et de constant. (...)

Mon arrivée au centre de l'ASSE ? Une histoire improbable. Après un déménagement avec mes parents, on a visité le stade et rencontré Alain Blachon, coach des U15, qui m’a proposé de venir m’entraîner. Tout s’est bien passé, et j’ai signé une licence. À l’époque, j’habitais à Montreynaud, et je faisais le trajet à pied, 20 minutes aller, 20 minutes retour, tous les jours."

Janot, un acharné de travail

"J'ai toujours la conviction que j’étais le meilleur, même si je voyais des gardiens plus forts que moi. Je m'entraînais, je me conditionnais. Il y avait des meilleurs gardiens que moi, et ils m'ont donné la motivation à aller les chercher.

Je me fixais des défis en permanence. Si Jérôme Alonso faisait 4 ou 5 arrêts, je me disais qu’il fallait que j’en fasse 6. J’avais besoin de cette compétition, même si elle était parfois dans ma tête. J'avais besoin de me sentir en adversité.  Quand j'étais critiqué, tu pouvais être sûr que derrière j'allais faire un bon match."

Le Chaudron, une "institution"

"C'est un stade de fou, c'est un vrai stade de football. J'ai joué des matchs pour le maintien, pour la montée. Ici, c'est une institution. C'est l'ADN stéphanois. Geoffroy-Guichard c'est une arène dans laquelle il faut répondre présent. Si tu es bon, tu peux être le roi de Geoffroy. Autrement, les soirées peuvent être longues. Il faut être à la hauteur dans le Chaudron."

Ses meilleures années avec l'ASSE

"Je dirais la montée en 2003, dans sa globalité, avec Fred Antonetti. C'est une année compliquée. On est rétrogradé en début de saison. Roland Romeyer sauve le club avec son entreprise.

On doit monter, sinon le club peut avoir des soucis. Il est racheté entre temps par Bernard Caïazzo. Cette saison était extraordinaire. Après l'hiver de 1976, je pense que c'est l'équipe qui a correspondu le mieux aux valeurs de Saint-Etienne."

Les Jeux Olympiques avec l'EDF

"Mon contrat se termine à Valenciennes, je prends la décision de ne pas continuer. Je suis à Chalmazel, en train de balader mon chien dans la forêt. Mon téléphone ne capte jamais. Et là, ça sonne. Thierry Henry me dit : "Écoute, je viens de prendre des espoirs. Il me faut un entraîneur des gardiens, j'aimerais que ce soit toi et tout.

Par contre, il fallait que ça se concrétise rapidement. Je suis monté signer le jeudi. Puis, le dimanche, j'étais à Clairefontaine."

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