Australie – A-League 2024/25 : guide de la saison | OneFootball

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Lucarne Opposée

·18 octobre 2024

Australie – A-League 2024/25 : guide de la saison

Image de l'article :Australie – A-League 2024/25 : guide de la saison

Pour ses vingt ans, la A-League Men voit arriver une douzième franchise à Auckland ainsi que Douglas Costa et Juan Mata à Sydney. Newcastle et Perth retrouvent des propriétaires et de la stabilité quand Western United se trouve une maison.

À la sortie du second sacre consécutif des Central Coast Mariners, le public australien est passé par tous les états. Alors que d’un côté, une nouvelle franchise, basée à Auckland suscitait quelque excitation, l’état économique du football local a laissé planer quelques ombres de dépôt de bilan de certains clubs, assombrissant clairement l’avenir et la structure même du championnat et entraînant une réduction drastique du salary cap, passant de plus de deux millions de dollars à un demi-million. Puis, tout s’est emballé : à Sydney, Douglas Costa a signé chez les Sky Blues avant que Juan Mata ne rejoigne les Wanderers et qu’Hiroki Sakai débarque à Auckland. Sur le papier, la A-League Men s’apprête à vivre une saison unique pour ses vingt ans.


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La Nouvelle-Zélande se renforce

Avec donc, un nouveau membre nommé Auckland FC. La nouvelle franchise vient renforcer la présence néo-zélandaise dans le championnat et possède déjà quelques ambitions. Détenus par Bill Foley, milliardaire américain également propriétaire de Bournemouth en Premier League, les Chevaliers noirs seront dirigés par Steve Corica, l’ancien entraîneur du Sydney FC avec qui il a décroché plusieurs titres. Auckland bénéficie toutefois d’un atout de taille qui complète l’arrivée de Sakai en la personne d’Alex Paulsen, prêté par Bournemouth, après son recrutement depuis Wellington. Ce transfert a provoqué un changement notable dans les règles de la fédération, qui interdisait auparavant ce type de transaction, mais a dû s'adapter face à l’influence croissante des investisseurs étrangers.

Un Wellington Phoenix qui, de son côté, n’a pas chômé. Malgré les départs de Benjamin Old vers Saint-Étienne et de Bozhidar Kraev aux Wanderers, Wellington continue de s’appuyer sur son académie pour renforcer l’équipe première. Giancarlo Italiano, l’entraîneur qui a battu tous les records de points du club la saison dernière, devra maintenant composer sans certaines de ses stars, mais peut compter sur le retour de Marco Rojas, l’éternel espoir néo-zélandais. Surnommé le Kiwi Messi, Rojas n’a jamais vraiment confirmé tout le potentiel qu’on lui attribuait, mais sous la houlette d’Italiano, l’idée de le voir renaître suscite une certaine excitation chez les supporters.

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Photo : Phil Walter/Getty Images

Plusieurs candidats

Les Central Coast Mariners, champions en titre, sortent d’une saison triomphante conclue par un triplé historique (saison régulière, championnat et AFC Cup). Cependant, l'intersaison a vu un exode de joueurs majeurs, tels que Ronald Barcellos, Dan Hall, Max Balard, Josh Nisbet et Jaccob Farrel. En ACL, les Mariners ont déjà encaissé deux défaites en autant de matchs soulignant à quel point le départ de Dan Hall à Auckland a laissé un vide important en défense. Pour y remédier, le club a fait appel à Trent Sainsbury, ancien international australien. La grande question est désormais de savoir si les Mariners, privés de certains de leurs éléments clés, seront capables de conserver leur titre pour une troisième année consécutive.

D’autant que la concurrence s’est affutée. Finaliste malheureux l’an passé, Melbourne Victory a lui aussi secoué le mercato en signant Patrick Kisnorbo, ancien coach de Melbourne City, pour prendre les commandes de l’équipe. Il a déjà immédiatement placé le Victory parmi les favoris pour la saison à venir, en dépit d’une défaite en finale de l’Australia Cup contre Macarthur. Bien que Melbourne n’ait pas recruté de superstars, l’arrivée de Reno Piscopo et le retour de Mitch Langerak, prévu en janvier après son passage au Japon, montrent une stratégie intelligente qui vise à renforcer l’effectif de manière ciblée. Détenu à vingt pourcents par 777 Partners, Melbourne a vu l’un de ses plus importants actionnaires couler mais semble ne pas craindre quelconque répercussion, ledit actionnaire ne pensant déjà plus grand-chose.

De l’autre côté de Melbourne, la situation est différente. Melbourne City, qui a connu une saison décevante, a décidé de renouveler en profondeur son effectif. Plusieurs trentenaires ont été libérés, notamment Jamie Maclaren, meilleur buteur de la ligue ces dernières années, qui a été remplacé par Max Caputo, âgé de seulement dix-neuf ans. Tolgay Arslan, lui aussi, a quitté le club, laissant place à une nouvelle génération. L’objectif est clair : faire mieux que la maigre qualification obtenue pour la phase finale du championnat l’an dernier. À l’ouest de Melbourne, Western United a également fait des ajustements avec la signature de Hiroshi Ibusuki en provenance d’Adelaide United, mais la grande nouvelle est que le club jouera désormais à l'Ironbark Fields, et si leurs performances restent un point d’interrogation, ils pourraient créer la surprise, dans ce championnat si souvent imprévisible.

Photo : Matt King/Getty Images

Derrière, Sydney se prépare à une nouvelle bataille : Juan Mata contre Douglas Costa. Toute la presse australienne s’est emparée de ces signatures exceptionnelles pour le championnat. Costa a déjà disputé quelques minutes en ACL avec Sydney FC et semble prêt à en découdre. Mata, de son côté, revient après une période plus compliquée et devrait être utilisé avec précaution par son entraîneur, Alen Stajčić, qui a déclaré qu'il ne jouerait probablement pas un match entier tout de suite. Cependant, avec ces deux stars et d’autres recrues intéressantes comme Patryk Klimala, ancien attaquant du Celtic, ou encore Leo Sena, ex-milieu de Serie A, Sydney FC peut espérer remporter son premier titre depuis 2020 et récupérer l’étiquette de l’équipe à battre.

Ailleurs

De son côté, Adelaide United a vu son joyau Nestory Irankunda partir au Bayern Munich et Ibusuki quitter le club pour un meilleur contrat dans l'État de Victoria. Malgré ces départs, l’entraîneur Carl Veart a su renforcer son équipe, notamment avec la prolongation de contrat de la légende du club, Isaías et l’arrivée de Ben Folami en provenance de Melbourne. L’objectif pour Adelaide sera de viser les places en haut du classement, une tâche difficile mais réalisable compte tenu de la qualité restante dans l'effectif. Brisbane Roar espère de son côté enfin retrouver les séries finales, que le club n’a plus atteintes depuis 2021. Sous la direction de Ruben Zadkovich, Brisbane mise sur le Français Florin Bérenguer pour guider son équipe. Une situation similaire se présente pour Newcastle Jets, récemment acquis par un nouveau propriétaire, qui souhaite enfin redresser la barre après plusieurs années difficiles. Robert Stanton reste à la tête de l’équipe et s’appuiera sur une académie championne dans sa catégorie, tout en devant réussir à combler le départ de l’attaquant Apostolos Stamatelopoulos. Perth Glory, dirigé par David Zdrilić, entame la saison avec une seuls vision : ne pas finir à la dernière place. Adam Taggart, capitaine de l’équipe, rêvant même de voir Perth disputer à nouveau la seconde partie du championnat. Enfin, Macarthur est déjà en pleine forme après avoir remporté l’Australia Cup et compte bien continuer sur cette lancée, avec Valère Germain toujours en tête d'affiche dans le rôle de fer de lance de l’attaque.

Photo une : Mark Metcalfe/Getty Images

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