Auxerre - OM : la réaction amusante de Benatia au milieu de l'énorme tension | OneFootball

Suspendu pour trois mois, Medhi Benatia était quand même présent à l'Abbé Deschamps pour assister à la défaite de l'OM dans un match ultra tendu.

Il y aura un avant, et un après cet AJ Auxerre - Olympique de Marseille remporté sur le score de 3-0 par les Bourguignons. Car hier soir, Pablo Longoria a certainement dépassé les bornes. Le président marseillais a tout simplement pété un câble après la défaite des siens, dénonçant une "vraie corruption" arbitrale, décrivant le championnat de France comme un championnat de merde : "Il y a penalty sur Merlin. J’ai quatre arbitres européens qui m’ont envoyé un message en me disant 'c’est penalty’. Quatre arbitres européens me disent qu’il y a penalty. Et le plus scandaleux, c’est le rouge à Cornelius. C’est de la corruption ! Je n’ai jamais vu ça. Vous pouvez écrire : Pablo Longoria dit que c’est de la corruption. Tout est organisé depuis le troisième jaune donné à Balerdi. C’est prévu, c’est orienté. C’est un championnat de merde. Si l’OM a une proposition pour la Super League, on part tout de suite".

"Je suis un pestiféré"

Un comportement qui apparaît comme particulièrement inapproprié au regard des décisions prises par Mr Stinat, peu contestables contrairement à certaines fois où les Phocéens auraient plus logiquement pu crier au scandale. Mais au coeur de cette tension, un homme a particulièrement su garder son calme, Medhi Benatia. Suspendu pour trois mois suite à son comportement lors du choc face à Lille en Coupe de France (une décision qui en l'occurrence mérite d'être contestée tant le Marocain n'a à aucun moment dépassé sa fonction ce jour), il n’a pas accès aux zones de vestiaires, mais il était présent dans les couloirs, "il attend à côté, près d’une porte" comme le raconte RMC Sport. Et alors que son président enchaînait les punclines en zone mixte, le directeur sportif, "désabusé", comme l'écrit RMC, lâche une petite phrase : "Je suis un pestiféré", glisse-t-il, toutefois remonté contre les décisions du soir. Un calme qui mérite cependant d'être salué tant le grand n'importe quoi aura été le mot d'ordre hier soir. Le Marocain, contrairement à Longoria, qui risque désormais une énorme sanction, n'a pas aggravé son cas.

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