Barça : beau joueur sur son passage en tant que coach, Xavi déclare son amour au club | OneFootball

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·8 mars 2025

Barça : beau joueur sur son passage en tant que coach, Xavi déclare son amour au club

Image de l'article :Barça : beau joueur sur son passage en tant que coach, Xavi déclare son amour au club

Xavi Hernandez, l'ancien entraîneur du FC Barcelone, a fait une déclaration d'amour à son ancien club.

Il n'est pas rancunier. Si sa relation avec Joan Laporta en a pris un coup l'été dernier, Xavi Hernandez ne reste pas moins amoureux du club culé. Dans un entretien accordé à France Football, il a fait une déclaration d'amour au club de sa vie : "Je n'oublierai jamais ce jour où mon grand-père a invité toute ma famille à aller voir un match au Camp Nou , pour remporter le trophée Joan Gamper. Pour nous, le Barça est bien plus que du football, c'est presque une religion. Quand j’ai vu Bernd Schuster au centre avec ses cheveux blonds, j’ai été stupéfait. À cause de la façon dont ils jouent, de ce stade, de cette équipe…Quand le Barça m'a appelé, c'était l'un des jours les plus heureux de ma vie. À partir de là, je suis devenu presque professionnel, j'ai consacré mon corps et mon âme au football : les horaires, la discipline, l'alimentation. Ce n'était pas trop difficile pour moi parce qu'à la maison nous étions assez stricts sur ces aspects-là. Je suis un petit bonhomme (1,70 m), léger, je ne suis ni puissant ni particulièrement rapide, mais le modèle de jeu « cruyffiste » correspondait parfaitement à mes qualités footballistiques. Mon football était basé sur la réflexion, sur la capacité à détecter les espaces libres sur le terrain, à identifier les zones où il y avait moins d'adversaires à attaquer. J'étais donc au bon endroit, au bon moment. Je ressens une immense gratitude envers tous les entraîneurs qui ont diffusé cette philosophie de jeu et en particulier envers Louis van Gaal, qui a cru en moi et m’a dit que j’avais un talent incroyable. Il croyait en moi, parfois plus que je ne croyais en moi-même."


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Malgré tout, il a révélé un moment douloureux : "Le départ de Luis Figo en 2000 a été un coup dur. Imaginez : c'était un peu comme si Lionel Messi, à son apogée, quittait le club après avoir gagné le Ballon d'Or. Figo était notre capitaine, notre meilleur joueur, et il a rejoint notre éternel rival (le Real Madrid). Carles Puyol, Víctor Valdés, Iniesta, Gabri, comme moi, enfants du club, ont énormément souffert. Il nous a fallu trois ou quatre ans pour nous remettre sur pied. « En regardant en arrière, je me dis que j'ai vécu les pires et les meilleurs moments de l'histoire du Barça. Petit à petit, nous avons retrouvé un certain ordre qui avait été perdu pendant ces années difficiles. En même temps, de grands joueurs ont rejoint l'équipe : Ronaldinho, Eto'o, Deco, Giuly, Rafa Marquez... Ils nous ont permis, à nous les joueurs du centre de formation, de grandir et de retrouver le chemin du succès. Le deuxième titre de Ligue des champions du Barça a été un tournant sur le plan personnel. Nous, les joueurs issus du club, avons été fortement critiqués. On disait que nous n’avions pas la mentalité pour gagner des titres. C'était difficile à entendre. Après ces titres, nous n’avions plus de limites."

Xavi ne retient que du positif du Barça !

Le champion du monde 2010 est aussi revenu sur sa période d'entraîneur chez les Catalans : "Ma première année et demie au Barça a été très, très bonne. Nous avions un bon projet avec Mateu Alemany et Jordi Cruyff qui nous a permis de terminer deuxième de la Liga, avant de remporter le Championnat en 2023 , ainsi que la Supercoupe d'Espagne. Ensuite, les résultats ont été moins bons. Le départ de Jordi et de Mateu a été un coup dur. Rétrospectivement, nos résultats sont très positifs, car le club était dans l’une des pires situations de son histoire, pire encore qu’au début des années 2000. Les attentes étaient très élevées par rapport à mon histoire. Mon profond attachement au Barça ne m'a parfois pas rendu service, j'ai peut-être été parfois trop sentimental, mais cette aventure a été un véritable apprentissage. Je reconnais avoir commis quelques erreurs de gestion. Tactiquement, le départ de Busquets nous a obligé à repenser notre jeu. J’ai alors opté pour un milieu de terrain à trois joueurs offensifs, ce qui n’a pas toujours porté ses fruits. Au-delà des titres, je suis fier d’avoir placé ma confiance dans une nouvelle génération, Fermín López, Lamine Yamal, Pau Cubarsí, Alejandro Balde… Ces jeunes incarnent l’avenir du club."

Enfin, il a conclu : "Je suis privilégié, j’ai dépassé mes rêves d’enfant. Peu importe où je marche dans le monde, les gens m'arrêtent. Ils me rappellent mon époque au Barça, avec l'équipe nationale, le titre de champion du monde. J'ai gagné tous les trophées possibles, je me suis amusé en jouant les finales de la Ligue des champions, de la Coupe du monde, de l'Euro, comme quand j'étais enfant et que je tapais dans le ballon dans le parc, et cela n'a pas de prix. C'est un sentiment incomparable qui restera avec moi jusqu'à la fin."

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