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Jibril Diop·22 avril 2021
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Jibril Diop·22 avril 2021
Surprise, surprise. Notre prédiction dans notre rapport d’avant-match s’est bel et bien matérialisée : la flèche de Portimonense, Beto, a fait quelques misères à la défense de Benfica, jeudi soir.
C’est d’ailleurs lui qui ouvre le score à la 43ème minute. Une course dans le dos des défenseurs et une finition imparable en face-à -face avec le gardien. Il s’agit tout simplement de son sixième but sur ses dix dernières apparitions en championnat. On vous avait prévenus.
Heureusement, Benfica a aussi une arme fatale, bien que nettement moins tranchante : Pizzi. Le vétéran portugais, qui continue de diviser les supporters à Lisbonne, a égalisé deux minutes plus tard. Son contrôle de balle sur l’action du but est à montrer dans les écoles de football. Exquis.
Galvanisés par ce coup de génie de Pizzi, les Aigles ont ensuite survolé les débats. Darwin Nunez, qui était en panne sèche depuis plusieurs semaines, a rallumé la flamme dès le retour des vestiaires : contrôle de la tête pour écarter les deux défenseurs et un face-à -face victorieux avec le gardien (2-1, 5e). Une inspiration qui rappelle vaguement celle de Kakà contre Man United en 2007, toutes proportions gardées.
L’insatiable Haris Seferovic s’est permis un petit doublé dans la dernière demi-heure (64e, 73e) avant que la recrue estivale Everton ne scelle la victoire 5-1 dans les arrêts de jeu (94e). Un succès probant pour le vice-champion du Portugal, qui reste malgré tout à la dernière marche du podium.
Prochain rendez-vous pour Benfica : Santa Clara, lundi prochain Ă 20h (Liga NOS).