Brest - Stade rennais / Stéphan : « Il faut continuer à croire en soi, malgré peut-être un pessimisme ambiant » | OneFootball

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·17 octobre 2024

Brest - Stade rennais / Stéphan : « Il faut continuer à croire en soi, malgré peut-être un pessimisme ambiant »

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Avant le déplacement à Brest, Julien Stéphan était en conférence de presse. Extraits. Trêves internationales : On préfèrerait avoir son groupe, surtout quand il a autant (…)

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Avant le déplacement à Brest, Julien Stéphan était en conférence de presse. Extraits.


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Trêves internationales : On préfèrerait avoir son groupe, surtout quand il a autant changé. On n’a pas de repères ensemble suffisamment forts. On aimerait mais la semaine dernière on avait 7 joueurs à disposition. On fait différemment. Ça nous permet aussi de voir des jeunes, qui viennent compléter. On ne va pas se plaindre, c’est comme ça. On aura une séance demain, il faut qu’on en profite.

Gouiri : Ce sont les performances qui dictent les choix. Il n’y a rien d’écrit en amont, en avance, c’est le terrain qui détermine toujours les choix qu’on peut avoir.

Jeu de transition : On n’a pas un jeu de transition. On a eu 60% de possession contre Monaco. C’est notre 4e match dans ce système et demain on va attaquer notre 5e. Je ne pense pas qu’on puisse déterminer aujourd’hui si c’est une équipe de transition ou de possession. Le match de Lyon, peut-être notre meilleur depuis le début de saison, on a excellé sur les phases de transition. Et Amine était titulaire. Les joueurs qu’on a doivent pouvoir s’exprimer dans un foot de possession ou de transition. On travaille beaucoup pour faire évoluer le style de l’équipe. Les 3 premiers matchs faits dans ce système n’étaient pas suffisamment satisfaisants en terme de tenue du ballon. Le match de Monaco nous a amené des avancées là-dedans, dans plusieurs domaines d’ailleurs. On a encore beaucoup de choses à développer on en a conscience. Contre Monaco, on finit à 60-40, avec beaucoup plus de tirs pour nous, de centres, de ballons dans la surface, plus de critères qui nous amènent à penser qu’on est aussi capables de jouer dans ce registre. Après, tout dépend de la dynamique du match, à domicile ou à l’extérieur, et les caractéristiques de l’adversaire déterminent le reste.

Pressing haut de l’équipe, mais peu d’occasions créées : Au bout de 3-4 matchs, je suis un peu plus mesuré sur ces choses. On est aussi la 2e équipe en sous-performance en terme de points pris, on est à -4 points. Au bout de 3-4 matchs, ça me semble un peu tôt pour pouvoir déterminer les choses. On les regarde, on s’appuie dessus, ça nous donne des axes de travail. Mais sur les Big Chances (= chances de marquer), on ne s’en crée pas suffisamment, c’est clair. Bien sûr que c’est un axe de travail pour nous.

Equipe sans prise de risque : Trop défensive ? Non. On ne peut pas dire qu’on est une équipe qui récupère le ballon le plus haut et dire qu’on est une équipe défensive. Ce n’est pas logique. Quand on presse haut, ce n’est pas pour être défensif. C’est pour essayer de peser sur l’adversaire et l’empêcher de s’exprimer. On n’est pas une équipe défensive, mais une équipe qui n’a pas réussi à tout assembler pour… On est aussi une des rares équipes du championnat qui a marqué à chaque match depuis le début de saison. J’espère que ça va continuer. Il y en a 4 : Strasbourg, Monaco et Paris. Plus nous.

Plus de buts encaissés que de xG subis : On fait partie du top 3 des équipes qui limitent les entrées dans nos 30 dernières mètres. Par contre, ces équipes se créent des situations pour marquer. On a besoin de régler ça en terme d’agressivité. Le 2e but concédé contre Monaco est assez significatif là-dessus.

Rennes pas où il devrait être au classement aujourd’hui : Oui, aujourd’hui. On verra dans 10 ou 20 matchs. Si on est dans la culture de l’instant, on n’est pas là où on espérait être. Mais on est là où on doit être par rapport à ce qu’on a fait, même si on a déficit de points par rapport à ceux espérés. Si on ne les a pas c’est qu’il y a une raison. Il faut bien les analyser et continuer à se développer. Il y a une pression suffisamment forte depuis quelques mois qui existe, bien développée et bien créée. Il y a la pression qu’on se met au quotidien pour bien se développer, s’améliorer, et améliorer la situation comptable.

Discussions avec Arnaud Pouille : Comme dans chaque situation comme celle-ci, il y a une relation à initier, installer, se découvrir les uns les autres. Quand tu es entraineur, il est toujours mieux d’expliquer ce que tu fais, ce que tu veux faire, plutôt que ce soit quelqu’un d’autre qui l’explique à ta place. Oui, (il s’est senti) écouté. Mais je l’ai écouté aussi, c’était un dialogue. Dans ces situations, on partage, on échange, on se découvre.

Climat lourd autour de lui : Autour du club, depuis un an, je trouve oui. Pas qu’autour de moi, autour du club. Ça m’avait marqué, je vous l’avais dit en venant. C’était assez noir, pessimiste, oui. Il y avait certainement des raisons. Après, autour de moi, ça fait quelques mois que ça dure, je m’en suis accommodé. Déjà depuis la fin de saison dernière. Il a fallu un mois de difficulté qui avait balayé 3 mois incroyables avant. Personne ne rappelle ces 3 mois-là d’ailleurs, jamais. On parle juste du dernier mois, mais pas des 3 mois avant, des 11 victoires en 15 matchs. Ce n’est jamais considéré, écrit. C’est la manière de présenter les choses. On avance, on bosse, on se développe et on reste hyper soudés, solidaires. Dans ces moments, c’est nécessaire. Il faut continuer à croire en soi, malgré peut-être un pessimisme ambiant, qu’on peut comprendre par certains résultats, mais il faut continuer à croire en ce qu’on fait, c’est très important, et continuer à croire en ses joueurs et les pousser dans ce sens.

Bloc de 4 matchs déterminant pour son avenir : Si c’est le cas, c’est le cas. Mais je ne vais pas changer d’attitude, de comportement, pour ça. Je connais mon métier, les règles, plein de choses. Je lis plein de choses, j’entends plein de choses, mais on reste centrés avec le staff et les joueurs sur le travail, le développement, la compétition et la volonté de progresser d’un groupe qui continue à se découvrir.

Temps pour que l’équipe ait une base solide : Je n’ai pas d’idée mais je pense qu’une série de deux matchs consécutifs positifs pourrait vraiment enclencher quelque chose. Un ne suffira pas forcément, deux ça peut commencer à générer quelque chose d’important en terme de confiance. Quand on arrive à maintenir la confiance en les joueurs, ce qui est déterminant c’est les victoires. Il faut qu’on l’entretienne au maximum car lorsqu’on est dans une situation difficile, c’est l’élément central contre lequel il faut lutter. Quand il n’y a plus de confiance, ça devient très difficile.

Brest : La particularité c’est qu’on a une journée pour le préparer en récupérant plus de la moitié de l’effectif. L’autre, c’est qu’on va jouer une équipe très forte dans le jeu direct, l’attaque de la surface, le fait de pouvoir mettre de la pression par ce type de jeu. On s’attend à ce que Ajorque soit beaucoup sollicité dans le jeu direct, qu’il y ait une attaque de la surface très dynamique de leur part, avec une équipe qui avance après un début de saison difficile. Toulouse est aussi en grosse sous-performance depuis le début de saison. Brest, ce qu’ils font, ils le font bien. Ils ont de la taille là-haut, de la puissance, des joueurs au milieux forts au deuxième ballon et capables de se projet à partir de ça. Ils ont leur style propre, dans lequel ils sont performants.

Défaite 5-4 de la saison dernière : Plus de la moitié de l’effectif a changé depuis. Ne pas forcément s’appuyer là-dessus sur le match d’après-demain.

Concurrence pour l’Europe : Je pense qu’on peut toujours se rattraper. Une très forte série peut rapidement te ramener, mais par contre une très forte série de 3 mois ne suffit pas, il faut faire une série de 6 mois derrière. C’est complexe. Je ne vais pas dire que le match de demain est déterminant pour remplir l’objectif en fin de saison, mais ça va être un très bon match pour s’évaluer et voir comment dans ce contexte on va être capable de répondre. Parce que pour l’instant à l’extérieur on n’a pas de match référence. On en a déjà parlé avec les joueurs. Ça veut aussi dire qu’on a eu des manques dans des domaines ou sur des moments de match permettant de performer à l’extérieur. Je pense notamment à notre 2e mi-temps à Reims où on a été en grosse sous-performance en terme de dynamique d’équipe face à un adversaire qui nous met sous pression. On va vraiment attendre les joueurs dans ce domaine-là samedi.

Être le fer de lance de la Bretagne : C’est en fin de saison qu’on verra les choses. Vous, j’ai l’impression que vous n’êtes que sur les un match, un match, un match à chaque fois. Nous on n’est pas les un match, un match, un match. Ça veut dire quoi ? Que si on les bat samedi, on est devant eux au classement et c’est de nouveau nous le fer de lance ? Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Déjà félicitations à eux pour leur parcours la saison dernière et leur parcours en Ligue des Champions. Ça mérite d’être souligné. Mais après, ça n’est pas sur une saison, mais sur plusieurs. Par contre c’est un derby, avec ce que ça comporte en terme d’engagement, d’intensité, il faudra être prêt à ça.

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