Brice Samba : «Les quelques fois où ça se passait mal, ça faisait très mal» | OneFootball

Capitaine du Racing Club de Lens pour la deuxième saison, Brice Samba est revenu dans les colonnes de L’Equipe sur son année 2024 : les émotions de la Ligue des Champions, l’élimination à Fribourg et au Panathinaïkos, les départs de Haise et de Pouille, Will Still, sa vie en Bleu, etc.

La saison d’un sportif de haut niveau est faite de haut et de bas, même de très haut ou de très bas. Et c’est d’ailleurs de cette manière qu’a vécu Brice Samba les échecs de Fribourg (Ndlr. élimination de la Ligue Europa) ou de Montpellier (non-qualification pour la Ligue Europa). « Je me revois dans le vestiaire, sonné. Ça a eu un gros impact. On mène 2-0 à la mi-temps à l’extérieur. Inconsciemment, tu te vois passer, c’est l’erreur qu’on a dû faire. La responsabilité, c’est nous les joueurs qui la portons. Et c’est horrible. Après notre campagne magnifique où on fait 8 points, ça a fait très mal », se souvient le gardien avant de remuer le couteau dans la plaie : « C’était l’impuissance. C’est le travail d’une saison, tu es à 10-15 minutes de le valider… J’ai tout joué et je manque, entre guillemets, le plus important. Le vestiaire était K-O. Personne n’a parlé. C’était un coup de massue, un peu à l’image de cette saison, les quelques fois où ça se passait mal, ça faisait très mal. »

Une discussion avec le président

Ensuite, le RC Lens a connu un été mouvementé et, malgré un statut de capitaine, le gardien a assisté à cela sans réellement pouvoir rien faire. Dans un premier temps, il y a eu les départs conjugués de Franck Haise et Arnaud Pouille. Puis, dans un second, les déclarations du président Joseph Oughourlian, il se souvient : « Quand les hommes du projet partent un à un, tu doutes, et encore plus avec ce qu’a dit le président. On en a parlé ensemble et je pense que si j’avais été à sa place, je n’aurais pas communiqué de cette manière-là. (…) Parce que ça a foutu un certain doute à des joueurs. Avant de s’exprimer, il n’avait pas discuté avec nous. C’est après qu’il l’a fait. J’ai eu la chance d’en parler directement avec lui. Je n’avais pas peur que le club s’écroule car je savais que le RC Lens est fort. »