Châteauroux : "Je pense que le National est plus dur que la Ligue 2, dans un registre différent", lance Brandon Agounon | OneFootball

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·21 février 2025

Châteauroux : "Je pense que le National est plus dur que la Ligue 2, dans un registre différent", lance Brandon Agounon

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Brandon Agounon, capitaine de La Berrichonne de Châteauroux, s’est exprimé sur la mission maintien.

Enchaîner une deuxième victoire de rang et se sortir la tête de l’eau. Ce vendredi soir (19h30), Châteauroux reçoit le FC Rouen dans le cadre du 22ème multiplex de National de la saison. En plein oeil du cyclone à la suite de la fuite d’un discours assez décalé de la part de son entraîneur Cris la semaine dernière, la lanterne rouge va devoir faire abstraction des à-côtés et poursuivre sa mission maintien. "Combien de points il nous faudrait pour se maintenir ? Franchement, c’est difficile à dire. Mais depuis le début, personne ne se dit que c’est mort. Il faut prendre un point minimum à l’extérieur et faire carton plein à domicile. Vendredi dernier, on a gagné à l’extérieur mais les concurrents directs aussi" a répondu Brandon Agounon dans une interview accordée au site officiel de la Fédération Française de Football (FFF).


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"Ça va être compliqué jusqu’à la fin, mais il ne faut surtout pas être distancés. On a réussi à raccrocher le wagon devant nous. Il faut jouer comme on l’a fait à Rouen (QRM), relâchés, sûrs de nous, comme une équipe qui joue le maintien" poursuit le défenseur central, qui a été nommé capitaine par Patrice Lair puis Cris. Repositionné au poste de défenseur central par la légende de l’Olympique Lyonnais, celui qui a été formé au poste de numéro 6 entend bien faire quitter les deux dernières places, synonymes de relégation à sa formation. Et ce, malgré un championnat de National plus compliqué que jamais. "En Ligue 2, c’est technique, tactique, avec un jeu de possession. En National il y a beaucoup plus d’impact, c’est un championnat très athlétique, physique : les meilleures équipes sont celles où il y a les blocs les plus compacts, pas forcément celles avec les meilleurs joueurs. Mais je pense que le National est plus dur que la Ligue 2, dans un registre différent."

Le soutien des supporters attendu

Apparu pour la première fois en National en septembre 2017 sous les couleurs de l’US Boulogne CO, le joueur de 30 ans se remémore ses premiers pas dans la compétition. "Je venais de Ligue 2 et je me suis dit « ah oui, c’est dur quand même ! ». D'ailleurs, les clubs de niveau supérieur ne recrutent pas assez en National. Je trouve ça dommage. Quand je jouais avec Clermont, en 2014-2015, en Ligue 2, la saison avait été difficile aussi, mais c’était différent, ce n’était pas le même contexte pour le maintien. C'était plutôt des problèmes extra-sportifs entre le groupe et la direction qui ont fait que ça se passait mal. Les joueurs savaient que s’il fallait maintenir le club, ils pouvaient le faire" poursuit-il à ce sujet. À Châteauroux, la situation est donc bien différente.

"On a besoin du public. Quand les supporters ne venaient pas, ou quand ça sifflait à chaque passe en retrait, c’était compliqué" fait savoir le capitaine castelroussin. "Tout le monde n’a pas la même expérience, il y a des jeunes joueurs qui sont impactés par ça. Quand on arrive à avoir un peu plus de public, comme contre Nîmes et Valenciennes, c’est mieux. Évidemment. Ça nous pousse, nous aide à nous battre pour le maintien. Avec du monde au stade, à domicile on peut vraiment faire quelque chose." Les Bleu et Rouge savent désormais ce qu’ils doivent faire pour aller arracher leur maintien.

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