Coquelin sur Arsenal – « Thierry Henry me surnommait Police Officer » | OneFootball

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Tribune Nantaise

·24 mars 2025

Coquelin sur Arsenal – « Thierry Henry me surnommait Police Officer »

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Francis Coquelin a marqué les esprits lors de son passage en Premier League, notamment sous les couleurs d’Arsenal. Un club dans lequel il a disputé 168 matchs, gravé quelques lignes de palmarès, et laissé l’image d’un milieu combatif, dévoué à l’équilibre collectif.

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À son arrivée à Londres, tout ne fut pas simple. « La première, c’est une année d’adaptation. Je joue avec la réserve, avec les U19, et je m’entraîne avec les pros. C’est une transition. Mais une bonne année, on gagne la Youth Cup qu’ils n’avaient plus remportée depuis dix ans. Et je fais mes débuts en Coupe avec l’équipe première, devant 60 000 personnes. » La suite n’a pas été un long fleuve tranquille, avec plusieurs prêts à Lorient, Fribourg, puis Charlton. Une période d’apprentissage qu’il ne renie pas. « J’ai adoré mon année à Lorient avec Christian Gourcuff. Ce sont des étapes importantes. Des obstacles que j’ai su franchir. »

Beaucoup l’ont interrogé sur ce départ précoce à l’étranger. A-t-il quitté la France trop tôt ? « Non, je ne pense pas. Si je signe à Nantes à l’époque, je ne suis pas sûr que le wagon « Arsenal » repasse. J’ai refusé la facilité. Là-bas, il n’y avait que des internationaux. À chaque mercato, des grands noms arrivaient. C’était un défi énorme, mais aujourd’hui je ne regrette rien quand je vois les trophées que j’ai gagnés. »

Évidemment, son passage à Arsenal reste une source de grande fierté. « C’est l’un des plus grands clubs européens. J’ai joué la Ligue des champions, gagné des titres, et surtout, j’ai été entraîné par Arsène Wenger, qui est venu me chercher à Laval. » Fidèle à ses racines, il n’oublie pas ceux qui ont compté. « Gilles Grimandi, Denis Zanko, Bernard Mottet… Ils ont tous joué un rôle dans ma carrière. Je suis quelqu’un de très loyal. Denis Zanko, je l’ai même eu au téléphone avant de signer à Nantes ! »

À Arsenal, Coquelin s’est forgé une réputation de milieu inflexible. Au point de recevoir des surnoms inattendus : « En Angleterre, on m’appelait le « briseur d’attaques », mais aussi « Police Officer ». C’est Thierry Henry qui m’a surnommé comme ça après un match. » Une étiquette défensive qui a collé à sa peau : « Je récupérais, je coupais les contres. Devant moi, il y avait Özil et Cazorla, ils n’avaient pas besoin de moi pour construire. J’aimais le jeu, mais j’ai mis mes qualités au service de l’équipe. »

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