Olympique-et-Lyonnais
·20 décembre 2024
Olympique-et-Lyonnais
·20 décembre 2024
Même si la professionnalisation du football touche aujourd'hui les championnats jusqu'à la 4e, voire 5e division, cela reste toujours des moments particuliers. A l'image de l'Entente Feignies-Aulnoye, qui défiera l'Olympique lyonnais samedi, les 32es de finale de la Coupe de France sont l'occasion pour eux de se mesurer aux clubs de l'élite.
Une rencontre inédite, et qui marquera les footballeurs nordistes. "On était tous très heureux de jouer un club de Ligue 1. Mais on reste mitigés parce qu'il restait quelques petites équipes dans notre groupe. On s'est dit qu'on pouvait aller plus loin dans la compétition si on jouait face à un adversaire à peu près de notre niveau, a conté Maxence Lescroart, latéral de la formation de N2, à Radio Scoop. Mais quitte à jouer une grosse écurie, c'est incroyable d'être tombé sur Lyon. On sait que ça va être une affiche de gala qui va nous procurer beaucoup de souvenirs."
Arrivé cet été, il n'a pas connu les précédents 32es de finale contre le PSG (2021) et Quevilly-Rouen (2024). Signe que l'Olympique lyonnais devra se méfier, la saison passée, l'Entente avait atteint les 16es, chutant face à Montpellier (0-4). Ce sera donc un adversaire loin d'être novice à ce niveau de la compétition qui se présentera sur la pelouse de Valenciennes.
Pierre Sage, qui ambitionne d'aller au bout de l'épreuve, a montré son sérieux habituel jeudi devant la presse. Signe qu'il ne procédera pas à d'importantes retouches dans son 11 ? Réponse samedi à 17 heures. "On ne sait pas s'il va faire tourner son effectif. Mais il y a des gros noms qui ressortent comme Rayan Cherki, Nemanja Matić ou encore Corentin Tolisso. On ne peut que les redouter parce qu'on sait de quoi ils sont capables, a prévenu Maxence Lescroart. On le voit tous les week-ends à la télé. Tout peut se passer en un match."