OnzeMondial
·16 mai 2025
Coupe du monde : l’organisateur de 2038 déjà choisi par la FIFA ?

OnzeMondial
·16 mai 2025
On connaît déjà les pays organisateurs des trois Coupes du monde qui arrivent. Et pour 2038, la FIFA semble déjà avoir un favori dans son viseur. Avec une compétition qui reviendrait en Europe...
Et si la Coupe du monde revenait enfin « chez elle » ? Pour la première fois depuis 1966, l’Angleterre pourrait bien accueillir le plus prestigieux des tournois, selon les propos forts d’un haut dirigeant de la FIFA.
Victor Montagliani, vice-président de la FIFA et président de la CONCACAF, n’a pas mâché ses mots dans une interview au Times. « Je ne vois pas pourquoi l’Angleterre, ou même le Royaume-Uni, ne devrait pas accueillir la Coupe du monde », a-t-il lancé. « Je pense que ce serait une Coupe du monde fantastique et ils devraient sérieusement envisager de se porter candidats. » Avant d’enfoncer le clou : « On sait tous ce que le football représente au Royaume-Uni. Il est temps. »
Des mots lourds de sens, à l'heure où la FIFA adopte une stratégie de rotation plus rigoureuse. Après les États-Unis, le Canada et le Mexique en 2026, puis une édition éclatée entre l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Amérique du Sud en 2030, l’Arabie saoudite accueillera seule celle de 2034. Pour 2038, les regards se tournent désormais vers l’Angleterre.
Le pays n’a pas organisé de Coupe du monde depuis 1966, année de sa victoire historique à domicile. Depuis, deux tentatives ont échoué : en 2010, la candidature anglaise pour les Mondiaux 2018 et 2022 s’est heurtée à une procédure minée par les soupçons de corruption. « Tous ces gaspillages d’argent et ces magouilles, c’est ridicule », critique aujourd’hui Montagliani. « Passons à autre chose. »
Le calendrier joue en faveur des Britanniques. Le Royaume-Uni organisera la Coupe du monde féminine en 2035, ce qui pourrait servir de tremplin logistique et politique. Montagliani soutient cette logique : « Il faut une vraie stratégie de gestion d’événements. Une rotation juste, pour que tout le monde ait sa chance. »
Une telle désignation anticipée n’a rien d’officiel, mais l’appel de Montagliani, au vu de son rôle à la FIFA, ressemble à un feu vert diplomatique. D’autant qu’il s’oppose à une expansion excessive du tournoi : « Soixante-quatre équipes, c’est trop. On n’a même pas encore testé à 48. La rareté reste importante. »
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.