Crise des droits TV : les clubs féminins également menacés | OneFootball

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·7 avril 2025

Crise des droits TV : les clubs féminins également menacés

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Comme en Ligue 1, la crise des droits TV impacte le football féminin. A tel point qu'un tiers des clubs de Première Ligue seraient à vendre.

Racheté à hauteur de 50 millions d’euros par Michele Kang il y a un peu plus d'un an, l’OL féminin s’est semble-t-il mis à l'abri de cette nouvelle tempête sur le football français. Attirer un nouvel investisseur capable d’assurer un avenir économique serein à l'Olympique lyonnais a adouci la situation. Elle est aussi facilitée, il faut le dire, par les performances sportives des joueuses de Joe Montemurro.

Mais le contexte n’est pas similaire pour les autres clubs de Première Ligue. Loin de là. Selon les informations de RMC Sport, l’effet domino provoqué par la crise des droits TV en Ligue 1 touche également la D1. À l’heure actuelle, un tiers des écuries seraient à vendre. Des investisseurs anglais et américains ont déjà manifesté leur intérêt.


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Les clubs masculins avec une section féminine concernés

Les clubs inévitablement touchés par cette crise qui secoue le football féminin sont ceux possédant une équipe masculine. Comme l’affirme Jean-Michel Aulas, président de la Ligue féminine de football professionnel, ces formations "se disent qu’il faut soit se séparer de l’équipe féminine ou la supprimer". Une décision qui est dans les petits papiers au Havre, à Reims, et désormais à Montpellier. Dans chaque cas, la situation sportive des trois équipes L1, toutes menacées par une relégation, ne contribue pas à rassurer leurs dirigeants au sujet de la conservation d’une section féminine.

L'OL comme modèle à suivre ?

L’ancien président de l’Olympique lyonnais a assuré que la LFFP a travaillé ces derniers mois pour assurer une vente des sections féminines. Il collabore sur ce dossier avec le ministère des Sports. À la manœuvre, l’ancien dirigeant rhodanien est parvenu à attirer six investisseurs américains et anglais, qui auraient tous une expérience dans la NWSL, la Ligue américaine féminine de soccer.

De quoi permettre aux vendeurs de confier leur club à des fonds d’investissement qui croient en l’avenir du football féminin. Cela souligne en creux que l’arrivée de Michele Kang à la tête de l’OL féminin a sans doute solidifié les bases économiques des Fenottes. Il est en effet question pour ces institutions de se rapprocher du modèle rhodanien composé de deux entités distinctes pour les masculins et les féminines.

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