Désillusion pour le MHSC VB : Battu par Tours en demi-finale du championnat de France | OneFootball

Le rêve de doublé s’est envolé pour le Montpellier Hérault Sport Club Volley-Ball. Après une saison régulière exemplaire, le club montpelliérain s’incline en demi-finale du championnat de France face au Tours Volley-Ball, au terme d’un match d’appui cruel, disputé au Palais des Sports Jacques Chaban-Delmas. Une désillusion de taille pour le président Jean-Charles Caylar, dont le Groupe Nicollin est l’actionnaire majoritaire, et qui avait clairement affiché ses ambitions : décrocher la Coupe de France et le titre de Ligue A masculine.

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Tous les voyants semblaient au vert. Le MHSC VB avait démarré sa saison en fanfare, en remportant la Supercoupe contre Chaumont. Puis, les hommes de Loïc Le Marrec avaient survolé la saison régulière, terminant en tête du classement. À domicile, ils s’étaient montrés intraitables, faisant du Palais des Sports une forteresse. Pourtant, tout s’est écroulé dans le money-time.

D’abord défaits en finale de la Coupe de France, les Montpelliérains ont vu leur parcours en championnat s’arrêter brutalement en demi-finale, dans une série haletante face à Tours. Le point noir de ces play-offs restera les deux défaites à domicile, une anomalie qui coûte cher. Le match d’appui, disputé ce lundi, a tourné au drame sportif : un tie-break arraché par les Tourangeaux, après que Montpellier ait pourtant compté jusqu’à sept points d’avance dans le quatrième set.

Les coéquipiers d’Ezequiel Palacios, l’un des leaders de l’effectif, vont nourrir d’énormes regrets. Non seulement parce qu’ils semblaient avoir le match en main, mais aussi parce que le groupe avait les armes pour aller au bout.

Alors que la relégation du MHSC football, également détenu par le Groupe Nicollin, assombrit la fin de saison sportive à Montpellier, le parcours du MHSC VB aurait pu offrir une lueur d’espoir au groupe familial… mais lui aussi termine sur une fausse note.

Crédits MHSC VB

Le MHSC VB devra maintenant digérer cette fin de saison amère, analyser ses failles, et rebondir pour revenir encore plus fort la saison prochaine. Car les ambitions du président Caylar, elles, n’ont sans doute pas changé. Depuis l’arrivée de l’actionnaire Groupe Nicollin, le MHSC VB redevient un club qui compte et qui gagne. Mais il faudra arriver à conclure.

Certes, le MHSC VB a remporté le championnat en 2022, deux fois la Supercoupe (2022 et 2025), atteint deux finales de Coupe de France, et s’est régulièrement hissé en play-offs. Mais ces performances, bien que louables, laissent un goût d’inachevé. Il ne manque parfois qu’un déclic, une étincelle, pour transformer l’espoir en succès durable.

Le club dispose des structures, du soutien, et du potentiel pour franchir un cap. Il faudra maintenant que l’ensemble du projet – sportif, mental et stratégique – tende vers un seul objectif : gagner, encore et encore. C’est à ce prix que le MHSC VB pourra inscrire la victoire dans son ADN, et durablement s’imposer parmi les références du volley français.