DNCG – Des ventes de joueurs à peine suffisantes pour compenser le déficit | OneFootball

Relégué sportivement en National à l’issue de la saison 2023-2024, l’ESTAC ne doit sa survie en Ligue 2 qu’à un désastre financier, celui des Girondins de Bordeaux. Après la rétrogradation administrative du club de Gérard Lopez, le club troyen a été repêché, après un exercice délicat sur le plan financier. Malgré quelques départs de joueurs, dont celui de Wilson Odobert pour 12 millions vers Burnley (Angleterre) l’équilibre n’a pas été atteint par le club du City Group, comme  le révèle le rapport de la Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG) pour la saison précédente.

Des ventes inévitables

Avant toute opération de mutation de joueurs, le club champenois présente un total de charges (50 509 000 €) plus de 50% supérieur à celui des produits (33 358 000 €), pour un déficit structurel de plus de 17 millions.

Avec un bénéfice de plus de 18 millions sur les transferts, l’ESTAC aurait dû être dans le positif mais est repassé dans le rouge en raison d’un « résultat exceptionnel » (produits et charges qui ne sont pas en lien direct avec l’activité de l’entreprise) négatif de 3,3 millions d’euros, chose qui, comme son nom l’indique, ne devrait pas se reproduire en 2024-2025.

2024-2025 sous de meilleures augures ?

Sauf nouvel événement exceptionnel, le bilan de l’ESTAC pour la saison en cours devrait s’appuyer sur des ventes encore supérieures : Ike Ugbo à Sheffied (3,1 M€), Mama Baldé vers l’OL (6 M€) et bien sûr le Brésilien Savinho, prêté à Gérone puis vendu à Manchester City pour 25 M€. Le Brésilien appartenait bien à l’ESTAC, sans y avoir joué une seconde. Cela devrait compenser des revenus de droits audiovisuels qu’on imagine en baisse pour 2024-2025. Avec le filet de sécurité que représente le City Football Group, Troyes devrait être à l’abri quoiqu’il en soit.

Photo Vincent Poyer/Icon Sport