🚹 EXCLU : Angers, la Roumanie, la Tunisie, sa signature à l'Union Berlin... Laïdouni se livre ! | OneFootball

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OnzeMondial

·10 mars 2023

🚹 EXCLU : Angers, la Roumanie, la Tunisie, sa signature à l'Union Berlin... Laïdouni se livre !

Image de l'article :🚹 EXCLU : Angers, la Roumanie, la Tunisie, sa signature à l'Union Berlin... Laïdouni se livre !

Aissa LaĂŻdouni, milieu de terrain de la Tunisie qui a rejoint l'Union Berlin il y a peu, se livre dans les colonnes de Onze Mondial.

AprÚs avoir disputé la CAN et la Coupe du monde avec la Tunisie, Aissa Laïdouni a rejoint l'Union Berlin. Dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne, Laïdouni retrace son parcours. Morceaux choisis.


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Sur sa signature Ă  Angers

« En U19 premiĂšre annĂ©e, j’ai effectuĂ© un essai anodin pour Angers. Ça s’est passĂ© Ă  Maisons-Alfort. On Ă©tait une soixantaine de joueurs. Suite Ă  ça, 15 joueurs ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s pour se rendre Ă  Angers afin de jouer un match contre les joueurs du club. J’ai Ă©tĂ© retenu. Je me souviens, j’avais mis ma vie sur cette dĂ©tection. Sur 60 joueurs, si tu ne fais pas le petit truc en plus, tu ne peux pas ĂȘtre retenu. Certains joueurs voulaient garder la balle 40 minutes pour se faire remarquer (rires). AprĂšs la deuxiĂšme dĂ©tection, j’ai Ă©tĂ© appelĂ© pour une troisiĂšme dĂ©tection avec des jeunes issus de clubs pros qui n’étaient pas conservĂ©s. À ce moment-lĂ , j’ai compris que j’allais signer au SCO. J’avais senti le truc, le coach avait parlĂ© avec mon pĂšre. Sur le retour entre Angers et Paris, on m’a annoncĂ© officiellement que le club souhaitait me recruter. C’était ma premiĂšre rĂ©ussite aprĂšs toutes ces annĂ©es de galĂšre. C’était le premier pas vers mon rĂȘve. J’étais trop heureux ! Je disais Ă  ma famille : « C’est mon tour ! Je vais signer ». C’était quelque chose de grand Ă  l’époque pour ma famille et moi. Pour moi, le premier grand pas Ă©tait fait. Mais avec les annĂ©es, je me suis rendu compte que c’était le plus petit pas (rires). »

Sur son départ en Roumanie

« La Roumanie n’est pas la destination privilĂ©giĂ©e des footballeurs, c’est sĂ»r. Au dĂ©part, quand on me parle de la Roumanie, je suis catĂ©gorique ! Je ne veux pas y aller. Ensuite, mon pĂšre m’a encouragĂ© Ă  tenter l’aventure, en m’expliquant que ça pouvait ĂȘtre une bonne chose et qu’il fallait tenter un truc. C’était une belle expĂ©rience de vie, j’ai appris plein de choses, j’ai dĂ©couvert une nouvelle culture. J’ai connu aussi quelques retards de paiement (rires). Mais il faut faire avec, c’est comme ça. Pour te dire, je n’ai pas encore reçu la totalitĂ© des sommes dues Ă  l’heure actuelle. Et encore, dans mon cas, ça allait. Les retards Ă©taient corrects par rapport aux autres. J’avais environ deux/ trois mois de retard, j’avais la chance d’ĂȘtre apprĂ©ciĂ© au club. Les dirigeants essayaient de m’arranger quand ils pouvaient. »

Face Ă  Messi et CR7 en LDC

« Au dĂ©part, je pensais que c’était seulement de belles paroles quand les dirigeants me parlaient de Ligue des Champions. Et finalement, on l’a vraiment jouĂ©e. Lors des tours prĂ©liminaires, on a rencontrĂ© de belles Ă©quipes comme le Dinamo Zagreb ou encore le Celtic Glasgow. Et lĂ , je commence Ă  comprendre que c’est du sĂ©rieux, on joue contre des Ă©quipes de renom dans de beaux stades. Je me retrouve en Ligue des Champions, je rĂ©alise mon rĂȘve de gosse. En plus de ça, mĂȘme si rien n’est liĂ© au hasard, lors du tirage du sort, on tombe sur le Barça de Messi et la Juve de Ronaldo, que demander de plus ? »

La CAN avec la Tunisie

« J’ai plusieurs anecdotes au sujet de cette CAN, ce sont vraiment des moments inoubliables. Par exemple, en arrivant Ă  l’hĂŽtel, tu vois le couloir tout Ă©troit et sombre, tu regardes les chambres, tu as la chaleur aussi. En plus, on se trouvait dans une zone Ă  risques, il y avait une guerre civile, avec des milices qui pouvaient nous attaquer Ă  tout moment. Quand on se rendait aux entraĂźnements, c’était sous escorte militaire, il y avait des militaires armĂ©s tout au long du chemin. On se croyait dans Call of Duty. Les bĂątiments Ă©taient aussi remplis de militaires armĂ©s pendant les sĂ©ances. C’était spĂ©cial, mais ce sont des souvenirs inoubliables. On perd malheureusement en quart de finale contre le Burkina Faso, c’est la dĂ©ception de cette compĂ©tition. On se relĂšve ensuite et on se qualifie pour la Coupe du Monde, c’est l’un des moments les plus spĂ©ciaux que j’ai vĂ©cus dans ma jeune carriĂšre de footballeur. AprĂšs la Ligue des Champions, l’Europa League, la CAN, la seule chose qui me manquait, c’était la Coupe du Monde. Tu te sens privilĂ©giĂ©, car tout le monde n’a pas la chance de jouer une telle compĂ©tition. Je me suis dit : « Kiffe, joue en n’ayant aucun regret, fais ce qu’il faut, bats-toi sur le terrain chaque minute, profite car rien ne dit que tu vas en rejouer une ». J’ai la chance de faire une assez bonne compĂ©tition, mĂȘme si tout n’a pas Ă©tĂ© parfait. Cette compĂ©tition m’a permis d’apprendre, j’ai dĂ©couvert le trĂšs haut niveau. Ce Mondial m’a ouvert plusieurs portes. Sans la Coupe du Monde, je n’aurais certainement pas reçu quatre offres concrĂštes durant ce mercato hivernal. »

La signature Ă  l'Union Berlin

« DĂ©jĂ , avant mĂȘme de recevoir les offres, je voulais signer en Allemagne. Ce championnat me fait kiffer depuis longtemps, j’ai toujours pensĂ© que ce championnat pouvait me convenir. Je trouve qu’il me ressemble. Quand l’Union Berlin s’est prĂ©sentĂ©, deuxiĂšme de Bundesliga, avec un vrai projet sportif et de grandes ambitions, je me suis tout de suite imaginĂ© dans ce club. J’espĂšre rĂ©ussir ici. Je vais tout faire pour. »

Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Aissa Laïdouni dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.

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