EXCLU - Mathilde Bourdieu :  « Je veux décrocher un trophée avec le Paris FC » | OneFootball

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·14 mars 2025

EXCLU - Mathilde Bourdieu :  « Je veux décrocher un trophée avec le Paris FC »

Image de l'article :EXCLU - Mathilde Bourdieu :  « Je veux décrocher un trophée avec le Paris FC »

Une buteuse qui en veut. À 25 ans, Mathilde Bourdieu a toujours su se relever malgré deux ruptures du ligament croisé. Au Paris FC depuis 2016, elle fait désormais partie des cadres en dépit de son jeune âge. Entre deux sessions de kinésithérapie et avant un entraînement avec son club, elle a choisi Onze Mondial pour revenir sur son parcours très animé.


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Quels sont tes premiers souvenirs avec le ballon rond ?

Ça remonte à loin, j’ai toujours eu un ballon entre les pieds. J’ai commencé le football à 5 ans dans le club de mon village. Je viens d’une petite ville à côté de Toulouse. Dès l’école maternelle, quand j’attendais mes parents après l’école, j’avais un ballon dans les pieds parce que tout le monde jouait au football. Ça a commencé comme ça. Après, quand j’ai grandi et que l’on a déménagé, mes parents m’ont demandé le sport que je voulais pratiquer. Automatiquement, j’ai répondu le football et j’ai fait mes débuts dans le club du coin.

As-tu une personne qui t’a donné envie de jouer au football quand tu étais plus jeune ?

Pas forcément quand j’étais petite. Ce qui me donnait envie, c’était d’avoir un ballon dans les pieds, jouer, m’amuser, profiter. Après, quand j’ai commencé à m’intéresser au football, il y a forcément un joueur qui m’a fait rêver, qui a bercé ma jeunesse et qui continue de me régaler, c’est Lionel Messi. Vraiment, ça a toujours été lui depuis que j’ai commencé à m’intéresser au football.

Finalement, tu signes à Toulouse et tu passeras plus de 10 ans au TFC, c’est toujours ton club de cœur ? Il représente quoi pour toi ?

Oui, c’est toujours mon club de cœur. Toulouse, c’est mes premières émotions de football. J’ai joué avec les garçons au début, puis j’ai basculé avec les filles. C’est un club à part dans ma vie personnelle comme professionnelle.

As-tu des souvenirs marquants de cette longue période ?

C’est difficile de sortir un seul souvenir, car Toulouse, c’est ma formation pendant des années, à la fois comme personne et comme joueuse. J’ai passé les échelons les uns après les autres. J’étais dans de super conditions, j’ai pris énormément de plaisir. C’était le bonheur, tout simplement, de jouer là-bas toutes ces années. J’ai eu la chance de pouvoir atteindre la deuxième division avec Toulouse avant de partir à Juvisy (qui deviendra ensuite le Paris FC, son club actuel, ndlr). Je suis allée jusqu'au bout de ce que je voulais avec TFC, c’était génial.

Le fait d’être de la région, d’avoir des parents proches de toi, ça a pu t’aider dans ta formation, quand on voit que certaines joueuses sont obligées de partir très tôt de chez elles ?

Oui, c’est sûr. Mes parents m’ont permis de pouvoir m’épanouir à 200% dans le football, prendre du plaisir sans penser au reste. Durant mes années au TFC, c’est eux qui m'emmenaient aux entraînements, peu importe l’heure ou le lieu, ils ont toujours été à fond derrière moi pour m’accompagner, c’est une véritable chance. Même si on n’était pas à côté de Toulouse, il y avait quelques kilomètres à faire, grâce à eux, j'ai pu me focaliser sur le football. Ensuite, pour le lycée, je suis montée au pôle à l’INSEP à Paris. À partir de ce moment-là, je faisais les aller-retours. Je m’entraînais la semaine à Paris, et le week-end, je rentrais pour jouer avec Toulouse.

Finalement, à l’été 2016, tu quittes le Téf pour rejoindre Juvisy, qui deviendra le Paris FC. Comment se passe ce départ ?

Du coup, j’étais au pôle de l’INSEP à ce moment, mais aussi en équipe de France U16-U17. Le club est rapidement venu vers moi pour échanger sur une possible collaboration. Ils étaient intéressés pour que je rejoigne leur écurie. Malheureusement, quand les contacts sont devenus concrets, je me suis fait une rupture du ligament croisé pour la première fois de ma carrière. Cependant, ils ont toujours été d’accord pour que je signe avec eux. Ça, c’est un geste fort dans un début de carrière. J’ai vraiment apprécié cela et mine de rien, si j’en suis là aujourd’hui, c’est grâce à cela. C’est sûrement l’un des faits marquants de mon « début » de carrière.

Comment as-tu vécu le fait de quitter Toulouse, puis de débuter ton histoire avec Juvisy avec une rupture du ligament croisé ?

Déjà, j’étais très jeune, je devais avoir tout juste 17 ans. À l’époque, je restais au pôle à l’INSEP, je n’étais pas encore à 100% avec le club de Juvisy. J’ai pu me concentrer à 100% sur ma rééducation, mon retour sur les terrains. Pendant les vacances, j’allais au contact avec l’équipe première pour commencer à m’intégrer. Ça s’est fait à cheval sur deux saisons. Je me suis blessée lors de ma fin de saison avec Toulouse, et j’ai donc attaqué avec Juvisy en étant blessée la première partie de saison. C’est sur la seconde partie que j’ai pu jouer avec les U19. Le club a vraiment été top pour m’accompagner.

Comment as-tu vécu le changement de dimension à ton retour de blessure, passer de Toulouse à Juvisy ?

C’est ce que je cherchais, ce que je voulais, jouer à ce niveau-là. Du coup, c’était un peu naturel. Grâce au pôle à l’INSEP, on nous apprend déjà ce qu’est le haut niveau, l’exigence, la rigueur. J’étais dans une envie d’apprendre, de faire ce qu’il fallait pour pouvoir jouer, être prête le plus rapidement pour me lancer avec la D1. C’était mon objectif, j’étais focalisée dessus.

Qu’est-ce qui te passe par la tête lors de ta première apparition ?

C’est forcément particulier. Pour ma première en pro, c’était ma première convocation, et j’ai tout de suite été titulaire. Je ne le savais pas, je l’ai su au dernier moment, le jour même. J’étais trop contente, insouciante, je voulais profiter du moment tout en faisant le travail comme il faut. C’est ce que j'ai fait. C’était le dernier match de la saison, contre Marseille. C’était une belle manière de mettre fin à cette année qui a commencé difficilement.

À ce moment-là, tu t’es dit que tu pourrais vivre de ta passion ?

Je le faisais déjà un peu, car je m’entraînais au quotidien. À cet âge-là, on ne se projette pas trop sur cet aspect-là. C’est plus tard, quand ils m’ont proposé un contrat, que je me suis dit que je pourrais vivre de ma passion. Mais à l’époque, ça n’était pas à 100%, on ne pouvait pas se le permettre, même si les choses évoluent.

Année après année, le Paris FC a évolué, grandi, en même temps que toi, au point de disputer la Ligue des Champions. L’avais-tu imaginé ?

C’est dingue, c’était un des objectifs, mais surtout un rêve. Quand ça se réalise, c’est fou. Notre parcours a été complètement dingue pour accéder à cette compétition. J’ai tout vu dans ce club, l’évolution du centre, de nos infrastructures, tout s’est professionnalisé au fur et à mesure. Et quand tu vois où on en est aujourd’hui, c’est magnifique, je suis fière d’avoir pu être au cœur de cette évolution.

On vous a souvent vues comme les éternelles troisièmes derrière le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais, mais l’écart se resserre année après année !

Oui, complètement. On peut le voir cette saison, on arrive à accrocher deux matchs nuls. L’an dernier, lors des plays-offs, on était à deux doigts de passer devant le Paris Saint-Germain. L’écart se resserre, on le voit, on le sait, on le sent. Désormais, c’est un top 3 très marqué je trouve, plus qu’un top 2 comme on a pu avoir ces dernières années. Notre objectif, c’est de pouvoir aller le plus haut possible, c’est ce qui nous tient en haleine.

Toi qui es arrivée en 2016, tu fais partie des anciennes, des cadres, alors que tu n’as que 25 ans ! Comment ça se matérialise ?

Oui, c’est vrai, je suis encore assez jeune (rires). Après, je reste moi-même. J’ai l’habitude de cet environnement-là. Je peux faire le lien entre certaines joueuses, faire le pont entre les générations, entre les plus anciennes et les plus jeunes. J’essaie d’être là au maximum pour les filles.

Tu es plutôt chambreuse, discrète ?

Un peu un mix de tout, ça va dépendre des journées. On aime bien rigoler et je ne me gêne pas pour chambrer. On a un vestiaire assez chambreur. Je fais mon bout de chemin, j’ai ma place dans le vestiaire.

Quelles sont les plus grosses chambreuses du vestiaire ?

Mmh, Kessya (Bussy) est pas mal du tout dans ce style. Je réfléchis, mais je pense que c’est la numéro un.

Comment décrirais-tu ton style sur le terrain ?

J’aime avoir une grosse activité quand je joue, me déplacer beaucoup, gêner les adversaires avec cela. J’essaie d’avoir un jeu varié, en décrochant, en prenant la profondeur, en tentant de garder le ballon dans les pieds.

Il y a des joueurs/joueuses qui t’ont inspirée ?

J’essaie de regarder ce qui se fait de mieux, chez les garçons comme chez les filles, mais sinon, comme je te l’ai dit, c’est Lionel Messi qui m’impressionne le plus, celui que je préfère regarder.

Forcément, au Paris FC, le récent rachat du club par la famille Arnault et l’ambition qui va avec a été un véritable basculement. Comment avez-vous appris cette nouvelle ?

Déjà, le président, Pierre Ferracci, nous avait prévenues il y a quelque temps qu’il y allait potentiellement avoir un rachat, qu’il travaillait dessus. On a aussi été prévenues avant la vente officielle. Ça a été amené petit à petit, du coup, ça nous a évité le gros choc. Ça a été bien fait, en tout cas, c’est une superbe nouvelle pour le club et le football français.

On connaît la taille de l’investisseur, avec à la fois la famille Arnault et le groupe Red Bull. Est-ce que ça vous met plus de pression ou c’est surtout de l’excitation ?

De la pression, non, de l’excitation, oui. Le projet avance, le club a envie de grandir et créer une grosse structure. Quand je dis qu’il n’y a pas de pression, c’est parce qu’on sait ce qu’on a à faire de notre côté. On sait que derrière, il va y avoir des moyens encore plus conséquents qui vont être mis en place, ce n’est que du positif !

On voit de plus en plus de joueuses françaises qui partent à l’étranger. Ton ancienne coéquipière, Louna Ribadeira, a par exemple signé à Chelsea. Est-ce que c’est une option que tu envisages pour le futur ?

Pour le moment, je suis complètement focus sur ma saison avec le Paris FC et les objectifs que l’on s’est fixés. Mais c’est vrai qu’il y a désormais un certain engouement à l’étranger, c’est intéressant à suivre.

Mine de rien, tu n’as que 25 ans et tu as vécu beaucoup de choses dans ta carrière. Je pense à cette deuxième rupture du ligament croisé survenue en 2020. Comment as-tu vécu ce gros pépin ?

C’est toujours un peu difficile quand tu réalises que pendant une saison, tu vas être sur le bord de la touche, tu vas regarder les coéquipières de loin. Après, il faut tenter de trouver du positif. Ça m’a apporté énormément de choses. J’aurais préféré m’en passer, c’est clair, mais si ça s’est produit, c’est que ça devait se produire. J’ai vraiment pu avoir du recul sur mon parcours durant cette période, les blessures, les choix de carrière, les performances. Ça m'a permis d’apprendre à encore mieux me connaître, savoir ce que je veux pour moi. C’est des étapes dans une carrière, des moments positifs comme négatifs, qui sont là pour nous faire grandir. J’ai essayé de le prendre comme ça. Par chance, j’ai été bien accompagnée durant cette année.

Souvent, on dit de façon banale que ces étapes « rendent plus fort », notamment mentalement. Ça s’est vérifié pour toi ?

Oui, c’est vrai que c’est un peu bateau de dire qu’on reviendra plus forte. En tout cas, on est différent, ça, c’est sûr. Ça nous montre à quel point le football est notre passion, à quel point on veut tout le temps jouer.

Durant cette blessure, tu as décidé de rester très proche du groupe, notamment en effectuant les déplacements avec le club pour suivre l’équipe, ça n’est pas commun, non ?

Je ne voulais pas lâcher. Je me suis dit que j’avais un autre rôle à jouer, en dehors du terrain. Je faisais toujours partie de l'équipe. C’était important, avec une blessure comme ça, de garder ce sentiment d’appartenance à l’équipe. On peut vite se retrouver un peu isolée, faire des séances de rééducation solo, être loin de la compétition, ça n’est pas facile à gérer. Être au contact des filles, être dans les vestiaires, les aider, je me suis concentrée sur ce rôle-là. Elles aussi m’ont apporté beaucoup à ce moment, et réciproquement. J’avais besoin de me sentir utile. C’est un sport collectif, même si on ne peut pas jouer, il y a tellement de choses sur lesquelles on peut se rendre utile. C’était vraiment une volonté de ma part de vouloir faire les déplacements, être là le plus possible.

À l’époque, tu étais déjà en train de faire tes études de kinésithérapeute. Tu étais à la fois patiente et praticienne ?

Honnêtement, les deux côtés m’ont apporté. Le fait d’avoir eu ces deux grosses blessures m’a permis d’obtenir une sensibilité différente auprès des autres dans mon métier de kiné. J’ai déjà vécu certaines choses, ça me permet parfois de mieux comprendre les personnes avec qui je travaille, avoir de la sensibilité sur comment bosser avec eux, c’est un plus. Être au contact au quotidien avec des kinés pendant ma rééducation, même hors rééducation avec les autres filles, ça m’offre plus de connaissances pour les cours.

Tes coéquipières te demandent souvent des petits conseils ?

Tout le temps ! (Rires) Si je peux aider, je le fais avec plaisir.

Les études de kinésithérapie sont quand même très exigeantes sur le volume de travail, tout comme le métier de footballeuse professionnelle. Comment as-tu fait pour jongler entre les deux ?

J’ai eu la chance de pouvoir étaler mes années. Une année traditionnelle, je la réalise en deux ans grâce à mon statut de sportive de haut niveau. Je suis dans une école avec d’autres sportifs de haut niveau qui sont dans le même cas que moi. On est dix à rentrer chaque année et j’en fais partie. Tout au long de mon cursus, j’ai pu étaler mes cours et ça m’a permis de me libérer du temps, car oui, c’est très intense.

Tu as passé un BAC S. Après avoir obtenu ton bac S , tu as pensé à arrêter les études pour te focaliser sur le football ?

Non, j’ai toujours eu cette volonté de continuer mes études. Mes parents et mon entourage m’ont toujours rappelé l’importance d’allier les deux, car le football ne dure pas éternellement, on ne peut pas en vivre toute une vie. Encore plus au début de ma carrière où il y avait moins d’argent dans le football féminin. C’était une vraie volonté. Avoir quelque chose qui me plaît à la fin de ma carrière, c’était le plus important.

Même si tu es encore jeune et que tu as de belles années devant toi, comment imagines-tu ta reconversion ? Dans un club ? Avoir ton propre cabinet ?

Je me projette plus ou moins. En tout cas, je pense que j’aurai toujours envie d’être proche du sport, du football ou autre. Suivre une équipe, ça peut être super intéressant sur le papier. J’aimerais bien, je pense, sur une période. Après, voir différentes choses, travailler dans une structure ou avoir mon cabinet. J’ai différentes idées, mais rien n’est encore figé. Je sais à peu près ce dont j’ai envie, mais ça va encore se construire petit à petit.

En équipe de France, tu as connu toutes les catégories, de U16 à U23 puis enfin les A. Quel est ton rapport au maillot bleu ?

C’est une fierté immense, un bonheur de porter ce maillot-là, un rêve de gosse !

Très vite, tu as vécu un moment très marquant avec la finale de l’Euro U19 en 2017. Tu marques en finale, mais les Bleues s’inclinent contre l’Espagne. Quel souvenir en gardes-tu ?

C’est un grand moment, sûrement mon plus grand moment avec l’équipe de France. On a réalisé une super compétition, on ne nous attendait pas forcément là. Mais c’était dingue, une expérience folle et enrichissante, même si j’ai encore un peu d’amertume de ne pas avoir soulevé la coupe.

Quand on a effectué toutes les sélections de jeunes, c’est quel genre d’émotions de découvrir le « vrai » château de Clairefontaine ?

Il y a beaucoup de choses qui se mêlent dans ma tête à ce moment-là, quand je vois mon nom apparaître pour la première fois. Forcément, c’est beaucoup de fierté, un peu de stress. C’est une grosse étape dans une carrière. Un gros mélange d’émotions, mais c’est surtout de la fierté d’en arriver là.

Surtout que c’est une belle revanche. Tu es convoquée pour la première fois quelques mois après ton retour suite à ta rupture du ligament croisé !

C’est vrai ! C’est une forme d’aboutissement, mais pas une consécration. Je l’ai pris comme une grosse récompense pour tout le travail mis en place.

Tu as été convoquée deux fois en équipe de France, et à chaque fois, les Bleues ont joué contre la Norvège. Au mois de février, c’est encore un match contre la Norvège qui se présente, forcément, ça donne des idées, non ?

Oui, une première convocation où je n’avais pas joué, une seconde où j’ai vécu ma première sélection contre la Norvège, forcément, quand j’y pense, je me dis que si ça peut se répéter, ça serait super. On appellerait ça le triplé norvégien ! En tout cas, ça serait super.

Tu as connu Corinne Diacre, Hervé Renard, et désormais, c’est Laurent Bonadei qui dirige le groupe. As-tu eu des échanges avec lui ?

Je l’ai déjà côtoyé lorsqu’il était l’adjoint d’Hervé Renard. Et depuis sa nomination, il est passé au club en début de saison. On a pu échanger, comme il l’a fait avec certaines.

T’es-tu fixée des objectifs pour 2025 ?

Oui, évidemment. J’aimerais que l’on soulève un trophée avec le Paris FC, que ce soit en championnat ou en Coupe de France. Sur le plan individuel, j’ai des objectifs personnels, mais avant toute chose, je veux décrocher un trophée en club.

J’ai vu que tu utilisais souvent des citations sur ton compte Instagram. Est-ce que tu aurais une citation qui te vient en tête pour terminer l’interview ?

(Elle réfléchit). Je vais la faire en anglais, avec un super accent (rires) : « Peaceful mind and greateful heart » ! (Paix de l’esprit et cœur reconnaissant »).

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