Expulsion, nouveau poste… Jean-Louis Gasset s’exprime sur Téji Savanier | OneFootball

Peu avant l’heure de jeu, c’est le mauvais visage de Téji Savanier qui a ressurgi. Alors que le bateau coule, le capitaine a eu un excès d’humeur compréhensible mais tellement agaçant. En conférence de presse, notamment auprès du Midi Libre, son entraineur, Jean-Louis Gasset évoquait le sujet:

« Je vous l’avais dit en conférence de presse, je ne veux pas qu’il ait le poids du club sur les épaules. Et au bout de 27 minutes on est mené 3 à 0. Donc oui, il m’a dit d’accord mais le scénario du match fait qu’à un moment donné il a un mauvais réflexe. C’est humain, et quand c’est Téji c’est encore plus humain.

Le tout c’est qu’il ne prenne qu’un match. C’est un mauvais réflexe, parce que quand je vois le petit Dzozic qui prend trois matchs, je me dis que la commission de discipline, même s’il avait un ou deux jaunes avant, trois matchs fermes… J’ai vu des tacles qui risquaient de blesser, où on ne met pas trois matchs fermes. Là il empêche un type de partir au but alors qu’il y a cinq à zéro. Un peu de psychologie. »

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Repositionné Savanier dans un rôle de sentinelle où son rôle premier était de faire face au jeu pour distribuer les ballons, c’était là la vraie innovation de Jean-Louis Gasset dans son schéma tactique. Ce dernier commentait ce choix:

« Je l’aime bien dans cette position où il est un peu quarterback, mais ça, c’est dans mes rêves. C’est dans mes rêves, parce que je me dis que quand on a le ballon, il va ventiler le jeu, il a la qualité technique et après il a la liberté d’aller pour frapper, pour tirer les coups de pied arrêtés. Je l’imaginais, mais dans une équipe qui doute et quand le ballon ne sort pas bien, la balle lui arrive moyennement dans de bonnes conditions. Quand elle ne sort pas bien de derrière… Le football, il faut aller ligne par ligne, et lui, ça peut être le chef d’orchestre dans le milieu. Et il peut vous ventiler le jeu de droite à gauche. »