Parisfans.fr
·16 janvier 2025
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Le Paris Saint-Germain s’est imposé 2-4 face au FC Espaly (résumé vidéo FC Espaly/PSG) ce mercredi au Stade Marcel Michelin dans le cadre des 16es de finale de Coupe de France 2024-2025. Après ce match, l’entraîneur parisien Luis Enrique (54 ans) s’est exprimé en conférence de presse. L’Espagnol a évoqué cette qualification et les conditions difficiles dans lesquelles elle est intervenue.
Avez-vous vu eu peur de voir la qualification vous échapper ?
« Vu le début du match, on s’attendait à avoir beaucoup plus de problèmes et de difficultés. Tout d’abord, je veux féliciter Espaly et son coach, Lionel. Ils ont été dans le match tout le long, ils ont joué avec élégance sans faire usage de différentes armes qu’on peut utiliser dans le football.
Je pense qu’ils ont eu un excellent niveau, notamment en défense. Ils ont marqué sur leur première occasion et ça nous a compliqué les choses. C’est dur de jouer à l’extérieur sur une pelouse qui peut nous porter préjudice. Le stade a également porté l’équipe. Mais vraiment, Espaly a très bien défendu.»
Vos joueurs avaient-ils la tête ailleurs ?
«Pas du tout. Il suffit de voir que cette semaine plusieurs clubs de L1 se sont fait éliminer. C’est une compétition très compliquée. Cela rend la chose encore plus difficile avec l’absence de la VAR, puisqu’une erreur d’arbitrage potentielle est impossible à modifier. C’est une compétition très particulière et Espaly a été à tout moment dans son match. Il y aurait pu avoir match nul et régler ça aux tirs au but.
Je souligne le fait que c’est un stade qui est très bien pour le rugby, mais c’est presque impossible de pratiquer un bon football car le ballon y rebondit tout le temps. Je ne veux pas l’utiliser comme excuse et nous devons jouer là où c’est choisi.
C’est une très belle compétition avec de plus petites équipes qui affronter les plus grosses. Mais pour le bien de tous, les conditions mériteraient d’être meilleures et elles n’étaient pas idéales. Le terrain n’était pas en condition pour du football.»
Pourquoi avoir donné le brassard à Fabian Ruiz ?
«C’est la décision des joueurs. On s’est reporté sur la voix des joueurs, ça aurait pu être Warren ou Fabian d’après le classement. On donne à chaque fois l’opportunité aux joueurs de choisir leur capitaine. Nous n’oublions jamais que c’est la personne qui représente les joueurs, l’équipe. En aucun cas le choix revient à l’entraîneur, au président ou au directeur sportif. Ce sont les joueurs qui doivent choisir.»
Pourquoi avez-vous décidé d’effectuer ces trois changements à la pause ? C’était le turnover prévu ?
«Non, il y avait un véritable risque à la pause alors qu’il y avait 1-1. Avec la densité mise par Espaly, on a compris qu’il fallait passer par les ailes et mieux gérer les temps sans ballon.
Il y a eu initialement deux changements prévus et le troisième a été contraint car Fabian avait un problème. Les gens doivent comprendre que tout est toujours sous surveillance, il faut être vigilant : les matchs de Lyon et de Rennes l’ont montré. Il fallait déployer tous les recours ce soir.»
Pourquoi ne pas avoir fait entrer en jeu Kimpembe ?
«La pelouse ne me semblait pas adéquate, non seulement pour jouer, mais en plus elle représentait un risque pour les joueurs. Les conditions n’étaient pas idéales pour qu’il revienne de blessure. Il est dans un processus d’amélioration. Ça se passe mieux pour lui depuis un mois. Mais les conditions n’étaient pas réunies pour que ce soit son match de retour.»
Pouvez-vous avoir décidé de lancer Safonov à l’échauffement à quelques minutes de la fin ?
«J’ai lancé Safonov à l’échauffement de façon à garder toutes les possibilités ouvertes. Je n’étais pas sûr de faire ce changement s’il y avait eu des tirs au but car Tenas est bon également sur cet exercice. Mais encore une fois, je voulais laisser tout ouvert et cela a été une chance de ne pas aller jusqu’aux tirs au but.»