Real France
·11 janvier 2025
Real France
·11 janvier 2025
Federico Valverde s’est présenté en salle de presse avant la finale de Supercoupe d’Espagne entre le Real Madrid et le Barça.
Quelle est l'importance de ce match ?
Une autre finale. Nous arrivons ici avec beaucoup de confiance, après des premiers mois qui n'ont pas été très bons. Nous sommes très motivés à l’idée de gagner.
Le vainqueur de ce tournoi a souvent remporté le championnat ensuite.
Oui, le trophée est très important, surtout pour la confiance qu'il vous donne. Après six mois difficiles, le plus important est de se battre pour les titres. Le rival est évidemment très spécial.
Vous jouez tous les matchs sans interruption...
Je suis heureux de pouvoir continuer à jouer des matches. Surtout en tant que titulaire. Je suis très heureux d'avoir la confiance de l'entraîneur. En Coupe, nous nous sommes mis d'accord pour que je joue 45 minutes. Je continue à jouer et j'essaie de laisser ma marque à Madrid, dans le meilleur club du monde. J'aurai le temps de me reposer en juillet, si Dieu le veut.
Comment vous sentez-vous après la demi-finale ?
Je me repose, en grande partie. Nous n'avons pas grand-chose d'autre à faire. Je suis loin des enfants et devoir jouer avec eux toute a journée est ce qu'il y a de plus fatigant (rires). Je profite du calme.
En tant que coéquipier, que pensez-vous de la situation d'Olmo et de Pau Victor ?
Ça ne me regarde pas. Mon devoir est de défendre Madrid, mon club. Si je me mets dans leur situation, c'est dur, c'est difficile. En tant que joueur, on a toujours envie de jouer. C'est difficile de s'entraîner en sachant qu'on ne peut pas jouer. C'est la passion que nous avons, de pouvoir jouer. L'important, c'est qu'ils continuent à s'entraîner, à se préparer. Ce n'est pas agréable de vivre ces moments pour un joueur.
Que s'est-il passé il y a deux mois, après le match contre Milan ? Lorsque sa femme a remis en question sa position ?
Ce qui est important, c'est qu'il n'y a jamais eu de conflit. Comme je n'utilise pas les réseaux, c'était une surprise pour moi. L'entraîneur veut toujours le meilleur pour moi, pour l'équipe. Il en va de même pour ma femme à la maison. Je ne peux pas prendre parti. Les deux parties ont défendu ce qu'elles aiment le plus. L'entraîneur pour l'équipe et ma compagne pour moi, je suis le père de leurs enfants. L'important est que nous soyons honnêtes et sincères. Après le match, nous n'avons pas parlé du tout, parce que je ne savais pas. Nous avons discuté ensuite. Mais je ne me suis pas mis en colère. Il faut toujours respecter ce que dit l'entraîneur, le patron. Il faut continuer à être une référence pour l'équipe.
Il marque beaucoup de buts et il revient dans le stade où il a taclé Morata.
C'est très difficile de marquer plus de buts que n'importe quel attaquant à Madrid. J'essaie de faire mon devoir, ce que j'ai à faire sur le terrain. J'essaie d'apporter ce dont l'équipe a besoin. En ce qui concerne Morata, je ne vais pas dire si c'est bien ou mal. A ce moment-là, je l'ai fait, c'était la meilleure chose à faire pour l'équipe. Je m'en tiendrai à cela.
Les matchs face au Barça
Ce sont des moments d'euphorie. Si vous perdez, vous avez le sang chaud, si vous gagnez, vous êtes euphorique. Ce que tout le monde dit est respectable. Nous pouvons avoir de bons matchs, nous pouvons avoir de mauvais matchs. Mais nous sommes toujours l'équipe qui gagne tout et je m'en tiendrai à cela.
Avez-vous parlé à Mbappé des hors-jeux dans le dernier Clasico ?
Je n’ai pas de leçons à lui donner, c'est l'un des meilleurs. Il saura ce qu'il faut faire. Évidemment, ce truc des hors-jeu nous inquiète. Le Barça a une très bonne ligne d'attaque. Ce sont surtout les milieux de terrain et les défenseurs qui donnent les passes décisives.
Les échauffourées contre Majorque
Ce sont des choses du football, ça peut arriver. Quand on perd, on est en colère, on est chaud. Ce sont des situations différentes, après 90 minutes de course, vous pouvez dire la première chose qui vous vient à l'esprit. Ce sont des choses du football, elles sont arrivées aux deux équipes.
Avez-vous hâte de prendre votre revanche sur le Barça ? La défaite vous a-t-elle fait très mal ?
C'était dur. J'ai eu du mal à dormir. En première mi-temps, nous avons eu des occasions de marquer, ce qui donne de la confiance. En deuxième mi-temps, ils ont été plus forts. Nous n'avons pas fait les choses correctement ou parfaitement et cela nous a fait mal. Ça nous a donné beaucoup de force pour aller de l'avant et nous a permis d'être l'équipe que nous sommes aujourd'hui.
Après le Clasico, il y a eu le Ballon d'Or, le match de Valence... Comment le club s'en est-il remis ? Est-ce qu'on vous fait beaucoup de blagues sur ce qui s'est passé avec Morata ?
Le truc avec Morata… je me suis fait un nom à partir de ce moment-là. Certaines personnes me le rappellent, parfois c'est drôle. L'important, c'est que je sois toujours là et c'est bien. Et après les défaites, après tant de titres, c'était bien pour nous de perdre et de changer la situation. Continuer à être les mêmes, à travailler avec humilité et à renforcer le groupe. Partager d'autres choses que nous ne faisions pas auparavant et qui nous ont été bénéfiques.
Direct