Girondins4Ever
·14 mars 2025
Finalement, une rupture à l’amiable plutôt qu’un dépôt de bilan pour SBA ?

Girondins4Ever
·14 mars 2025
Cela fait désormais des semaines que la presse annonce le dépôt de bilan de l’exploitant du Matmut Atlantique où évoluent les Girondins de Bordeaux, à savoir SBA, filiale de Vinci et Fayat (respectivement deux tiers, un tiers). Les deux groupes ont avancé le coût du stade, à hauteur de 180 millions d’euros, mais SBA a connu 21 millions d’euros de pertes depuis la mise en service du stade en 2015, malgré son expérience dans ce milieu.
Cela fait depuis plusieurs années que SBA réclamait un assouplissement du contrat qui le lie pour 30 ans à la Métropole (2045) et, après de premiers refus, a obtenu une conciliation avec le précédent Président, à savoir Alain Anziani. Christine Bost, la nouvelle présidente depuis quelques mois, a continué dans cette voie, mais jamais un accord n’a été trouvé. Ces dernières semaines, elle semblait d’ailleurs se préparer à la disparition de SBA, se disant prête à reprendre l’exploitation en régie.
Alors que le dépôt de bilan semblait inévitable, il semblerait qu’une solution qui arrange tout le monde, surtout au niveau de l’image, pourrait être trouvée, comme le rapporte Sud Ouest. En effet, SBA et la Métropole seraient en discussions pour une rupture de ce contrat à l’amiable, afin de sortir des déficits structurels. Rappelons d’ailleurs que si SBA était liquidée, les banques pourraient réclamer à la Métropole le versement du restant de la dette quant à la construction du stade. Christine Bost, il y a quelques semaines, expliquait cependant que cela ne devrait pas arriver et que, si tel était le cas, la Métropole assumerait.
« Le montant (restant à payer) pour le bâtiment, c’est 85 millions d’euros et la dette est déjà dans les comptes de la Métropole. Nous payons déjà cinq millions d’euros par an. Ils sont déjà à la charge du contribuable. Je ne sais pas dans quel fantasme on a imaginé que les banques allaient demander immédiatement le solde de la dette. Mais si ce scénario fantastique devait arriver, la Métropole pourrait s’acquitter en une seule fois de cette dette puisqu’elle a 800 millions d’euros d’investissements annuels » (ICI Gironde)
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