Le Petit Lillois
·3 octobre 2024
Le Petit Lillois
·3 octobre 2024
À l’image de la communauté lilloise, Olivier Létang a vibré en tribunes, dans les travées de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy, lors de la victoire empochée sur le Real Madrid (1-0). Au coup de sifflet final, le président du LOSC faisait part de sa grande fierté en zone mixte.
Le sourire, la joie, le bonheur, qu’est-ce qui prédomine ?
C’est beaucoup de bonheur, de la fierté aussi. J’ai utilisé un certain nombre de termes ce matin sur nos valeurs qui sont le combat, l’engagement, la solidarité, la résilience… On savait qu’il nous en faudrait beaucoup ce soir (mercredi). C’est une victoire méritée et puis, que de chemin parcouru depuis Saint-Étienne. Vous voyez la différence en termes d’attitude entre Saint-Étienne et ce qu’on a fait là. C’est tout un club qui avance, qui progresse. On sait que l’on a un groupe de qualité, malgré les absents, mais dans le sport collectif ce sont les attitudes qui sont importantes. Là, on va savourer. C’est peut-être l’une des plus belles victoires de l’histoire du LOSC en compétition européenne. C’est formidable. Je suis très fier du travail réalisé par tout le monde et je suis très heureux aussi pour tous ceux qui étaient dans le stade. Vous avez vu cette ambiance dans le stade avec des gens heureux. Et ça, c’est extraordinaire.
C’est aussi la victoire de Bruno Genesio tactiquement ?
Oui, dans la préparation du match. On a été très bon sur le plan tactique. Encore une fois, bravo à Bruno. Avoir une bonne stratégie est une condition pour gagner, au même titre que de former une équipe. J’ai insisté sur ce mot, équipe dans le sport collectif, c’est la capacité à faire les efforts les uns pour les autres. C’est dans ces conditions-là que l’on arrive à faire de grandes performances. Chapeau à Bruno, à tous les joueurs, mais aussi à tout le club parce que c’était une très grande performance.
À quel moment vous êtes-vous dit que ça pouvait le faire ?
J’étais assez confiant avant le match, mais en tout cas, ce que je voulais, c’était une équipe avec de la personnalité et c’est vrai que je sentais, avec Strasbourg et au Havre, qu’on était sur une nouvelle dynamique, que les gars avaient pris conscience d’un certain nombre de choses, ce qui est important.
Est-ce que vous avez eu le temps de leur parler dans le vestiaire ?
Non, là c’est leur moment. Il faut qu’ils en profitent. Il faut savourer parce que l’on enchaîne très vite. Ils savent que je suis très fier d’eux et que suis très heureux de ce qu’ils ont fait.
Le LOSC n’a pas battu le Real Madrid une fois, mais deux fois, pensiez-vous vivre une journée pareille ?
On ne sait jamais dans le sport, c’est ça la vérité, mais il faut se préparer. Je parle souvent de notre ADN, qui est de gagner tout le temps, et peut-être que certains ont été surpris, mais on n’était pas là pour prendre des photos avec eux. On était là pour jouer ce match, pas être de simples spectateurs. On a fait un grand match. Puis c’est notre ADN, vouloir gagner toujours, donc on le démontre, on démontre que tout est possible à partir du moment où on met les bons ingrédients. C’est un grand moment. Continuons à avoir cette mentalité, cet ADN de vouloir gagner. On doit être des cannibales de victoires parce que gagner c’est une drogue. Ça permet d’entraîner tout le monde et c’est quelque chose de très important pour nous.