Geoffrey Dernis : « Avec de bons résultats à l’Atlas je pourrai dire que la Mosson me porte chance » | OneFootball

Geoffrey Dernis n’en est pas à sa première reconversion mais semble avoir enfin mis le doigt sur sa préférence. Puisque après avoir entraîné du côté de Pérols, comme nous l’avions évoqué durant l’été, le champion de France 2012 a désormais pris en main l’Atlas Paillade. Pour le Midi Libre, il s’exprimait sur son après-carrière :

« À Pérols, j’ai d’abord eu un rôle de manager avant de prendre le poste d’entraîneur de l’équipe première alors que je n’étais pas du tout destiné à ça. Je suis tombé sur un super groupe, ça m’a vraiment plu de leur apprendre ce que le football m’avait donné. Le président et les joueurs voulaient que je continue, j’ai passé mon Brevet d’Entraîneur de Football (BEF) la deuxième année. Je me suis pris au jeu alors j’aimerais passer mon Diplôme d’Etat Supérieur (DES) pour entraîneur au niveau national. Pour cela, il fallait que j’entraîne, au minimum, un club de Régional 1. »

Pour s’épanouir dans son métier, l’ancien Pailladin ne manque pas d’utiliser son vécu de joueur professionnel et de ses différentes expériences pour s’affirmer : « J’aime le mouvement, les efforts… J’aime que mon équipe joue bien au ballon. L’exemple ultime, c’est le grand Barça. J’ai eu la chance de croiser des coachs qui m’ont beaucoup apporté. Halilhodzic à Lille, c’était la force du travail. Claude Puel, c’était la tactique. J’ai eu René Girard et son management à l’anglaise avec beaucoup de recul et de la liberté. À Saint-Étienne, avec Laurent Roussey qui était très joueur, je me suis régalé. Je me sers de ce que j’ai connu en y incorporant mes propres idées. »

Et le faire aujourd’hui à la Paillade, ce n’est pas anodin : « Il fallait forcément que je sois à côté de la Mosson, c’est l’histoire qui veut ça. C’est un signe sympa. Et si j’obtiens de bons résultats avec l’Atlas je pourrai dire que ce site me porte chance. »

On lui souhaite le meilleur.