Giráldez : "Ancelotti m’a surpris avec son système" | OneFootball

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·20 octobre 2024

Giráldez : "Ancelotti m’a surpris avec son système"

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L'entraîneur de Porriño s’est exprimé après la défaite face au Real Madrid (1-2). Il s’est dit très fier de la performance de ses joueurs, et admet qu'Ancelotti l'a surpris par son approche tactique.

Qu’avez-vous dit à vos joueurs ?


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Je suis fier parce que l'équipe est reconnaissable chaque week-end. Nous essayons de dominer les matches, que nous ayons l'écusson de Madrid devant nous, celui de l'Atlético ou de l'Athletic. Nous sommes les protagonistes de chaque match, c'est la voie à suivre, et nous devons ensuite ajuster les situations de transition ou de défense au milieu de terrain pour empêcher les adversaires nous fasse courir autant qu'ils l'ont fait en première mi-temps et essayer de marquer, même si c'est aussi à mettre au crédit du grand gardien de but du Real. Nous nous sommes créé beaucoup d'occasions, mais nous n'avons pas eu ce brin de chance dans les trois matches qui nous ont échappé comme Villarreal, l'Atlético et le Real Madrid, mais c'est la voie à suivre et nous devons continuer à insister. Je suis content du travail, toujours avec des nuances, et déçu par la défaite.

Avez-vous été surpris par le système madrilène ?

Oui, ils nous ont pratiquement égalés, ils ont mis Tchouameni dans cette ligne de trois défenseurs centraux et ont essayé de nous laisser du temps en pivot. Nous avons eu du mal à tourner dans les premières minutes, d'ailleurs la perte du premier but est venue de là. C'était plus difficile de générer depuis l'extérieur et ils avaient trois joueurs pour courir, surtout avec Mbappé, Vinicius et Bellingham à droite, ce qui n'est pas habituel. Malgré tout, nous nous sommes bien adaptés, sans être complètement pressés par les trois qui nous ont coûté un peu cher, mais nous n'avons pas trop souffert et je pense qu'en première mi-temps, nous avons lancé trop de ballons dans le dernier tiers et permis à nos adversaires de courir, alors que nous avions du temps. C'est là que nous devons avoir un peu plus de rythme et de personnalité.

La différence de score est-elle uniquement due à la qualité ?

Nous avons un peu modifié le plan à la mi-temps en ce qui concerne la hauteur des ailiers, l'orientation de Rudiger pour donner à nos deux milieux de terrain le temps d'entrer dans la zone, mais c'est surtout le timing des attaques qui est en cause. Nous avons voulu attaquer trop vite en première mi-temps. C'est vrai aussi que les deux premières transitions se sont soldées par des occasions très nettes et l'équipe a vu là un moyen de faire des dégâts, mais une fois qu'ils sont protégés, il faut être beaucoup plus lent, nous donner le temps de nous équilibrer pour qu'ils ne nous contrent pas, être plus précis dans les passes dans des situations très simples, où nous avons perdu le ballon à cause de l'anxiété de jouer ce type de match. C'est vrai aussi que nous avons beaucoup de jeunes joueurs qui doivent s'habituer à jouer dans ce type de scénario. Et puis, évidemment, ce sont eux qui sont les meilleurs dans la finition.

Etes-vous satisfait du travail défensif ?

Oui, je pense que nous avons bien défendu aujourd'hui dans un bloc bas contre un adversaire comme le Real Madrid. Il y a eu une action que Vinicius a terminée en première mi-temps et pour le reste, je pense que nous avons été bons. Nous avons eu la patience de nous organiser et à partir de là, nous avons été de l’avant. Si je devais choisir qui aurait le face-à-face à la dernière minute, je choisirais mille fois Douvikas, mais aujourd'hui il n'est pas rentré. Nous avions Ilaix, qui nous aurait beaucoup apporté aujourd'hui avec son physique et sa capacité à manier le ballon, et Aspas, qui est le meilleur joueur de l'histoire de ce club.

Quelle était la formule pour battre Madrid ?

Nous savions qu'ils voulaient presser et qu'il était très difficile pour les ailiers de revenir. En fait, nous avons trouvé Bamba à plusieurs reprises en première mi-temps pour qu'il puisse passer à travers les pivots. Si les pivots pressent, Borja lui donne aussi beaucoup de solutions au pied pour qu'il puisse tourner haut et prendre beaucoup de risques. Lors de la première phase, nous savions qu'ils allaient nous presser à deux et la solution était de trouver Borja. Ensuite, dans le pressing, c'est vrai que nous avons dû élargir à trois, mais je pense que nous avons su nous adapter rapidement.

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